25 novembre 2024

Chine: de la Révolution à la Restauration capitaliste

Chine la restauration capitaliste.
Le temps passe. Voilà déjà près de 40 ans depuis la réforme et l’ouverture du pays en 1978. Quoi qu’il en soit, le bateau de la réforme n’a pas accosté sur les rives de sa terre promise.
Ce qui est advenu depuis ces 40 ans de réforme n’est pas la promesse de « s’enrichir d’abord pour quelques uns, puis de la richesse pour les autres ensuite », mais le creusement d’un abîme entre les riches et les pauvres. Au lieu de l’harmonie sociale et de la stabilité, les contradictions sociales n’ont eu de cesse de s’accumuler et de s’aggraver. Au lieu de libérer la condition humaine, les masses des ouvriers et les paysans sont prises dans un mouvement général d’asservissement.
Il est temps de réfléchir à la portée de cette réforme qui emporte la destinée de centaines de millions de gens et de formuler une rectification de cet historique problématique. C’est le moment de débattre de l’avenir de la Chine et du monde.

Soutenir et renforcer le mouvement démocratique et laïc dans la lutte de libération du peuple palestinien !

L’ICOR encourage la lutte de libération du peuple palestinien dès sa fondation. Depuis la guerre d’extermination brutale d’Israël sioniste contre les masses palestiniens, surtout dans la bande de Gaza, elle participe activement au mouvement de solidarité dans le monde entier. L’objectif que l’ICOR s’est fixé est de renforcer partout dans les monde les forces démocratiques et socialistes et leur collaboration par delà les frontières. « Aucune lutte ne doit plus rester seule » est une de ligne directrice centrale de son internationalisme prolétarien. Dans cet esprit, l’ICOR encourage en particulier le renforcement des forces révolutionnaires, progressistes et démocratiques laïcs et le débat sur les perspectives sociales de la lutte.

Lénine, l’Ukraine et le droit des nations à disposer d’elles-même

Dès 1914, Lénine, prend ouvertement position en faveur du droit des peuples à disposer d’eux-même. Dans les deux extraits qui suivent, il aborde le cas  de l’Ukraine. Le premier extrait provient d’une analyse intitulée Du droit des nations à disposer d’elle-même. Lénine répond avant tout à Rosa Luxembourg et à son article polonais intitulée « la question nationale et l’autonomie », publié en 1908, dans lequel elle remettait en question ce droit. Par la suite, Lénine précise à de nombreuses reprises sa position comme dans cet extrait issu de la Pravda. La question nationale est toujours d’actualité dans de nombreux pays dominés et en particulier aujourd’hui en Ukraine, en Palestine, au Kurdistan….Remarquons que Lénine parle toujours de la question nationale du point de vue de l’avenir du mouvement ouvrier, du point vue du socialisme.

SNU : Que signifie cette obsession du réarmement ?

Un « réarmement civique et moral »?
Ce début d’année 2024 a été marqué par les déclarations du président de la République et de plusieurs ministres sur la nécessité d’un «réarmement civique et moral » de la jeunesse. Prisca Thevenot (ex-Secrétaire d’État à la Jeunesse et au SNU, aujourd’hui porte-parole du gouvernement) développe à ce propos : « Le sens du devoir, il n’est pas inné, il s’apprend, il se développe, il s’entretient. Et oui, le Service national universel permet cela. Nous devons nous rappeler que nous avons un destin commun, peu importe d’où l’on vient, où on habite, qui l’on est. »
Cette idée fausse du « destin commun », vieille rengaine de la propagande de guerre, participe, comme l’uniforme, à la tentative gouvernementale de masquer les inégalités sociales. Or, dans l’Histoire comme de nos jours, ce sont les milieux populaires qui paient le plus lourd tribut à la guerre, qu’on soit envoyé·es au front ou qu’on subisse les destructions et la misère qu’elle engendre. Proposer le stage de cohésion du SNU comme seule alternative aux élèves de seconde qui ne trouveraient pas de stage dans le monde professionnel au mois de juin, correspond d’ailleurs à cette idée. Ce sont élèves les plus pauvres, ne bénéficiant pas toujours d’un réseau suffisant, qui se retrouveront inscrit.e.s au stage de cohésion du SNU.

Agriculture et élevage dans la tempête.

Entre ouvriers agricoles, d’une part, et agro-industriels, investisseurs, grands propriétaires, d’autre part, se trouve la masse des petits et moyens agriculteurs ou éleveurs qui cherchent à survivre en livrant leur production dont ils ne peuvent eux-mêmes fixer le prix. Ayant abandonné pour la plupart les pratiques de solidarité entre eux dans les années 70-80 au profit d’un illusoire développement en tant qu’entreprise valorisant un capital, ils subissent de plein fouet les lois du capitalisme : concurrence entre eux à l’échelle nationale et surtout internationale, surproduction qui fait baisser les prix, hausse du prix des terres accaparées par l’agrobusiness, hausse rapide du prix du matériel (tracteur + 40 % en quelque 5 ans), des engrais, des semences, des pesticides qui tuent les sols, encadrement du crédit qui pousse à la ruine et même au suicide nombre d’entre eux.

Mégabassines : l’État et les gros céréaliers (2ème partie)

Tout juste arrivée du cabinet du ministre de l’Intérieur, la représentante de l’État se justifiait à la presse : « J’ai bien compris que c’était un sujet de tension, d’intérêt majeur. Un protocole a été signé, soutenu par l’État. Des engagements ont été pris et mon but est en toute impartialité de faire respecter les termes de ce protocole. »
Les éléments que nous avons recueillis pour retracer les étapes de la signature et de la mise en application du protocole contredisent cette profession d’impartialité. Noyautée par les intérêts de l’agriculture industrielle, la démarche a été menée au pas de charge par la Coopérative de l’eau 79, maître d’ouvrage des bassines, et par les services de l’État. Quitte à piétiner décisions de justice et manquements manifestes aux engagements pris, pourtant garantis par la préfecture.