8 août 2025

Turquie/tremblement de terre et gouvernement Erdoğan

L’État turc fait état d’environ 50.000 morts, mais les informations indépendantes, les secouristes qui sont sur place et même les chercheurs disent que c’est beaucoup plus : au moins entre 100.000 et 150.000 morts. Il y a énormément de personnes ensevelies sous les décombres, et on ne sait pas combien de personnes sont encore là. Tous ces débris sont simplement enlevés par des pelleteuses et des chariots élévateurs. On ne les découvre que lorsqu’on voit des morceaux d’êtres humains qui, je dois le dire, sont jetés sur le côté comme des ordures.

De très nombreux migrants sont également concernés – des réfugiés de Syrie, d’Afghanistan, qui vivent en Turquie depuis des années – sur le sort desquels on ne dispose d’aucune information. Des rapports indiquent qu’environ trois millions de personnes doivent quitter leurs quartiers pour aller ailleurs, c’est-à-dire dans d’autres villes. On ne sait pas s’ils reviendront un jour. Mais nous – en tant que Confédération des travailleurs de Turquie en Europe – espérons que les gens retourneront dans leurs villes, car depuis des années, l’État turc, en particulier le gouvernement Erdoğan, essaie de déplacer les gens et d’installer à la place des partisans d’Erdoğan.

Turquie: les élections, point de vue du MLKP

Le 1er mai en Turquie et au Kurdistan Kurdistan du Nord cette année sera presque entièrement influencé par les élections du 14 mai. Le désir de la classe ouvrière de se débarrasser du l’AKP-MHP semble se manifester dans l’espoir d’une alternative bourgeoise dans les urnes.

Cependant, malgré l’espoir des réformistes de la gauche ouvrière pour le candidat présidentiel du bloc de la restauration bourgeoise, aucun bourgeois n’est moins hostile à la classe que l’autre.

Soudan, l’ICOR dénonce la guerre réactionnaire

Depuis le 15 avril, le Soudan connaît une escalade de la violence dans la capitale Khartoum, où les forces armées soudanaises, dirigées par le général al-Burhan, et les forces paramilitaires Rapid Support Forces dirigées par le général Hamdan, se sont livrées à un échange de tirs violent après plusieurs jours de tensions entre les deux forces armées.

G.I. Abdallah: pour la libération des prisonniers politiques

Il y a à peine deux semaines, de nombreuses activités ont été organisées en
Palestine et dans différents pays limitrophes et ailleurs, pour célébrer la « Journée de la
Terre ». Dans le même temps d’autres activités ont été développées pour animer la
« Journée Internationale du Prisonnier Révolutionnaire ». Aujourd’hui, nous voici
rassemblé«e»s de nouveau ici, comme d’autres le font ailleurs, afin de célébrer la «
Journée du Prisonnier Palestinien » et exprimer par-là même notre indéfectible solidarité
avec les Résistantes et les Résistants embastillé«e»s dans les geôles sionistes et soutenir
plus particulièrement les diverses initiatives de lutte en cours ces jours-ci, en vue
d’arracher aux griffes des criminels geôliers le Camarade Walid Dakka dont l’état de
santé est désormais alarmant.

Le SNU, une préparation à la guerre

Le SNU, une préparation à la guerre

Aujourd’hui, le gouvernement prévoit la généralisation du Service national universel, en le systématisant à tous les jeunes des classes de Seconde ou de Première CAP et en prenant sur le temps scolaire. Macron avait prévu d’annoncer début janvier le caractère obligatoire du SNU ; puis ce fut février, puis mars, maintenant en avril et juin … Depuis l’été dernier, le SNU est passé sous le contrôle conjoint du ministère de l’éducation nationale et celui des armées.

Nous avions dit et écrit, l’année dernière, sur ce blog et en lien avec des débats au sein du Collectif « Non au SNU »(dont l’UPml est membre depuis le début) que nous pensions qu’il devenait évident que la pratique des « stages » SNU et les prises de position des portes-paroles du gouvernement Macron montraient que l’État français s’engage de plus en plus une militarisation de la jeunesse en ayant pour objectif la préparation de la guerre.