22 décembre 2024

Marche des Solidarités : « Où que l’on soit né.e – Solidarité ! »

L’UPML est de ceux qui depuis plusieurs années signons et participons à la « Marche des Solidarités ». Dans la situation politique actuelle, nous voulons construire, là où nous militons, des collectifs préparant cette Marche. La montée du racisme, le refus de la différence, le rejet de l’autre, le replis local, communautaire ou national ne peuvent constituer un rempart face au malaise général. Mais c’est ce que cherchent nationalisme et fascisme, face aux multiples crises qui assaillent le quotidien.

Notre engagement est plus que humaniste. Il est surtout idéologique et politique, pour la solidarité d’une classe prolétaire qui veut se donner un avenir collectif vers une autre société. Avec une conscience de classe nécessaire pour lutter pour nos intérêts propres, anti-capitaliste et pour le socialisme véritable. L’immigré, le migrant, l’étranger est notre frère de classe face à cette bourgeoisie qui veut nous diviser pour nous rendre impuissants.

La chute du gouvernement Barnier

Le gouvernement Barnier, mis en place seulement il y a trois mois et minoritaire à l’Assemblée nationale, a été renversé par une motion de censure. Votée majoritairement au parlement mercredi 4 décembre, surtout par les voix du Nouveau Front populaire et du Rassemblement National.
Barnier a déclaré sa démission et Macron est obligé de former un nouveau gouvernement, qui durera combien de temps ?? Les raisons de voter cette motion de censure à gauche et par l’Ultradroite voire fasciste sont tout à fait différentes. On y revient.
La chute du gouvernement fait à nouveau éclater au grand jour la crise politique. Elle se déroule sur fond de crise économique mondiale de surproduction et de concurrence accrue. Plus de 200 plans de licenciements et de fermetures d’entreprises sont annoncés, plus de 100 000 postes de travail seraient menacés.
Le budget de l’État, un budget de classe…

Il y a 100 ans, les ouvrières d’usines de sardines du Finistère étaient victorieuse

Leur lutte a été emblématique parce qu’elle a été organisée par des femmes qui ont mené une grève exemplaire et par leur action qui a marqué l’histoire du monde ouvrier.

Ces ouvrières d’usines de sardines du Finistère étaient surnommées les Penn sardin, tête de sardines en breton, en raison de leur coiffe si particulière qu’elles portaient pendant leur travail.

Elles vivaient dans une grande précarité avec des conditions de travail effroyables digne d’un livre de Zola, selon Charles Tillon. Leurs salaires étaient inférieurs à ceux des hommes et bien souvent la charge de la famille reposait sur leurs épaules. Les horaires de travail imposaient aux femmes d’être disponible à tout moment du jour et de la nuit.

Dès 4 heure du matin, résonnait le bruit des sabots des femmes courant dans les rues de Douarnenez pour se rendre à l’usine. En effet, dès qu’un navire sardinier revenait au port, les femmes devaient se rendre à l’usine, les sardines devant être préparées le plus vite possible. A cette époque la conservation par le froid industriel n’existait pas, les poissons devaient être travaillé dès leur arrivé.

Prolétaire, debout ! N° 37. Contre le racisme et le fascisme

La classe dominante demande le respect des « valeurs de la république », s’agite soi-disant pour « l’intérêt général », le Rassemblement National (RN) « pour l’intérêt supérieur du pays » et les partisans du régime actuel prônent le « patriotisme économique » et « l’esprit de boîte ».
Cette propagande marche encore, mais les faits sont têtus : confrontée à une vague de licenciements, aux délocalisations, à la baisse des salaires, à l’inflation, à la précarité, au démantèlement des services au public, la classe ouvrière et ses alliés sont de plus en plus conscients que ces mots creux ne servent qu’à masquer le pourrissement du régime. Ils multiplient les luttes et les formes de contestation du parlementarisme bourgeois qui offre à un parti fasciste et raciste, le RN, la mise sous tutelle du parlement et du gouvernement minoritaire.
De son côté le syndicat patronal, le MEDEF, demande à l’État encore plus de subventions – déjà 200 milliards – et de récupérer 60 Md dans les budgets des services publics et de la Sécu.

Résolution des comités consultatifs du Front uni sur les développements actuels

 Donald Trump a été élu président des États-Unis avec un programme fasciste. Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, partage avec lui la mégalomanie impérialiste de dominer le monde et l’univers. Profitons de cette occasion pour construire un Front uni encore plus fort !
 Luttons…
… contre le fascisme qui s’impose dans de plus en plus de pays !
… contre la guerre impérialiste qui multiplie les foyers de guerre, que ce soit en Ukraine, en Palestine, en mer de Chine méridionale, au Soudan ou ailleurs !
… contre la destruction brutale de l’environnement qui n’est pas combattue à la Conférence mondiale sur le climat COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, mais qui est poussée à l’extrême !
Le Front uni naît des luttes des travailleurs, des peuples opprimés, des femmes, des jeunes, des antifascistes et des anti-impérialistes du monde entier ! Nous soutenons l’union des travailleurs dans la lutte contre l’intensification de l’exploitation et de l’oppression, la destruction des emplois, les conditions de travail dangereuses et les salaires de misère !…

La libération de Georges Abdallah, c’est maintenant ou maintenant !

Manifestons pour exiger la libération immédiate de Georges Abdallah !
Samedi 30 novembre – 14h – à la Fontaine des Innocents. Métro Châtelet-les Halles
Le 15 novembre dernier, le Tribunal d’Application des Peines de Paris a entendu les 4000 soutiens solidaires réunis à Lannemezan le 26 octobre devant les « abominables murs » de ces « sinistres lieux » où est détenu Georges Abdallah durant désormais plus de 40 ans. Ils ont entendu l’écho de leur détermination sans faille à continuer le combat jusqu’à la libération de ce prisonnier d’exception.
Le 15 novembre dernier, le Tribunal d’Application des Peines de Paris a entendu l’amplification de la mobilisation et l’élan populaire pour la libération de Georges Abdallah qui désormais s’étend sur l’ensemble du territoire national et à l’international pour résonner d’une seule voix au cri de « libérez Georges Abdallah » comme ce fut le cas le 14 novembre dernier dans plus de 35 villes coordonnées dans l’action.
Le 15 novembre dernier, le Tribunal d’Application des Peines de Paris a entendu que cet élan solidaire initié à son origine il y a plus de 20 ans …