23 décembre 2024

Palestine, une guerre de religion ?

Tout n’a pas commencé hier. C’est une longue histoire la résistance palestinienne. Dès 1936 elle se heurte au « protectorat » anglais et aux commandos sionistes qui revendiquent des droits sur les terres de Palestine… Puis viendront les agressions de 1947-48, la victoire des sionistes et l’exode forcé des palestiniens. L’événement reste présent dans la mémoire collective palestinienne en tant que Nakba (en arabe : النكبة, An-Nakbah : « désastre » ou « catastrophe ». Entre 700 000 et 750 000 palestiniens sont expulsés. Depuis lors, plus de 75 ans, la résistance palestinienne contre l’expansion sioniste et la création de l’Etat raciste n’a pas cessé.
Les scènes d’horreur que l’on a vu ici ou là ne doivent pas nous faire perdre de vue le fond du conflit. La réalité est que nous faisons face à une guerre de colonisation de terre et à un peuplement se réclamant du sionisme.

Aucune lutte ne doit plus rester isolée !

Du Népal en Asie, de l’Uruguay en Amérique du Sud et de Paris nous parviennent des rapports sur de grandes manifestations à l’initiative ou avec la participation d’organisations membres de l’organisation révolutionnaire mondiale ICOR. Dans beaucoup d’autres pays, des manifestations sont organisées en solidarité avec la juste lutte de libération du peuple palestinien. Ainsi, d’autre manifestations ont également eu lieu ; à Londres, elle rassemblaient chacune plus de 100 000 personnes.

Offensive du Hamas : une victoire à la Pyrrhus

Tragédie de jeunes assassinés, innocents, inconscients de danser à 6kms d’une prison affamée de 2,3 millions de personnes ! Il est tentant pour les palestiniens, la « rue » arabe, les amis du peuple palestinien de jubiler ostensiblement ou discrètement en voyant que pour une fois la panique change de bord.

D’autant que l’horreur des assassinats terroristes du Hamas ne peut masquer le déferlement révoltant d’hypocrisie de l’appareil politique et médiatique français, la plupart du temps muet sur les assassinats terroristes israéliens souvent perpétrés par les forces officielles de l’état. Il semble que seuls des israéliens aient le droit de critiquer le pouvoir israélien ! Certaines de leurs déclarations si elles étaient signées LFI ou NPA feraient bondir ces médias, François Hollande et la « gauche de gouvernement », celle qui veut gouverner à tout prix ! Au moins étant israéliens ils ne sont pas traités d’antisémites !

Soutien au peuple palestinien ! A bas l’impérialisme !

Samedi 7 octobre, une douzaine d’organisations du côté palestinien, dont le Hamas, a détruit dans de nombreux endroits, la frontière développée par l’armée sioniste entre la bande de Gaza et le territoire israélien. A ce jour et selon les médias dominants, plus de 1300 personnes ont été tuées en Israël, plus de 2000 personnes blessées, des dizaines d’otages ont été pris. S’en prendre aux personnes non armés est inacceptable!

Gaza : le colonialisme, l’apartheid et le suprémacisme à l’origine du carnage

Le 30 septembre, 7 solidaires dont un député et son attachée parlementaire, et quatre solidaires qui avaient déjà été à Gaza sont arrivé.es au Caire. Il est vite apparu que les autorités égyptiennes prendraient leur temps pour délivrer leur décision. Le correspondant de l’UJFP (Union Juive Française pour la paix) à Gaza les rejoints au Caire. Ce témoignage rappelle comment la Palestine est victime depuis des décennies de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Le correspondant a toujours été extrêmement critique vis-à-vis des partis politiques palestiniens et comment la population de Gaza vit sa relation au Hamas.

Pour la libération de Mariam Abu Daqqa

Nous venons d’apprendre que Mariam Abu Daqqa a été arrêtée à Marseille, juste avant son départ pour Toulouse, sur demande du ministre français de l’Intérieur Darmanin. Un arrêté d’expulsion a été pris.

La Dr Mariam Abu Daqqa était arrivée en France en septembre en provenance de Gaza, où elle vit. Lors d’une tournée dans plusieurs villes françaises, qui devait durer jusqu’au 10 novembre, elle a parlé de son combat, entre autres pour la cause des femmes palestiniennes