18 décembre 2025

La prison : la machine carcérale du capitalisme, fruit des inégalités et du pouvoir de classe

1. Un instrument de classe au service de la bourgeoisie
La prison n’est pas une erreur sociale ni une réponse neutre à la criminalité : elle est le produit direct des inégalités engendrées par le capitalisme. Comme l’a montré le philosophe Michel Foucault dans Surveiller et punir, la prison ne vise pas à réinsérer, mais à discipliner, normaliser et isoler.
D’un point de vue marxiste-léniniste, elle apparaît clairement comme un outil de domination de classe, destiné à protéger la propriété privée et l’ordre bourgeois.
Qui remplit les prisons ? Les pauvres, les prolétaires, les chômeurs, les précaires, les populations racisées. Les crimes des riches — crimes économiques, écologiques, sociaux — sont, eux, largement impunis (comme on l’a encore vu avec Sarkozy). La prison ne concerne pas les puissants : elle sert à gérer la misère qu’ils produisent.

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Ukraine : un collègue syndicaliste écrit à l’ICOR

Merci beaucoup pour votre solidarité prolétaire avec les mineurs ukrainiens.
On traverse actuellement la période la plus difficile depuis le début de la guerre. On n’a de l’électricité que 5 à 6 heures par jour. C’est vraiment dur. Un hiver rude et froid nous attend. Poutine est en train de détruire toutes les centrales électriques ukrainiennes avec des missiles. J’ai du mal à imaginer comment on va passer cet hiver.
Ma petite ville minière de Novovolynsk est située à l’ouest de l’Ukraine et n’est pas souvent touchée par les missiles. Mais nos collègues mineurs des régions de Donetsk et Dnipropetrovsk sont super proches du front, et les attaques de missiles et de bombes sur les mines sont super fréquentes. Ce qui est cool, c’est que tous les mineurs de la région de Dnipropetrovsk ont pu être sauvés après le bombardement de la mine.
J’ai du mal à exprimer l’opinion générale des mineurs ukrainiens. Mais tout le monde est d’accord pour dire qu’on a besoin de paix.

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18 décembre, UNE JOURNÉE SANS NOUS !!

Nous avons signé et nous participerons au rassemblement à République (Paris) partir de 14 heures. Les migrants sont une partie importante de la classe ouvrière. Aujourd’hui, avec le développement important de la précarité, de la pauvreté et de la fascisation les migrants sont les premières victimes de l’oppression capitaliste. De nombreuses raisons pour que les communistes révolutionnaires soient à l’avant-garde de la résistance.
18 décembre, UNE JOURNÉE SANS NOUS : si on s’arrête, tout s’arrête !
Ce pays ne marche pas sans immigré·e·s. Il n’existe pas sans l’immigration et en bénéficie à tous points de vue.
Ce n’est pas l’immigration qui le détruit, ce sont les politiques menées, le racisme et l’injustice.

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Retour de la COP30 au Brésil ; et les actions de l’ICOR

Mi-temps à la COP30, la conférence de l’ONU sur le climat au Brésil. C’était l’occasion de plus de 50 000 personnes pour une puissante manifestation au cours de laquelle des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreux autochtones, se sont déplacées à travers le centre de la ville de Belém avec des militants écologistes internationaux.
La « Marche pour le climat » a appelé à la fois à la défense des zones des communautés autochtones attaquées par les bûcherons et les prospecteurs d’or illégaux, et à des mesures sérieuses de protection de l’environnement. Ils ont appelé à la protection des peuples autochtones, de la forêt tropicale et à l’élimination progressive du charbon, du pétrole et du gaz, et s’abandonnent de plus en plus avec les promesses des gouvernements des États capitalistes et impérialistes, mais cela ne se reflète pas seulement dans la protestation de plus en plus forte. Parallèlement à la COP30, le « Sommet du peuple » avec des centaines d’organisations, de mouvements et de réseaux du Brésil et de l’étranger aura lieu sur le site de l’Université de Belém.

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Solidarité avec les Prisonnier·ère·s Politiques, les 20-21 décembre 2025 à Paris

Ceux et celles qui luttent contre les guerres impérialistes et l’armement, contre l’exploitation capitaliste, contre le fascisme, contre l’ordre patriarcal et contre le pillage de la nature, se heurtent à une terreur généralisée faite d’arrestations par les classes dominantes. À travers le monde, des centaines de milliers de prisonnières et prisonniers politiques sont privé·e·s de liberté et poursuivent, dans les conditions les plus dures, leur combat pour leurs idéaux.
L’isolement, la torture, le refus de soins et de libération, les interdictions de communication et d’autres violations de droits visent à briser et soumettre la volonté des détenu·e·s. De la Turquie-Kurdistan à la Palestine, de l’Inde à l’Iran, des États-Unis aux Philippines, du Pérou aux pays de l’Union européenne, partout dans le monde, les prisonnières et prisonniers politiques résistent à toutes les pressions en défendant leurs idéaux révolutionnaires et leur dignité humaine.

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COMMUNIQUE UPC MANIDEM Hommage a Anicet EKANE

Nous venons d’apprendre la mort de Anicet Ekane, Président du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (MANIDEM), mort survenue en détention arbitraire au Secrétariat d’Etat à la Défense (SED) à Yaoundé, après avoir été privé pendant plusieurs jours de son extracteur d’oxygène, du
matériel médical nécessaire ainsi que de l’accès indispensable et régulier à son pneumologue.
Pour l’UPC-MANIDEM, cet acte est constitutif d’une mise à mort volontaire. Il s’agit d’un crime d’Etat, d’un traitement inacceptable contre un Anicet Ekane qui a toujours été du combat pour les libertés, la justice
sociale, la souveraineté et la dignité du peuple kamerunais.

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