20 août 2025

COP 16 : le capitaliste peut-il protéger la nature ?

COP 16 : l’économie capitaliste peut-elle protéger la nature ?
 Les promoteurs des « crédits biodiversité » à la COP16 jurent que donner une valeur monétaire aux écosystèmes permettra de les protéger. « Naïf », « absurde » et porteur de « dangers insurmontables », selon les écologistes qui s’y opposent.
Puisque l’économie capitaliste ravage le vivant sur Terre comme jamais auparavant, il suffirait d’intégrer le vivant dans l’économie capitaliste pour arrêter le massacre. La tentation de financiariser la nature pourrait quoi qu’il en soit franchi un cap décisif dans les prochains jours. Ce sera l’un des sujets scrutés par les participants à la COP16.
Les termes « crédits biodiversité » devaient notamment occuper les discussions. Ceux-ci consisteraient à évaluer le gain économique que représenterait la préservation ou la restauration de tel ou tel écosystème. Par exemple : la valeur du service écosystémique que représente la filtration de l’eau par une zone humide restaurée, la protection contre la submersion d’une mangrove que l’on renonce à détruire, etc. Les actions vertueuses en faveur de la protection de la biodiversité auraient ainsi une valeur monétaire, convertible en crédits que pourraient générer ou s’échanger les acteurs sur le marché….

La catastrophe environnementale mondiale a commencé !

« Depuis les années 1980, notre collectif de rédaction analyse le processus en cours qui sape l’unité entre l’homme et la nature sous le capitalisme. En 2014, nous avons publié le livre « Alerte à la catastrophe ! Que faire contre la destruction délibérée de l’unité de l’homme et de la nature ? ». Nous y avons démontré que la crise environnementale planétaire apparue dans les années 1970 était devenue une loi inhérente à l’économie de l’impérialisme. La condition décisive en était la nouvelle organisation de la production capitaliste internationale depuis les années 1990. Depuis lors, le mode de production est exclusivement axé sur le profit maximal et la domination du marché mondial. Sous la dictature des supermonopoles internationaux, il est lié, sous peine de disparaître, à l’exploitation abusive croissante de l’environnement naturel….

 Journée internationale pour l’environnement: 16 nov. 14h. à Rotterdam

Le 16 novembre, l’ICOR appelle dans le monde entier à la journée internationale de lutte pour l’environnement 2024. L’ICOR Europe soutient l’intervention de l’ICOR dans le cadre de la 29ème conférence climatique de l’ONU à Bakou/Azerbaïdjan. Le lieu même de la tenue de cette conférence dans un pays dont les principaux produits d’exportation sont le pétrole et le gaz naturel est une provocation.
L’extinction des espèces à elle seule est déjà dramatique : sur un total de 35.000 populations étudiées – dont des mammifères, des oiseaux, des poissons, des amphibiens et des reptiles – celles-ci ont diminué en moyenne de 73 pour cent au cours des 50 dernières années. Chaque jour, des inondations et des incendies de forêt dévastateurs atteignent des proportions inconnues. La catastrophe environnementale qui s’est installée fait irrémédiablement fondre les glaciers et monter le niveau des mers….

Déclaration ICOR : écologie et lutte des classes

L’ICOR, qui est engagée dans l’internationalisme prolétarien, reconnaît les effets dévastateurs des catastrophes climatiques aggravées par le capitalisme. Les récentes inondations dans le Rio Grande do Sul et les inondations au Kenya ainsi que la sécheresse en Afrique du Sud sont des exemples de la catastrophe écologique globale commencée. Ses phénomènes touchent tous les continents : les météos extrêmes, la disparition brutale des espèces, la destruction de la couche d’ozone et des forêts, etc. L’organisation rejette l’idée que ces catastrophes ne sont que des effets conséquents naturels et non provoqués par des actions humaines, et pointe du doigt l’exploitation capitaliste de la nature comme cause et facteur aggravant.
Nous expliquons :….

Jeux Olympiques : le grand Saccage 2024

Jeux Olympiques : le grand Saccage 2024
Nous sommes entré-e-s en résistance face aux saccages écologiques et sociaux que provoquent les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Nous, habitant-e-s de Seine-Saint-Denis et de ses alentours, associations et collectifs, sommes rassemblés pour défendre les espaces où l’on vit, où l’on habite, où l’on se rencontre, où l’on tisse des liens et ou l’on s’amuse, menacés par la préparation et la tenue de ces jeux.
Les chantiers des JO ont commencé malgré la crise sanitaire et les résistances locales, et les retards accumulés accélèrent leurs cadences et dégradent les conditions de travail.. Les conséquences sont nombreuses : quartiers irrespirables (accélération de la bétonisation et de la pollution), inabordables (spéculation immobilière, entraînant l’expulsion des pauvres et des modestes), policés (imposition des normes des investisseurs et du tourisme, surveillance et répression), implantation de grandes enseignes, réduction des espaces publics et des parcs, disparition d’espèces protégées, … et la liste est encore longue….

Lettre d’info 16 du Front uni : bilan des 3 derniers mois

Nous vous écrivons aujourd’hui après des semaines riches en événements et en activités des organisations membres du Front uni, notamment à l’occasion de la Journée de la Nakba le 15 mai, à laquelle le Front uni avait appelé sous le slogan « Aujourd’hui, nous sommes tous des Palestiniens » et toujours solidaires du peuple palestinien contre le génocide brutal perpétré par Israël, à l’occasion du 1er Mai, des journées de lutte contre le fascisme et la guerre les 8 et 9 mai.
Nous avons reçu des rapports et des photos d’activités auxquelles ont participé des organisations de l’United Front (UF) à l’occasion de la Journée de la Nakba en Inde, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Belgique, en Grèce, en Italie et au Népal. A Bruxelles, une manifestation européenne, à laquelle ont participé une délégation d’ICOR et de l’UF de France et d’Allemagne, a rassemblé 40.000 personnes. « Stand by Me Lesbos », [Lesbos est une Île grecque où il y a un grand camp de réfugiés] l’une des organisations qui vient de déposer une demande d’adhésion à l’UF, a rapporté qu’avec sa participation active, 53 médecins de Lesbos sont descendus dans la rue le jour de la Nakba. Ils réclament : « Arrêtez maintenant le génocide du peuple palestinien ». « Les médecins de Lesbos ne peuvent pas rester les bras croisés face au génocide perpétré par l’État d’Israël à Gaza » …