Russie : le drapeau rouge souillé par l’impérialisme

La bourgeoisie russe — en particulier sa fraction militaro-impérialiste — adore jouer avec les symboles de l’URSS : hymne soviétique remixé, drapeau rouge agité au front, portraits de Staline dans les défilés, appels à la « Grande guerre patriotique » contre le « fascisme ukrainien » ;… Ce recyclage est une arnaque idéologique, une instrumentalisation délibérée pour donner à son impérialisme un vernis de légitimité populaire. Elle vole les symboles d’un État socialiste et ouvrier qu’elle a elle-même détruit.
La Fédération de Russie n’est pas l’héritière de l’URSS, elle est son bourreau. Ce sont les oligarques russes, les généraux, les bureaucrates du KGB — dont Poutine est l’un des plus purs produits — qui ont méthodiquement liquidé l’économie socialiste, vendu les richesses nationales à la mafia capitaliste, écrasé les droits sociaux, réprimé les communistes, et noyé dans le sang les tentatives de résistance (de la Tchétchénie à la Sibérie).

Deux salles deux ambiances !

Sarkozy libre, Georges Ibrahim Abdallah en cage : deux justices, deux classes, une même imposture. Voilà que le nain de la Vème, Nicolas Sarkozy, déjà coutumier des procès et des magouilles d’appareil, vient de bénéficier d’un aménagement de peine sous bracelet électronique. Motif : son âge, sa santé, sa stature d’ancien président. Une « clémence » que la bourgeoisie réserve à ses serviteurs les plus loyaux. Mais pendant ce temps-là, Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste arabe, reste enfermé, depuis plus de 40 ans, dans les geôles françaises. Deux parcours, deux crimes, deux poids, deux mesures. Et une seule vérité : la justice française est celle de l’ordre bourgeois, colonial et impérialiste.

Nakba, effacez moi tout ça !

Depuis le début de la dernière décennie, les équipes du ministère de la Défense ont fouillé les archives locales et retiré un grand nombre de documents historiques afin de dissimuler les preuves de la Nakba.
Il y a quatre ans, l’historienne Tamar Novick a été choquée par un document qu’elle a trouvé dans le dossier de Yosef Vashitz, du département arabe du parti de gauche Mapam, dans les archives Yad Yaari à Givat Haviva. Le document, qui semblait décrire les événements qui ont eu lieu pendant la guerre de 1948, commençait ainsi :
« Safsaf [ancien village palestinien près de Safed]: 52 hommes ont été
capturés, ligotés les uns aux autres, une fosse a été creusée et ils ont été
abattus. 10 étaient encore en train de convulser. Des femmes sont venues, implorant notre pitié. Trouvé corps de 6 hommes âgés. Il y avait 61 corps. 3 cas de viol, dont un à l’est de Safed, fille de 14 ans, 4 hommes tués par balle. Ils ont coupé les doigts d’un d’entre eux avec un couteau pour lui voler une…

ICOR Europe: Halte au programme de réarmement de l’impérialisme européen

La Commission européenne se présente hypocritement comme une « force de paix » et poursuit un gigantesque programme d’armement de 800 milliards d’euros. Dans une « coalition des volontaires », le sommet européen du 6 mars a décidé, avec 26 États (sans Orban, la Hongrie), de poursuivre son soutien sans réserve au régime de Zelensky, y compris par des livraisons massives d’armes. Dans une deuxième déclaration, 27 chefs d’État et de gouvernement (avec Orban, la Hongrie) ont décidé de s’engager sur la voie du « réarmement de l’Europe… ». Début mars, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé un « plan de réarmement de l’Europe » de plusieurs centaines de milliards d’euros, incluant un assouplissement des règles d’endettement. Il s’agit de la réponse impérialiste de l’UE à l’effort solitaire et agressif de l’impérialisme américain mené par le nouveau président Trump. Un fascisme soutenu par des milliardaires et des monopoles. Cette politique étrangère ouvertement agressive de l’impérialisme américain représente une nouvelle qualité. Elle vise impitoyablement à renforcer les États-Unis, en ciblant leur principal adversaire, la Chine, sur les plans économique, politique et militaire. Le réarmement massif de l’UE va de pair avec l’escalade de sa guerre contre les migrants et les réfugiés. De nombreux pays de l’UE criminalisent ceux qui fuient les guerres, la pauvreté et l’exploitation impérialiste, souvent provoquées ou intensifiées par ces mêmes puissances.

Journée mondiale contre le racisme et le fascisme : un premier bilan

La Marche des Solidarités, qui a lieu chaque année, n’avait jamais connu une telle ampleur. Et malgré la propagande ennemie qui cherche à imposer la résignation, ces manifestations ont fait le plein. À Nantes, le cortège contre le projet de Centre de Rétention était particulièrement dynamique. À Paris, un gros dispositif policier a agressé la fin de la manifestation. Dans beaucoup de petites villes éloignées de l’attention médiatique, des centaines de personnes se sont retrouvées ensemble pour la justice et l’égalité. La réussite de la mobilisation du 22 mars 2025 sera un tremplin pour bâtir une riposte massive et offensive, qui n’a jamais été aussi nécessaire.

Alex : Présumé coupable !

Comme si cela ne suffisait, nous venons d’appendre la suspension, pour une durée de 4mois,  d’Alex de son poste dans la fonction publique.Ceci alors même qu’il n’a pas encore été entendu par la justice et qu’il n’est donc pas encore jugé. C’est un viol flagrant de la présomption d’innocence et une tentative de mise au pas de toute forme de contestation. Rappelons qu’Alex est dans cette situation pour avoir exprimer avec force ses convictions politiques nous sommes donc bien loin d’actes criminels. L’État a donc transmis l’information aux services académiques qui ont pris la décision politique de suspendre le militant. L’État viole ouvertement la base de sa justice dont la présomption d’innocence est un pilier. Nous assistons depuis des années au retour des lettres de cachets et au bon plaisir du Roi. La justice n’étant plus que là pour légitimer la toute puissance du pouvoir exécutif. C’est une véritable négation de l’esprit des Lumière, et de tout l’héritage Révolutionnaire dont la République se réclame elle-même.