Solidarité internationaliste :
Les dockers de Fos-sur-Mer refusent de charger du matériel militaire pour Israël.
Vive les dockers de Fos qui refusent de charger des armes pour Israël ! Après avoir pris connaissance de la livraison prévue le 5 juin d’un chargement de matériel militaire à destination d’Israël depuis Fos-sur-Mer, le syndicat CGT des dockers et des personnels portuaires du golfe de Fos a refusé de charger les 19 palettes de l’entreprise marseillaise Eurolinks. Elles “devaient être embarquées par conteneur ce jeudi après-midi via le port de Marseille-Fos en direction du port d’Haïfa” selon le syndicat CGT. “Après avoir alerté nos employeurs ainsi que les autorités compétentes, nous avons pu trouver ce conteneur. Ce conteneur a été mis de côté et les dockers ne le chargeront pas sur le bateau à destination d’Haïfa. Le port de Marseille-Fos ne doit pas servir à alimenter l’armée israélienne”, écrit le syndicat CGT.
“Ces maillons d’Eurolinks sont des pièces détachées pour fusils mitrailleurs servant à l’armée israélienne pour continuer le massacre de la population palestinienne . Nous sommes pour la paix entre les peuples. Nous sommes opposés à toutes les guerres”, expliquent les représentants de la CGT dockers. Le syndicat CGT des dockers et des personnels portuaires du golfe de Fos a donc refusé de charger les 19 palettes de l’entreprise marseillaise Eurolinks.
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Au camarades dockers de la CGT (extrait de notre déclaration)…Nous vous faisons part de notre soutien total à votre initiative contre la livraison d’armes au gouvernement génocidaire d’Israël. Nous ferons connaître votre action contre cette guerre d’une cruauté sans égale et votre déclaration que nous approuvons totalement puisque vous exprimez votre résolution à lutter pour la destruction du capitalisme responsable de toutes les misères. Débattre largement de la société sans exploitation ni oppression – le socialisme- est une nécessité….
Vive l’internationalisme prolétarien !
L’ UPML, membre de l’ICOR (coordination internationale des partis et organisations révolutionnaires).
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Résistance et répression
Solidarité avec une enseignante sanctionnée pour avoir avec sa classe observé une minute de silence contre le massacre des palestiniens à Gaza. Les syndicats FSU, CGT Éduc’Action, FO et Sud ont organisé des actions de protestation contre la sanction injustement infligée à une enseignante de Sens pour avoir avec sa classe observé une minute de silence contre le massacre des palestiniens à Gaza. Plus de vingt rassemblements ont été recensés devant le ministère et les rectorats. À sens des centaines de personnes sont venues soutenir cette enseignante et exiger sa réintégration immédiate. Soyons clair, l’expression de la solidarité au peuple palestinien qui lutte pour sa libération nationale n’est pas un crime, c’est au contraire un devoir internationaliste. Les criminels se sont les génocidaires qui assassinent le peuple palestinien et tous ceux qui le soutiennent !
Soutien à Alex, suspendu pour son soutien à la Résistance Palestinienne Notre camarade Alex, comme des tas d’autres militants anticolonialistes, syndicalistes ou non, est poursuivi par la justice bourgeoise, une des forces spéciales de répression dont dispose l’État capitaliste, pour avoir soutenu la Résistance Palestinienne lors d’une manifestation nationale de soutien à Georges Abdallah. À l’initiative de militants une pétition de soutien circule. Vous pouvez vous y associer en utilisant le lien :
Plus que jamais, nous ne devons pas laisser passer la répression contre les militants de la cause palestinienne. C’était tout le sens du meeting tenu le 4 juin à la bourse du travail à Paris à l’appel de la Campagne Unitaire pour la Libération de Georges I. Abdallah. Meeting qui a connu un vif succès et qui a appelé pour le 14 juin Place de la République à 14h00 à une grande manifestation pour la libération de notre Camarade Abdallah.
François Burgat, accusé d’apologie du terrorisme, relaxé le 28 mai par le tribunal d’Aix en Provence.
Lors de son procès, le réquisitoire contre François Burgat avait été particulièrement lourd1 : 8 mois de prison avec sursis, 2 ans inéligibilité et 4.000 euros d’amende, le tribunal d’Aix en Provence a rendu son verdict le 28 mai et a relaxé François Burgat. Ce dernier, loin d’implorer le pardon, avait au contraire fièrement et courageusement défendu ses positions de soutien à la lutte du peuple palestinien. Ce verdict est donc la marque de l’échec des tentatives visant à condamner ceux qui s’engagent dans la lutte de soutien à la libération nationale du peuple palestinien.