24 novembre 2024

Communiqué du Collectif ‘Vive la Commune de 1871’

Nous terminons cette belle campagne des 150 ans de la Commune, mais ne laissons pas tomber le flambeau de la lutte. Nous serons toujours en lien les uns avec les autres, car nous savons ce que demain nous réserve et nous sommes conscients de nos responsabilités en tant que communistes. La bourgeoisie profite du désordre qui règne au sein de la classe ouvrière. Nous avons le devoir de l’unifier sur une vision prolétarienne et internationaliste.

La Commune et les Femmes en armes

La Commune et les Femmes en armes. Comme précédemment pendant la Révolution française, les femmes revendiquent le droit de porter des armes, pour la défense de l’œuvre sociale en cours. Le 11 avril, l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés est fondée, notamment par Nathalie Le Mel et Élisabeth Dmitrieff, Marceline Leloup, Aline Jacquier, Thérèse Collin, Aglaé Jarry et Blanche Lefevre.

La COMMUNE :
« Un gouvernement de la classe ouvrière »

« L’avenir n’est certainement pas à rechercher dans les poubelles de l’histoire républicaine bourgeoise, mais dans l’expérience des Communards. Car ces derniers tenteront de débarrasser la Terre de cette infernale compétition, cause de tant de calamités et de guerres, accumulant profit pour les uns et misère pour les autres. Au XXIème siècle, après la Commune et après bien d’autres expériences (comme la révolution d’Octobre 1917 en Russie ou la Révolution Culturelle 1966-69 en Chine), se reposent à nouveau et d’autant plus fort les bonnes questions : Quelle société construire ? Quel pouvoir pour représenter et défendre les intérêts de la classe ouvrière, des travailleurs, de tous les prolétaires et opprimés, jeunes et vieux, hommes ou femmes ? Quel pouvoir pour abolir la propriété capitaliste, les inégalités de classes ? Comment combattre pour le communisme et empêcher la restauration capitaliste ? »

La Garde Nationale, son histoire

Fin septembre 1870, la Garde nationale comptait 260 bataillons, composés de 300 000 hommes, issus à ce moment essentiellement des quartiers populaires. À Paris, un débat s’ouvre sur la question de l’élection des officiers et sous-officiers des bataillons de la Garde nationale. Cependant, les évènements s’accélèrent. La République est proclamée le 4 septembre et, quinze jours plus tard, les Prussiens organisent le siège de la capitale. De son côté, le tout nouveau gouvernement tente de reprendre la main sur la Garde nationale. Devant cette menace, la troupe n’est pas en reste. Un appel est lancé, sans succès, par des hommes du 186ème bataillon (10ème arrondissement de Paris) demandant à chaque compagnie de choisir un représentant pour se coordonner.