NON au Service National Universel

Non aux guerres impérialistes, non au Service National Universel (SNU)

Nos lecteurs savent que, dès la fondation du Collectif national Non au SNU, l’Union Prolétarienne a participé et contribué à l’élaboration de sa première déclaration du Collectif et à sa diffusion. Depuis, nous poursuivons la lutte.

Voici une nouvelle prise de position, au nom du Collectif, faite à l’occasion du 11 novembre, anniversaire de la boucherie de 14/18. (voir le document plus bas). Cette déclaration du Collectif est positive et nous la soutenons avec une seule réserve : la question de la guerre en Ukraine. En effet, s’il est juste de condamné l’agression Russe contre le peuple ukrainien, nous ne pouvons soutenir le régime réactionnaire de Zélinsky qui interdit les syndicats des travailleurs et les partis politiques de gauche, interdit la liberté de presse, de manifester, de se rassembler et réprime toutes oppositions. Ce régime est soutenu, encouragé et armé par l’OTAN (USA et UE). L’Otan dans sa rivalité guerrière avec la Russie ne vise pas à la libération du peuple Ukrainien mais à sa domination, à son exploitation — les capitalistes français sont dans les premiers investisseurs en Ukraine: achat de terre, d’industries, de matières premières etc. …

Trump remporte les élections présidentielles américaines

 Même si l’analyse des résultats électoraux est encore en cours, on peut dire que la détérioration radicale de la situation sociale de la population américaine en raison de l’inflation et de la peur de perdre son emploi a été un thème majeur pour les électeurs. De même, le rejet de la politique de guerre du gouvernement Biden-Harris : soutien à l’armement de l’Ukraine et d’Israël. Sur ces deux thèmes, les promesses de Trump  d’« emplois sûrs » et « la fin de la guerre » en Ukraine ont fait mouche. Cependant il vise le démantèlement généralisé des systèmes sociaux entravent au libéralisme et veut mener une politique de guerre agressive contre l’Iran ou la Chine. Il veut réduire radicalement les mesures de protection de l’environnement, propage des images racistes et fascistes sur les migrants, menace d’expulsions massives et attise la panique face à la criminalité violente. Tout cela est lié à un anticommunisme des plus agressifs.
Risque aigu d’instauration d’une dictature fasciste…

18 DÉCEMBRE: JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT·E·S

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont effrayé·e·s par la montée du racisme et la perspective d’arrivée au pouvoir du RN à manifester ensemble autour de la journée internationale des migrant·e·s. Nous sommes nombreux et nombreuses. Bien plus que les racistes,beaucoup plus que les fascistes. Ne soyons pas invisibles. N’acceptons pas d’être atomisé·e·s. Ensemble nous sommes forts et fortes. Face au racisme et aux inégalités, affirmons notre humanité. Montrons concrètement que le racisme tue, divise et détruit tandis que l’égalité et la solidarité sont désirables.
Chaque fois qu’un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d’une famille, l’hébergement et la scolarisation des mineur.es,le quartier devient plus beau,plus fort,plus solidaire. Chaque fois qu’un lieu de travail ou un lieu d’étude se mobilise pour défendre un·e collègue ou un·e camarade,nous sommes plus forts et plus fortes pour lutter, ensemble, pour nos droits.

COP 16 : le capitaliste peut-il protéger la nature ?

COP 16 : l’économie capitaliste peut-elle protéger la nature ?
 Les promoteurs des « crédits biodiversité » à la COP16 jurent que donner une valeur monétaire aux écosystèmes permettra de les protéger. « Naïf », « absurde » et porteur de « dangers insurmontables », selon les écologistes qui s’y opposent.
Puisque l’économie capitaliste ravage le vivant sur Terre comme jamais auparavant, il suffirait d’intégrer le vivant dans l’économie capitaliste pour arrêter le massacre. La tentation de financiariser la nature pourrait quoi qu’il en soit franchi un cap décisif dans les prochains jours. Ce sera l’un des sujets scrutés par les participants à la COP16.
Les termes « crédits biodiversité » devaient notamment occuper les discussions. Ceux-ci consisteraient à évaluer le gain économique que représenterait la préservation ou la restauration de tel ou tel écosystème. Par exemple : la valeur du service écosystémique que représente la filtration de l’eau par une zone humide restaurée, la protection contre la submersion d’une mangrove que l’on renonce à détruire, etc. Les actions vertueuses en faveur de la protection de la biodiversité auraient ainsi une valeur monétaire, convertible en crédits que pourraient générer ou s’échanger les acteurs sur le marché….

La catastrophe environnementale mondiale a commencé !

« Depuis les années 1980, notre collectif de rédaction analyse le processus en cours qui sape l’unité entre l’homme et la nature sous le capitalisme. En 2014, nous avons publié le livre « Alerte à la catastrophe ! Que faire contre la destruction délibérée de l’unité de l’homme et de la nature ? ». Nous y avons démontré que la crise environnementale planétaire apparue dans les années 1970 était devenue une loi inhérente à l’économie de l’impérialisme. La condition décisive en était la nouvelle organisation de la production capitaliste internationale depuis les années 1990. Depuis lors, le mode de production est exclusivement axé sur le profit maximal et la domination du marché mondial. Sous la dictature des supermonopoles internationaux, il est lié, sous peine de disparaître, à l’exploitation abusive croissante de l’environnement naturel….

 Journée internationale pour l’environnement: 16 nov. 14h. à Rotterdam

Le 16 novembre, l’ICOR appelle dans le monde entier à la journée internationale de lutte pour l’environnement 2024. L’ICOR Europe soutient l’intervention de l’ICOR dans le cadre de la 29ème conférence climatique de l’ONU à Bakou/Azerbaïdjan. Le lieu même de la tenue de cette conférence dans un pays dont les principaux produits d’exportation sont le pétrole et le gaz naturel est une provocation.
L’extinction des espèces à elle seule est déjà dramatique : sur un total de 35.000 populations étudiées – dont des mammifères, des oiseaux, des poissons, des amphibiens et des reptiles – celles-ci ont diminué en moyenne de 73 pour cent au cours des 50 dernières années. Chaque jour, des inondations et des incendies de forêt dévastateurs atteignent des proportions inconnues. La catastrophe environnementale qui s’est installée fait irrémédiablement fondre les glaciers et monter le niveau des mers….