24 octobre 2025

Crise politique et décomposition du régime bourgeois

Les racines de la crise: le système capitaliste lui-même
1. Travail contre capital
La contradiction fondamentale du système éclate : pour maintenir leurs profits, les capitalistes pressurent les travailleurs, réduisent les salaires, flexibilisent l’emploi, cassent les services aux publics.
Mais ce faisant, ils étouffent la demande, bloquent la consommation, provoquent chômage et misère. La société se scinde toujours plus entre une minorité parasitaire qui s’enrichit et une majorité exploitée qui s’appauvrit. L’ordre bourgeois devient instable, incapable de contenir la colère sociale que lui-même provoque.
2. Capital «national» contre capital mondial
Le capitalisme «français» est intégré au capitalisme impérialiste mondial. Les bourgeoisies «nationales» ne sont plus souveraines : elles obéissent aux marchés mondiales et à ses institutions : la Commission européenne, à la BCE, au FMI,….
Elles prétendent défendre tels intérêts nationaux tout en livrant ses entreprises, ses terres, son énergie et son industrie au capital international. Elles ne peuvent faire autrement, seul le profit guident leur investissement. De là naît la crise de légitimité politique: tous les discours mensongers qui se cachent derrière «l’intérêt national» ne sont plus crédibles.

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211 milliards ? On a r’trouvé l’pognon !

Le capitalisme n’est pas une dérive morale, mais un système. Ce ne sont pas seulement les patrons rapaces ou les politiciens corrompus qu’il faut accuser. Ce système n’est pas le produit de la méchanceté de quelques individus : il obéit à des lois économiques objectives. Le capitalisme est un mode de production fondé sur la recherche du profit privé, et cette logique le pousse à s’étendre, à concentrer le capital, à exploiter toujours plus.
Lénine l’avait montré : le capitalisme entre dans sa phase monopoliste — l’impérialisme — quand l’exportation de capitaux, la domination des banques et des grands groupes remplacent la libre concurrence des débuts. C’est cette phase que nous vivons aujourd’hui. 
Par la multiplication des échanges et des investissements, les capitaux s’exportent vers tous les continents. L’industrie s’étend, le nombre d’ouvriers explose à l’échelle mondiale. Le prolétariat est désormais lié dans la production internationale, mais aussi placé en concurrence d’un pays à l’autre.

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Sarkozy, des ministres « vertueux » et le vrai butin de la bourgeoisie

La presse s’emballe : Sarkozy, l’ancien président, a été condamné dans l’affaire libyenne pour association de malfaiteurs. Et il va aller en prison – du jamais vu ! Les faits sont trop têtus, l’accusation trop lourde : négocier avec un terroriste libyen accusé d’un attentat avec plus de 70 morts. Du fric pour financer la campagne présidentielle de Sarkozy contre une ’délicate’ intervention auprès de la justice pour blanchir le terroriste! Les médias donne la parole presque essentiellement à la droite qui s’insurge ! A commencer par Sarko lui-même qui parle de la « haine » de la justice qui l’aurait humilié la France, qu’il ira « complètement innocent » en prison « la tête haute ». La droite s’insurge contre la justice, le manque de preuves, la politisation de la jurisprudence… Marin Le Pen, tout comme Sarko dans ses discours la défenseuse d’une justice plus dure vole au secours du condamné.

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Visitez l’ICOR dans le Village du livre

L’UE et les monopoles internationaux s’engagent sans contrôle sur la voie
d’une catastrophe environnementale. Le conte de fées du « capitalisme vert
» et du « Pacte vert » est utilisé pour justifier l’énergie nucléaire, la consommation d’énergies fossiles, la dégradation des océans et les crimes environnementaux locaux afin de maintenir l’économie de profit dans tous les domaines et à tout prix.

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Prolétaire, debout ! n° 39 : On bloque TOUT !

Bayrou, c’est fini ! Tant mieux !
La confiance est rejetée et avec elle, son budget qui voulait faire les poches des pauvres (44 Md d’euros), continuer à enrichir les très riches et monopoles (200 Md de subventions par an) et creuser
le trou de la Sécu (88 Md en moins de cotisations sociales par an). Par contre le budget militaire aura doublé en 10 ans (64 Md) ! RESISTANCE !
La mobilisation doit durer pour porter ses fruits..Des assemblées populaires un peu partout en France mobilisent des milliers de personnes, réfléchissent aux revendications, aux objectifs et aux moyens de lutte. Elles rassemblent les membres les plus progressistes des partis et autres organisations de gauche, des syndicalistes, des exgilets jaunes, des anti fascistes et
anti militaristes. Ce mouvement
oppose la démocratie à la dictature
de la bourgeoisie. Le mouvement
sera notre force, s’il s’organise dans la durée…

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Et si on nationalisait McDo…

Quand on parle de nationalisations, beaucoup pensent aux grandes entreprises industrielles, aux banques, à l’énergie. Mais pourquoi s’arrêter là ? Pourquoi ne pas nationaliser… McDonald’s ?

L’idée peut sembler saugrenue. McDo, c’est le fast-food mondialisé, le symbole de la malbouffe et du capitalisme yankee. Pourtant, si on y regarde de près, la question mérite d’être posée. Car le problème n’est pas que des millions de gens mangent un Big Mac de temps en temps –  sa qualité nutritive pourrait interroger… Le problème, c’est que ces Big Mac enrichissent une poignée d’actionnaires, à travers le monde, siphonnant les richesses produites, tout en exploitant massivement une main-d’œuvre précaire et sans aucun respect écologique.

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