19 juin 2025

Appel à se mobiliser contre le salon du Bourget

Pendant ces quelques jours, 2500 exposants venus de 48 pays, puissances occidentales en tête, sont attendus pour y vendre leurs drones, bombardiers, missiles etc., autant d’armes qui finissent toujours par frapper des populations civiles et réprimer des peuples en lutte.
Ce salon accueillera des stands israéliens mais aussi de nombreuses firmes complices de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à travers le monde.
Parmi les entreprises françaises présentes, certaines participent directement au génocide à Gaza ou fournissent des composants militaires à la Russie : c’est le cas de Safran ou Thales, dont les composants sont intégrés à des drones qui ciblent les populations civiles palestiniennes comme ukrainiennes. En partenariat avec l’israélien Elbit, Airbus contribue aux programmes de surveillance de la Méditerranée pour le compte de Frontex. D’autres firmes françaises, comme Dassault ou KNDS, ont contribué à des crimes de masse au Yémen et arment des dictatures telles que l’Égypte et le Maroc. De son côté, l’aviation civile, mise en scène dans ce salon, se rend complice du système de déportation des exilé·es illégalisé·es. L’aéroport du Bourget y joue lui-même un rôle terrible en tant que lieu de départ de nombreuses expulsions.

ISRAËL-IRAN : nouvelle guerre locale qui pourrait bien se transformer en guerre mondiale.

Israël s’est procuré l’arme nucléaire illégalement et ne respecte pas les traités internationaux. Officiellement, Israël a lancé une attaque pour empêcher l’Iran de se fournir une arme nucléaire de façon secrète. C’est pourtèème ant exactement ce qu’a fait… Israël. Dès 1949, un an après sa création, l’Etat hébreu cherche à se doter de la bombe, mais les USA s’y opposent, pour éviter une prolifération nucléaire au Proche-Orient. Israël désobéit, et lance secrètement son programme dans le désert du Néguev, avec l’aide de la France.

Dette publique : perfusion pour le capital en crise, garrot pour les peuples

Ce n’est pas l’État qui est en faillite, c’est le capitalisme lui-même. Son moteur — le profit privé — cale. La baisse tendancielle du taux de profit, mise en valeur par K. Marx, n’est pas une théorie fumeuse : elle est une réalité historique qui s’impose à tous les capitalistes. Les taux de profit, en France comme ailleurs, s’érodent depuis les années 1970. Face à cette impasse, l’État bourgeois prend le relais : il s’endette pour maintenir artificiellement les profits.

L’État emprunte — mais pour quoi ? Pas pour investir massivement dans les hôpitaux, les transports gratuits ou le changement écologique global. Non. Il s’endette pour sauver les banques, financer les baisses d’impôts sur les entreprises, subventionner les grands groupes, garantir les dividendes. Chaque euro de dette supplémentaire est une avance sur le capital, une perfusion dans les veines du système.

Meurtre du camarade Basavaraj et de 27 maoïstes en Inde

Nous sommes profondément indignés par l’assassinat ciblé de 28 combattants maoïstes, dont le secrétaire général du Parti communiste indien (maoïste), le camarade Basavaraj, le 21 mai 2025. Ces combattants révolutionnaires ont été assassinés au cours d’une opération militaire appelée « opération Kagaar », qui a impliqué des dizaines de milliers de soldats et de policiers, malgré l’appel urgent des organisations démocratiques et progressistes du pays à des pourparlers de paix et le cessez-le-feu unilatéral en vigueur dans la région. Les révolutionnaires sont tristes de dire que la mort de ces combattants est une perte pour la lutte révolutionnaire en Inde.

les dockers de Fos font honneur à la classe ouvrière

Le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage. Et ce ne sont pas de vagues déclarations de paix ou de « diplomatie humanitaire » qui y changeront quoi que ce soit. Ce sont des actes, des ruptures concrètes, assumées, qui tracent une ligne de classe. À Fos-sur-Mer, les dockers CGT viennent de le faire. Ils ont dit non. Non au chargement de la mort. Non à la participation française à l’écrasement sanglant du peuple palestinien.

Trois conteneurs, remplis de pièces pour mitrailleuses et de tubes de canon, devaient partir pour Israël, via le port de Haïfa. Trois conteneurs de trop. Mercredi et jeudi, les dockers ont bloqué. Le navire Contship Era a levé l’ancre, direction Gênes, mais les armes sont restées à quai. Et c’est très bien ainsi. Voilà ce que signifie être du bon côté de l’Histoire. Voilà ce que signifie refuser la complicité avec un génocide en cours.

Le 14 juin , libérons Georges Abdallah !

Déclaration de GIA: Comme vous voyez, Camarades, les contradictions inter-impérialistes occupent ces jours-ci, le devant de la scène internationale et rien ne laisse supposer qu’elles vont atténuer de sitôt. Sur fond de crise globale du système capitaliste mondialisé, ces contradictions sont appelées à s’exacerber de plus en plus et à se propager au niveau planétaire. Force est de constater que le déclin relatif de l’hégémonie de l’impérialisme USA au niveau mondial le pousse dans sa fuite en avant vers plus d’agressivité vis-à-vis des autres pôles impérialistes et le pousse à déployer à l’échelle mondiale une suprématie expansionniste prédatrice et annexionniste. Trump est sérieux lorsqu’il menace d’annexer le Canada, et lorsqu’il annonce un plan pour « nettoyer »  Gaza et déporter les Palestinien.nes en Égypte et en Jordanie, il est tout aussi sérieux lorsqu’il annonce soutenir la colonisation israélienne de la Cisjordanie.
Camarades, les contradictions inter-impérialistes qui s’expriment en Europe pour le moment nous rappellent à tous qu’en l’espace d’un siècle le capitalisme jette l’humanité au bord d’une guerre mondiale pour la troisième fois…