24 novembre 2025

A la mémoire de la grande révolution populaire d’Octobre 1917

Nous publions (sous toutes réserves) cet article de notre lecteur car il permet de soulever certains problèmes, comme celui du développement du révisionnisme dans tout le mouvement communiste, avant, pendant et après la deuxième guerre mondiale. Révisionnisme du PCF bien visible en France : vote des crédits de guerre avant 1939, opportunisme pendant la guerre (avec la dissolution de la 3ème Internationale,…) et finalement le ralliement à la politique gaulliste dès 1945 — ralliement qui signifiait l’abandon de la lutte pour le socialisme et bien évidemment le désarmement des forces de la Résistance. Nous en reparlerons bientôt.

A la mémoire de la grande révolution populaire d’Octobre 1917.

Il y a maintenant 108 ans que la grande révolution populaire d’Octobre 1917 en Russie éclatait et triomphait. Les travailleurs, les véritables communistes, les démocrates, les hommes de progrès célébrerons la mémoire de cette révolution prolétarienne qui a bouleversé positivement le monde.

En ces temps de noire réaction mondiale (consécutive à la défaite du camp socialiste), célébrer avec enthousiasme et ferveur la révolution d’Octobre redonne de l’espoir à l’éclatement d’une nouvelle révolution socialiste dans les maillons faibles de la chaîne impérialiste mondiale.

La révolution d’Octobre ouvrit une ère nouvelle dans l’histoire de la civilisation humaine. Elle établissait sur un 6e du globe un nouveau régime socialiste où avait disparu toute forme d’exploitation de l’homme par l’homme et d’un peuple par un autre peuple. Les esclaves salariés d’Occident et les esclaves coloniaux d’Orient saluèrent comme une aube nouvelle cette révolution. Ils voyaient en elle la victoire du travail contre le capital ; la victoire de l’indépendance et de la liberté des peuples sur leurs oppresseurs, cruels et perfides, la victoire sur les fauteurs et les profiteurs de guerre. La révolution bolchevik venait de venger la plus glorieuse et la plus grandiose révolution prolétarienne du 19e siècle, celle de la Commune de Paris de 1871.

Pour la première fois dans l’histoire humaine, une société fraternelle des peuples libres et égaux en droits était fondée par les ouvriers et les paysans russes. Le triomphe du socialisme portait un sévère coup au capitalisme international, aussi vit-on se dresser contre lui, en accord avec les Russes-blancs, les forces réactionnaires du monde entier. L’URSS fût assaillie militairement par toutes les nations capitalistes de l’univers. Son Armée rouge improvisée repoussa non seulement les attaques de l’intervention impérialiste, mais écrasa aussi les Russes-blancs.

N’ayant pu anéantir par la force des armes la jeune république soviétique, les représentants directs et indirects (la 2e Internationale jaune) du capitalisme international ils décidèrent de l’étrangler par des blocus, des sanctions et des embargos économiques, politiques et culturels hermétiques. Cette politique n’eût pas plus de succès que l’attaque militaire directe des 14 nations capitalistes. Grâce au courage et à l’abnégation de la classe ouvrière et des paysans, dirigés par le Parti communiste de Lénine et de Staline, la contre-révolution russe fût écrasée sur tous les fronts

L’on vit dans le monde entier s’exprimer magnifiquement la solidarité internationale des esclaves salariés (prolétaires) et les esclaves coloniaux. Ceux-ci défendirent la jeune république soviétique parce qu’à travers elle il voyaient leur inspiration à un avenir heureux.

Après avoir vaincu ses ennemis, le nouveau régime socialiste allait en peu de temps (malgré les critiques sans objets de l’opposition trotskiste, droitière et nationaliste bourgeoise) montrer son éclatante supériorité sur le capitalisme. La réalisation à un rythme de choc (une véritable épopée) de l’industrialisation et la collectivisation agraire fit de l’URSS l’un des premiers pays industriels du monde sans colonies et sans exploitation économique du peuple. S’ensuivit un prodigieux essor de la science et de la culture.

La supériorité du régime socialiste en temps de paix devait s’affirmer également en temps de guerre. L’URSS, sous la conduite de Staline, a été le principal pays dans l’anéantissement du fascisme hitlérien et ses satellites, qui accumulaient victoires sur victoires en Europe occidentale et centrale. Fascisme qui avait été favorisé par les gouvernements impérialistes anglais, français et américains promoteurs de la politique vénéneuse « d’apaisement ». L’historiographie bourgeoise actuelle en dépit de ses silences complices, ses révisions et ses négations historiques ne peut cacher que ces trois « démocraties bourgeoises » favorisèrent le fascisme hitlérien pour détruire la patrie du socialisme.

Toutefois, la dialectique de la guerre 39-45 ne conduisit pas à la défaite du socialisme, mais à sa victoire et à son extension en Europe et en Asie. Dès 1945, le socialisme s’étend de l’Europe à l’Asie pour former le camp socialiste.

Trois ans à peine après la fin de la guerre victorieuse sur le fascisme, les menées hostiles du camp impérialiste contre le camp socialiste et les peuples épris de liberté se développèrent comme aux plus beaux jours du fascisme hitlérien, variété la plus agressive, la plus terroriste, la plus barbare et la plus chauvine du fascisme. Peine perdue puisque l’existence du camp socialiste a été un facteur déterminant dans la destruction de l’atroce et odieux système colonial.

En ce 108e anniversaire de la révolution d’Octobre 1917 il faut rappeler à la jeune génération que l’existence du camp socialiste, enfant de cette révolution, a été l’expérience la plus riche et la plus progressiste que l’humanité ait connue.

Que son idéal émancipateur n’a pas disparu avec la défaite du camp socialiste (engendré par le révisionnisme khroutchévien convertie en social-démocratisme gorbatchévien) bien au contraire ; il doit reprendre de la vigueur car les conditions historiques l’appellent ardemment. C’est pourquoi les travailleurs du monde entier doivent exprimer leur profond dévouement et affection envers les héros de la révolution d’Octobre que sont Lénine et son continuateur Staline.

Vive la révolution d’Octobre ; vive la naissance de l’URSS et du camp socialiste. A bas la contre-révolution gorbatchévienne fossoyeuse de l’expérience historique du socialisme.

Le 5 novembre 2025.

Salah Sakhri.

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