Trump, Musk, et la folie impérialiste : le bal des bouffons fascisants

Dans l’énième épisode de la tragédie américaine, Donald Trump, cet éternel clown grimé en chef d’État, menace d’annexer le Canada, le Groenland et le canal de Panama. Rien que cela ! Si cela peut sembler être un mauvais sketch, ce sont les répercussions sur le monde entier qui transforment la farce en drame. Derrière les déclarations grotesques se cache une vérité bien plus inquiétante : le capitalisme en crise cherche désespérément à redistribuer les cartes géopolitiques par la force. Et soyons clairs, Trump n’est pas une aberration isolée, mais le produit inévitable d’un système impérialiste pourrissant.

Quand les bouffons se croient rois

E. Musk veut coloniser Mars et transformer l’humanité en sous-traitant de sa mégalomanie, tandis que Trump, lui, se contente de jouer à l’impérialiste rétro. Ces figures grotesques, dont on pourrait presque rire si leurs ambitions n’étaient si destructrices, incarnent un capitalisme américain en déclin qui se débat par tous les moyens. Mais attention, leur absurdité est un masque. Derrière leurs provocations se cache une stratégie fascisante : détourner la colère populaire vers des boucs émissaires, tout en poursuivant une domination brutale sur les peuples et les ressources du globe. La fermeture immédiate de la frontière mexicaine contre les immigrés dénigrés comme criminels. Trump dessine pour la population aux USA un avenir radieux.

Impérialisme version 2.0

Les velléités expansionnistes de Trump sur le Canada le Groenland et le canal de Panama ne sont que les manifestations modernes de l’impérialisme classique en crise profonde. Ce ne sont pas des territoires qu’il convoite par caprice, mais des positions stratégiques dans la lutte mondiale pour l’Arctique et les routes commerciales. Les élites américaines, paniquées par l’émergence de puissances rivales comme la Chine, l’Inde,… tentent de réaffirmer leur hégémonie par tous les moyens, même les plus ridicules et surtout les plus mortels.

Le Groenland, avec ses ressources naturelles et sa position clé dans l’Arctique, devient un pion dans cette lutte géostratégique. Quant au canal de Panama, il est depuis longtemps une artère vitale pour le commerce mondial. Ces territoires ne sont pas simplement des bouts de terre : ils représentent l’échec du capitalisme à créer un monde stable et équitable, un monde où les richesses seraient partagées au lieu d’être pillées.

Derrière ses faux airs d’ange de la Paix et son rôle de médiateur entre l’Ukraine et la Russie ou encore pour un cessez-le-feu en Palestine, Trump n’a qu’un seul objectif : rendre l’Amérique Great Again (à nouveau grande). La politique de Trump ne cherche certainement pas la paix, mais concentre les forces de l’impérialisme américain en voulant annexer d’autres territoire, en se confrontant à la Chine, l’Iran ou encore en appliquant des décrets de plus en plus réactionnaires et fasciste en politique intérieure. Retirer les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé, retirer les États-Unis de l’Accord de Paris, gracier les émeutiers du Capitole et placer ses pions trumpistes aux postes-clé de l’État, décréter « l’état d’urgence à la frontière sud » avec le Mexique, supprimer les politiques d’aides pour les personnes transgenres, réintégrer Cuba sur la liste noire des pays soutenant le terrorisme, tout cela est une déclaration de guerre économique, politique, idéologique – et pas, en dernier, militairement avec son programme Stargate. C’est la transformation d’un pays vers la dictature ouverte et agressive du capital, le fascisme – avec des répercussions dans le monde entier.

Complicité européenne : silence coupable

Face à cette escalade, les dirigeants européens, toujours prompts à brandir les valeurs de la « démocratie » et des « droits de l’homme », brillent par leur lâcheté. David Lammy, en refusant de condamner les déclarations de Trump, illustre la servilité des élites britanniques envers leur « allié » américain. Ursula von der Leyen et Antonio Costa, quant à eux, se réfugient derrière des discours creux sur « les valeurs communes ». Leur soumission montre une chose : pour ces dirigeants, les intérêts du capital passent toujours avant les peuples.

Et nous, que faisons-nous ?

Ce spectacle grotesque et effrayant pourrait provoquer le désespoir. Mais il doit surtout réveiller la rage, la conscience et la détermination. Trump et Musk ne sont pas des génies incompris ou des leaders visionnaires : ils sont les symboles d’un système qui sacrifie ouvertement l’humanité sur l’autel du profit. Qui regarde l’avenir avec un rétroviseur tourné vers le fascisme et la guerre. Face à cette réalité, la résignation est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre.Trump-Musk vont dans un premier temps ouvrir la voie à une Amérique brutale et fasciste mais dont les peuples se vengeront sur la durée.

La lutte des peuples groenlandais, panaméens, et de toutes les nations asservies, est aussi la nôtre. Nous devons soutenir leur droit à l’autodétermination, contre l’oppression et construire un Front Uni mondial contre l’impérialisme et le fascisme. dans la perspective du socialisme révolutionnaire.

Bachir

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