16 août 2025

Algérie: le Pads un espoir vite éteint.

Au vu de l’absence d’articles (le dernier sur le site Internet remonte au mois de septembre 2024) du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (Pads) on peut penser qu’il n’existe plus. Or, son silence peut être vu comme une attitude malhonnête envers le mouvement ouvrier et communiste international. Surtout qu’il se présentait devant les communistes du monde entier comme le représentant qualifié de la classe ouvrière algérienne. Ce qui doit pas nous empêcher de donner notre avis sur ce qu’il a fait ou n’a pas fait pour éviter sa disparition.

Rappelons que le Pads est né en mars 1993, après que les renégats du communisme eurent liquidés en janvier de cette année le parti communiste algérien appelé Parti de l’Avant-Garde Socialiste (Pags). On se doit de s’interroger sur la facilité avec lequel ces renégats (gorbatchéviens) purent le liquider dans la foulée du renversement contre-révolutionnaire du camp socialiste. Si, cela a pu se produire c’est sans doute que le Pags était miné et gangrener par l’opportunisme en général.

Nous devons signaler que la fondation du Pads ne résultait pas d’une décision prise par un congrès, mais de celle de camarades issus du défunt Pags. La pratique a montré que c’était une décision précipitée du fait que les fondateurs ne se donnèrent pas le temps et les moyens d’élaborer un véritable plan d’organisation du Parti.

Déclaration de l’ICOR sur la situation au Congo

L’assaut des unités spéciales de troupes rwandaises sur la ville de Goma dans la République démocratique du Congo n’a été possible qu’avec le soutien d’un équipement sophistiqué fourni par les puissances occidentales. La situation actuelle dans l’est du Congo replonge de nouveau la région dans un cycle de violence inouï.
Les masses congolaises sont prises dans un étau et leur situation devient de plus en plus intenable. A partir du 25 décembre, Goma, avec sa population de plus d’un million d’habitants, vient de s’ajouter aux centaines de milliers de personnes qui errent déjà dans la jungle des localités environnantes, fuyant les bombardements et les vexations de toutes parts. Toutes les voies d’approvisionnement en produits de première nécessité sont coupées, y compris l’eau et l’électricité pour cette ville, aujourd’hui coupée du monde extérieur….

ICOR – Développements au Moyen-Orient : opportunités, risques, défis et tâches

La glorieuse bataille du déluge d’Al-Aqsa marque un tournant décisif dans la lutte du peuple palestinien pour la libération et le retour sur sa terre historique de Palestine. La victoire historique remportée par les masses palestiniennes – grâce à leur détermination, leur patience, leur résilience et leurs sacrifices – sous la direction des factions de résistance combattantes, soutenues par la résistance arabe au Liban et au Yémen et soutenues par les forces progressistes du monde entier, est désormais confrontée à une série de défis visant à la saper et à l’empêcher d’accumuler ses résultats et ses impacts aux niveaux arabe et international. Dans ce contexte, l’appel du président des États-Unis à déplacer le peuple palestinien de sa patrie est une escalade dangereuse.

Le Front Uni — United Front et la Marche des Solidarités

La MARCHE DES SOLIDARITÉS se bat contre le racisme et les discriminations sous toutes leurs formes, contre le colonialisme et combat le fascisme. Elle défend l’égalité des droits de toutes et tous sans différence d’origine, de nationalité ou de religion. Elle revendique la régularisation de tous et toutes les sans-papiers, la liberté de circulation et d’installation, l’accès sans condition à l’éducation, au logement et à la santé, la fermeture des centres de rétention, la fin des violences policières.
La MARCHE DES SOLIDARITÉS repose sur l’implication centrale des personnes immigré.es et racisé.es et de leurs formes d’auto-organisation (notamment les collectifs de sans-papiers et de mineur.e.s isolé.e.s en lutte). Elle cherche à construire l’unité de toutes et tous sur les lieux de travail, les lieux de vie et les quartiers, la lutte collective et la solidarité

Résolution de l’ICOR sur l’accord de cessez-le-feu à Gaza

L’ICOR salue l’accord de cessez-le-feu et félicite le peuple palestinien et la résistance palestinienne. Cet accord met fin, au moins temporairement, aux souffrances des Palestiniens qui ont subi le génocide le plus odieux et le plus barbare, qui a entraîné la mort de bien plus de 50.000 personnes innocentes, difficilement dénombrables, et blessé 100 000 personnes, et qui a mené au déplacement forcé de 1,5 million de personnes et à la destruction de 2 millions de maisons, de tous les hôpitaux, mosquées, ponts et routes, et a presque rayé Gaza de la carte.
Cet accord a été accueilli avec joie par les Palestiniens, et les images et vidéos des Palestiniens célébrant l’accord et soutenant la résistance lors de la libération des otages à Gaza et accueillant les prisonniers libérés en Cisjordanie sont la preuve de l’accord positif et de la satisfaction du peuple opprimé palestinien.

Le « Grand Israël » ? — l’équilibre impérialiste mondial est-il rompu ?  (Partie 1)

Jusqu’en 2022, le bloc du G7 dirigé par les États-Unis, malgré ses revers en Irak, en Syrie et en Afghanistan, avait une nette suprématie en Asie occidentale, s’appuyant sur Israël et les pays néo-impérialistes subordonnés au G7, à savoir l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et la Turquie, membre de l’OTAN. En revanche, le bloc dirigé par la Chine autour des pays du BRICS ne pouvait s’appuyer que sur l’Iran comme avant-poste. Depuis lors, un important transfert de pouvoir s’est opéré en faveur du bloc dirigé par la Chine :
Neuf mois avant le 7 octobre 2023, l’Arabie saoudite et presque tous les États du Golfe étaient admis comme partenaires de dialogue de l’« Organisation de coopération de Shanghai » (OCS) dirigée par la Chine et la Russie, l’Iran en devenait même membre à part entière. Six mois avant le 7 octobre, l’impérialisme chinois réussit un autre coup politique important : à Pékin, l’Arabie saoudite et l’Iran, sous la direction de la Chine, convenaient de normaliser leurs relations après des décennies d’hostilité mortelle attisée principalement par les États-Unis. Avec toute une série de conséquences immédiates ; entre autres, le régime syrien d’Assad (tombé depuis lors) est réintégré dans la Ligue arabe – c’était la fin définitive des rêves du G7 de changement de régime en Syrie. En août 2023…