1 septembre 2024

Le débat est ouvert -2

Il existe aujourd’hui et notamment après le coup de Trafalgar de la dissolution de l’assemblée nationale, un débat parmi les révolutionnaires pour qualifier la situation actuelle. Il est en effet nécessaire de définir où nous en sommes des rapports de force dans la lutte des classes en France pour déterminer notre place face à la bourgeoisie. Face à la bourgeoisie, on est contre ! Bien sûr, mais de quelle bourgeoisie parle t-on aujourd’hui ? De l’électorat bourgeois des 20 % (*) qui veut maintenir son niveau de vie rivé au capitalisme et à son dernier stade, l’impérialisme, atteint dans tous les pays d’Europe ? Cette bourgeoisie qui vote un coup pour Macron, un coup pour Glucksmann et qui est en fait pour le statu quo en France et partout ailleurs, y compris en Palestine ? Ou bien de l’électorat des 40 %, encore plus à droite qui se retrouve dans l’orbite du RN et ne vise qu’à un Etat plus répressif, protectionniste et xénophobe ?

Le débat est ouvert -1

Débat:
Chers camarades,
je suis en partie d’accord avec votre analyse des résultats électorales des européennes. D’accord sur le vote « anti-Macron », sur le dégoût de la politique bourgeoise et sur le niveau de conscience de classe insuffisant pour voir que Macron/Renaissance et Bardella/RN servent les mêmes maîtres, le capital monopoliste. Enfin j’apprécie votre attitude critique par rapport au « Nouveau front populaire » qui crée des espoirs sans tirer les leçons négatifs du passé. Il se brisera très probablement aussi vite que le NUPES il y a deux ans. Et surtout qui ne ressoudera pas le problème ni du capitalisme ni du fascisme menaçant.
Mais je  ne suis pas d’accord avec le paragraphe qui me semble contradictoire et ambiguë…

Après les élections : Le début d’une nouvelle crise sociétale ?

Voici quelques réflexions sur la situation actuelle en France. Nous vous les soumettons et nous attendons vos commentaires, critiques et réflexions.

Après les élections :

Le début d’une nouvelle crise sociétale ?

Les résultats des élections de dimanche soir ont été un coup de tonnerre et encore plus l’annonce de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer des élections anticipées pour fin juin !

Le résultat des élections montre avant tout une crise et un large rejet des institutions et de la politique bourgeoise surtout au niveau national mais aussi européen. Ce qui peut se transformer en une nouvelle crise sociétale.

Environ 48,5 % des inscrits se sont abstenus, surtout dans les régions ouvrières où l’abstention a atteint 60 % voire plus. Depuis dimanche soir, des manifestations et des réunions publiques ont lieu quotidiennement dans les grandes villes, et le week-end prochain, la mobilisation sera massive – surtout contre l’ultra-droite du Rassemblement national (RN), mais aussi contre Macron !

Ces élections sont avant tout une défaite du gouvernement Macron avec ses innombrables crises, avec sa politique de droite, ses attaques contre les retraites, l’appauvrissement de la population, la défense du nucléaire, sa politique de guerre et de répression…

A propos de l’Union Européenne, ce qu’il faut savoir ! (partie 2)

Seconde partie de l’article
L’UE humaniste ? Sociale ? Démocratique ?
Voyons ce qu’il en est. La Commission européenne (CE) de l’UE définit, tous les ans, les « Grandes Orientations de Politique Économiques » (les « GOPÉ ») ; ces orientations sont construites à partir et avec les États de l’UE ; et en particulier avec les États les plus puissants Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie….
Ces Grandes Orientations sont recommandées (certains disent : imposées) chaque année par la Commission européenne et elles sont devenues de véritables instruments de contrôle : La CE surveille l’application des GOPÉ grâce aux informations fournies par les États.
On voit bien ainsi que les États (France, Allemagne, Hollande, Belgique, etc.) sont totalement impliqués dans les décisions dites de Bruxelles (en fait de la Commission Européenne)!

A propos de l’Union Européenne, ce qu’il faut savoir ! (partie 1)

Première partie d’un article: 
Une brève histoire de l’UE
La Communauté économique européenne à 6 États, fondée en 1957, était une alliance d’impérialistes individuellement trop faibles pour rivaliser avec les grands impérialistes. Après l’effondrement de l’Union soviétique en 1990, les dirigeants de l’UE ont formulé des prétentions à devenir la première puissance économique du monde.
Avec plus de 500 millions d’habitants (y compris la Grande-Bretagne), l’UE est l’une des plus grandes zones économiques du monde. En 1997, le traité d’Amsterdam a créé le principe de l’intégration progressive qui, avec la naissance d’une zone euro, permettait aux grands pays de faire progresser l’intégration dans certains domaines. En 2000, le Traité de Lisbonne avait pour objectif ambitieux de devenir la première puissance économique mondiale. En 2003, la “stratégie européenne de sécurité” (SSE) a visé officiellement à établir l’UE en tant qu’acteur mondial et à mettre en œuvre une stratégie politique, économique et militaire d’expansion. Cette expansion a été initialement mise en œuvre avec un développement progressif de l’UE à 28 États. …. Les monopoles de l’UE étaient alors très intéressés par l’Ukraine : ses ressources minérales et ses vastes zones agricoles. On voit aujourd’hui jusqu’où cela a été : à la guerre….

Déclaration sur l’UE de la Coordination européenne de l’ICOR

A propos des élections européennes    Mai 2024
Du 6 au 9 juin, les élections du Parlement européen auront lieu dans les 27 États membres de l’UE et leurs 448,4 millions d’habitants. Les organisations de l’ICOR des pays de l’UE et d’Europe utilisent le débat social qui en découle pour lancer le mot d’ordre :
Organisons-nous contre la droitisation, la réaction, le fascisme et la destruction de l’environnement – luttons pour le socialisme !
En ces temps de grande contradiction sociale, on voit que les masses populaires se détachent des partis bourgeois et du parlementarisme. L’organisation révolutionnaire mondiale ICOR renforce la protestation progressiste de gauche de la classe ouvrière et des masses populaires contre une politique de l’UE consistant à reporter sur leur dos le poids de la crise et de la guerre. Elle profite du centenaire de la mort du grand révolutionnaire V.I. Lénine pour former une opinion scientifique et socialiste en lien avec la coordination et la coopération des luttes ouvrières, des luttes écologiques, des petits et moyens paysans, des femmes de la base et de la jeunesse rebelle.