23 décembre 2024

Où est le pognon Bruno ?

Bruno Lemaire(de) a beau pleurer sur le « poids des dépenses publiques », et que le « tout gratuit ne peut pas durer », les aides sociales et publiques ne font que baisser depuis des années. Parallèlement, les recettes de l’Etat tendent à augmenter, entre autre avec une TVA qui profite d’une inflation record, qui vient remplir les caisses de l’Etat. Alors la question est la suivante : où est passé le pognon Bruno ? Réponse simple : au CAC40, mais comment ?

Nous ne sommes pas gouvernés par des bolchéviques, mais les entreprises n’ont jamais été autant perfusées par les finances publiques ! Résultat, on bosse et ils raflent la mise. Alors que la productivité (de notre travail) augmente, la bourgeoisie en veut encore plus. Au lieu de pouvoir dégager du temps libre, ils veulent nous faire bosser jusqu’à 70 ans, au lieu d’injecter de l’argent dans les services publics, on les dépouille…

SNU : c’est reparti pour la généralisation !

L’infâme loi dite « sur l’immigration », les violences policières, le productivisme qui détruit l’environnement, la volonté d’imposer l’uniforme à l’école, les appels incessants aux « réarmements », entrent dans ce cadre. Sans doute faut-il une riposte unitaire pour imposer d’autres choix : le collectif Non au SNU ! est disponible pour cela. Dans un premier temps, nous contactons les fédérations syndicales de l’Éducation nationale et Jeunesse et Sports, les organisations lycéennes et la Fédération des conseils de parents d’élèves. C’est une première étape, nous sommes ouverts à d’autres propositions.
Les collectifs locaux constitués dans plusieurs villes et départements ont des contours variés : telle organisation présente ici ne l’est pas là-bas, pour telle autre c’est l’inverse, une troisième est impliquée dans plusieurs collectifs locaux mais pas (encore) signataire de notre appel national : travailler ensemble avec nos diversités est une de nos forces : Non au SNU !

Prolétaires, debout ! n°32

Les macronistes, LR et RN ont fait semblant de ne pas être d’accord sur le fond, puis ensemble ont voté cette énième loi dégueulasse. Ces partis de la grande bourgeoisie ont répondu ensemble à la demande permanente du MEDEF : imposer encore plus de précarité, de réduction des droits élémentaires au séjour, au regroupement familial, aux prestations sociales et des bas salaires aux immigrés qu’ils soient ouvriers, employés, étudiants et autres travailleurs. Jeudi les médecins hospitaliers étrangers sous-payés (2000 euros / mois) sans lesquels le système de santé ne fonctionnerait pas étaient en grève. Les médecins français devraient les soutenir.

Le capitalisme, c’est la catastrophe !

De larges régions de France sont sous les eaux et c’est un phénomène à répétition — aujourd’hui, on en comprend les raisons. Elles sont liées au dérèglement climatique engendré par le développement anarchique du monde capitaliste. Mais que voit-on à la télé. Des gens affligés, en pleurs – ils ont souvent perdu leurs maison, pour laquelle ils ont économisé et travaillé pendant toutes leurs vies. Et rien sur les causes de tous ces malheurs et rien sur les luttes collectives a mener pour les combattre et éviter leur répétition.
Les média parlent de plus en plus de « premiers réfugiés climatiques » au sein de la France, des futurs migrants internes. De fait de plus en plus d’habitants commencent à réfléchir à quitter la région parce que les catastrophes risquent fort de se répéter dans l’avenir.

COP 28, la foire à l’énergie

La COP28 commence sous la présidence d’un patron de l’énergie, et c’est comme ça qu’il faut voir la chose : la COP n’est rien d’autre qu’un marché ou une foire où les acteurs de l’énergie viennent vendre leur « techno ». Macron veut vendre de la centrale nucléaire, le cheikh Abdul du pétrole, Daikin des pompes à chaleurs réversibles…c’est parti mesdames messieurs, faites votre choix, deux pour le prix d’un.
On aimerait en rire si la situation climatique n’était pas aussi dramatique, mais le fait est là. Les COP sont un forum de vente peint de vert.

Socialisme ou barbarie

L’humanité est plongée dans le capitalisme, ses contradictions et ses effets désastreux. Autrefois invisibles ou trop lointains, voilà que les pays « riches » se confrontent désormais à des incendies hors-norme[i] et des coupures d’eau[ii], pour ne citer que ça, jadis réservés aux pays « pauvres » ou en voie de développement. Pays pauvres qui eux, à la grande surprise des défenseurs du libéralisme (autre mot donné au capitalisme pour continuer à en exploiter le sens sans user du mot) voient le taux de famine augmenter, et encore plus vite qu’ailleurs, preuve que le ruissellement est un mythe. La production, la distribution et la commercialisation des denrées alimentaires, toutes régies par les mêmes lois capitalistes ne trouvent pas de rentabilité à nourrir dignement prêt d’un tiers de l’humanité[iii].