24 décembre 2025

Le budget 2026, LFI et le réarmement de la France

« La France insoumise » (LFI) est souvent présentée comme un parti radical, pacifiste, voire « d’extrême gauche » par ses adversaires. Il est vrai que certaines prises de position de ses député·es peuvent parfois surprendre, voire séduire. Dans un contexte de militarisation accélérée et de montée du patriotisme guerrier, nous avons voulu examiner de près ce que ce parti parlementaire dit réellement du « réarmement de la France. »

Dans la préparation du budget 2026, LFI s’oppose officiellement à l’augmentation des crédits militaires proposée par le gouvernement. Très bien. Mais cette opposition repose sur un argument pour le moins révélateur : ces crédits seraient insuffisants pour répondre aux « défis actuels ». Autrement dit, LFI n’en veut pas moins, mais davantage.

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Fascisation : la bourgeoisie laisse tomber les masques

La bourgeoisie impérialiste n’avance jamais seule derrière son masque démocratique. Elle vient toujours flanquée de trois compagnes : la régression, la réaction et la fascisation. À chaque fois que ses « affaires » vont mal, que la concurrence s’aiguise, que son taux de profit s’effondre, que la plus-value se fait plus dure à extorquer, la bourgeoisie dévoile sa véritable nature : prédatrice, violente, décadente.
Nous y sommes. Pas dans une hypothèse, pas dans un futur à craindre mais une réalité déjà à l’œuvre.

Depuis 1945, elle avait concédé une série d’acquis sociaux, non par grandeur d’âme, mais par nécessité historique : menace révolutionnaire, reconstruction, rapport de forces défavorable.
Ce compromis, même minimal, était devenu pour elle un poids, un frein.
Aujourd’hui elle veut solder les comptes.

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La 3ème Internationale Communiste et le fascisme

Dans les conditions de la crise économique extrêmement profonde, de l’aggravation marquée de la crise générale du capitalisme, du développement de l’esprit révolutionnaire dans les masses travailleuses, le fascisme est passé à une vaste offensive.
« La bourgeoisie dominante cherche de plus en plus le salut dans le fascisme, afin de prendre contre les travailleurs des mesures extraordinaires de spoliation, de préparer une guerre de brigandage impérialiste, une agression contre l’Union Soviétique, l’asservissement et le partage de la Chine et sur la base de tout cela de conjurer la révolution.
Les milieux impérialistes tentent de faire retomber tout le poids de la crise sur les épaules des travailleurs. C’est pour cela qu’ils ont besoin du fascisme.

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Le capitalisme sécuritaire et la dérive fascisante

L’enquête de France-info sur la vidéosurveillance algorithmique (VSA) met à nu une réalité fondamentale : l’État bourgeois, en crise, renforce son appareil répressif et technologique. Ce mouvement n’est pas sans rappeler certains mécanismes utilisés par l’Allemagne nazie pour stabiliser son pouvoir. Il ne s’agit évidemment pas de dire que la France d’aujourd’hui est l’Allemagne de 1933 ; il s’agit de montrer que les logiques du capitalisme en crise peuvent engendrer des formes similaires de contrôle, de surveillance et de normalisation autoritaire.

1. L’opacité comme outil de domination : un trait constant des régimes autoritaires

France-info décrit une “énorme opacité” : caméras déployées discrètement, algorithmes non documentés, marchés publics cachés, absence de débat. Le secret est systémique.

Dans l’Allemagne nazie, les dispositifs policiers (Gestapo, informateurs, fichages) fonctionnaient déjà selon ce principe : rendre la surveillance omniprésente mais invisible, afin de briser la résistance par la peur du regard. Aujourd’hui, on remplace les indicateurs humains par des réseaux neuronaux, mais la logique reste la même : produire un climat où le peuple se sent observé sans pouvoir observer le pouvoir.

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Sainte-Soline – Verdun : quand le capital pourrissant prépare le fascisme

Le capital n’a plus besoin de se cacher : ses soldats filment leurs propres crimes.

Tirs tendus interdits ?
Ordres illégaux répétés par la moitié des escadrons ?
Blessés graves abandonnés dans un nuage de gaz ?
Images ignorées par l’IGN, aucune poursuite lancée, aucun gendarme interrogé ?

La réalité saute au visage : l’État bourgeois protège ses hommes parce qu’ils accomplissent exactement ce qu’on leur demande. Maintenir par la force l’expropriation de l’eau, des terres, de la vie. Protéger, comme le disent eux-mêmes certains gendarmes, « un putain de trou qui appartient même pas à l’État », c’est-à-dire un investissement capitaliste privé.

Voilà le cœur du problème :
lorsque le capitalisme arrive en fin de cycle, lorsque les marges de profit se réduisent, il ne reste plus qu’une ressource : la violence d’État pour maintenir l’ordre capitaliste.
Et cette violence est de plus en plus assumée, normalisée, glorifiée.

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Sarkozy, des ministres « vertueux » et le vrai butin de la bourgeoisie

La presse s’emballe : Sarkozy, l’ancien président, a été condamné dans l’affaire libyenne pour association de malfaiteurs. Et il va aller en prison – du jamais vu ! Les faits sont trop têtus, l’accusation trop lourde : négocier avec un terroriste libyen accusé d’un attentat avec plus de 70 morts. Du fric pour financer la campagne présidentielle de Sarkozy contre une ’délicate’ intervention auprès de la justice pour blanchir le terroriste! Les médias donne la parole presque essentiellement à la droite qui s’insurge ! A commencer par Sarko lui-même qui parle de la « haine » de la justice qui l’aurait humilié la France, qu’il ira « complètement innocent » en prison « la tête haute ». La droite s’insurge contre la justice, le manque de preuves, la politisation de la jurisprudence… Marin Le Pen, tout comme Sarko dans ses discours la défenseuse d’une justice plus dure vole au secours du condamné.

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