23 novembre 2024

La catastrophe environnementale mondiale a commencé !

« Depuis les années 1980, notre collectif de rédaction analyse le processus en cours qui sape l’unité entre l’homme et la nature sous le capitalisme. En 2014, nous avons publié le livre « Alerte à la catastrophe ! Que faire contre la destruction délibérée de l’unité de l’homme et de la nature ? ». Nous y avons démontré que la crise environnementale planétaire apparue dans les années 1970 était devenue une loi inhérente à l’économie de l’impérialisme. La condition décisive en était la nouvelle organisation de la production capitaliste internationale depuis les années 1990. Depuis lors, le mode de production est exclusivement axé sur le profit maximal et la domination du marché mondial. Sous la dictature des supermonopoles internationaux, il est lié, sous peine de disparaître, à l’exploitation abusive croissante de l’environnement naturel….

L’écrit de Lénine « A propos des grèves » et sa signification à l’époque actuelle.

La collaboration des dockers de différents pays européens avec les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Italie et la Grèce soutient les conflits et les grèves des dockers et des marins au niveau international. Ces dernières années en particulier, les grèves des travailleurs des transports, des cheminots, des dockers – en tant que partie importante du prolétariat industriel international – se sont nettement animées. Si l’on compare les années 1870-1996, 35% de tous les conflits du travail recensés ont été menés par des travailleurs des transports, des transports maritimes et portuaires, des chemins de fer et de l’aviation.
L’ouvrage de Lénine « A propos des grèves », publié en 1899, reste une référence importante 125 ans après. Avec la formation de grands entreprises et de cartels, la monopolisation, la classe ouvrière est également entrée en scène avec d’innombrables grèves. L’ouvrage de Lénine traite de l’importance des grèves, des méthodes de conduite des grèves et des tâches des socialistes dans ce contexte…

(4) Webinaire du Front Uni du 28-07-24 (suite et fin : points de vue de l’IRAN, de RUSSIE et d’ALLEMAGNE).

En Europe, nous devons parler d’un danger fasciste croissant et aggravé. Il n’est pas apparu avec les élections européennes, mais il est devenu évident. Dans six pays européens, les partis fascistes sont devenus la force principale. C’est également le cas dans toute l’Allemagne de l’Est, à l’exception de Berlin.
C’est un grand défi pour les révolutionnaires. Le changement d’atmosphère progressiste et le processus de fermentation politique sont en partie masqués par cette tendance de droite. Ce qui est alarmant, c’est que cela s’applique également à des pans entiers de la classe ouvrière et de la jeunesse. Les masses concernées ne comprennent pas encore la nature de ce parti, qui se camoufle en partie habilement. Nous devons parler du développement d’un « fascisme moderne ». Il est identique au fascisme hitlérien dans son essence de contre-révolutionnaire contre le mouvement ouvrier révolutionnaire, mais il se présente et se camoufle différemment et est plus compliqué à percer à jour. En voici quelques exemples :….

Août 1944 : La libération antifasciste de Paris, une victoire de la résistance populaire ! (1ère partie)

La libération antifasciste de Paris, une victoire de la résistance populaire !
Le 25 août 1944, des dizaines de milliers de parisiennes et de parisiens se sont rassemblés enthousiastes, ils crient et chantent sur les Champs Élysée. La veille, Paris a été libérée de l’occupation nazie, les fascistes allemands étaient en fuite. Pendant toute l’année 44, déjà, des villes et des régions françaises avaient été libérées, la Corse en tête, fin 43. La libération de la capitale sera la preuve d’une victoire totale et proche qui résonnera dans toute l’Europe.
Les commémorations officielles des 80 ans de ce grandiose succès méritent débats !
En 1944, depuis près de quatre ans, la Résistance, dirigée principalement par le Parti communiste avec ses dizaines de milliers de membres, travaillait l’opinion et faisait monter et organiser l’opposition et la colère. Depuis quatre ans elle donnait l’exemple, montrait que la lutte était possible, lançait des mots d’ordre et des consignes de lutte, aptes à mobiliser les volontés résistantes dispersées….

(2) Webinaire du Front Uni (United Front) du  28-07-24 (suite: point de vue de l’UPML -France et du SI Cobas -Italie…))

Les dernières semaines nous ont montré comment la crise du système capitaliste polarise la société :
Lors des résultats aux ELECTIONS EUROPEENES, la France a vu une montée de l’ultradroite, du Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen. Le gouvernement Macron était largement minoritaire et dissout l’Assemblée Nationale. Le résultat des élections législatives anticipées est la victoire de l’alliance de gauche Nouveau Front populaire, sur la 2ème place Macron, 3ème place : RN. Ce fût une grande satisfaction et la joie !!
C’est le résultat d’une vaste mobilisation populaire anti RN mais aussi un rejet du gouvernement Macron, anti-social, portée massivement par la jeunesse, beaucoup d’ouvriers, beaucoup d’ immigrés ou d’origine immigrés, de femmes, … jusqu’à de multiples forces populaires et petites bourgeoises : les syndicats et associations, les scientifiques, journalistes, artistes, les professeurs,…

G. Dimitrov: Pourquoi et de quelle façon le fascisme a-t-il pu vaincre ?

« Pourquoi et de quelle façon le fascisme a-t-il pu vaincre ?
Le fascisme est le pire ennemi de la classe ouvrière et des travailleurs.
Le fascisme est l’ennemi des neuf dixièmes du peuple allemand, des neuf dixièmes du peuple autrichien, des neuf dixièmes des autres peuples des pays fascistes.
Comment, de quelle manière, ce pire ennemi a-t-il pu vaincre ?
Le fascisme a pu accéder au pouvoir avant tout parce que la classe ouvrière, par suite de la politique de collaboration de classe avec la bourgeoisie que pratiquaient les chefs de la social-démocratie, s’est trouvée scindée, désarmée au point de vue politique et au point de vue de l’organisation, face à l’agression de la bourgeoisie.
Quant aux Partis communistes, ils étaient insuffisamment forts pour soulever les masses, sans et contre la social-démocratie, et les conduire ainsi à la bataille décisive contre le fascisme. »… G. Dimitrov