25 août 2025

Dans l’Aude (France), le plus grand incendie de forêt depuis 50 ans

Depuis des semaines, les incendies de forêt se succède et font rage en Europe, en Grèce, en Espagne, au Portugal et en France. Un incendie dévastateur a détruit de vastes zones dans le sud de la France en août.
Dans le département de l’Aude, près de 20 000 hectares de forêts ont brûlé dans les Corbières en 28 heures. Les vignobles ont largement été touchés. Une femme est morte dans les flammes et plusieurs personnes ont été grièvement blessées. Les vendanges de 2025 pourront-elles avoir lieu ? Les pompiers disent qu’ils n’ont pas encore vu un feu d’une telle intensité et d’une telle vitesse de propagation.
 Divers facteurs ont joué un rôle à cet égard. Les deux dernières années ont eu en grande partie peu de pluie ce qui a provoqué une sécheresse extrême. À des températures supérieures à 30 degrés et à dans un air très sec, des vents de 65 km/h ont provoqué une propagation rapide. Malgré des opérations massives de lutte contre l’incendie, il a été difficile de maîtriser l’incendie. Les vents attisant à nouveau les flammes dans des endroits déjà éteints.

Palestine : colons et militaires terrorisent les bergers

La guerre que mène Israël contre les Palestiniens ne touche pas que Gaza. Près d’Hébron, la plus grande ville de Cisjordanie, des colons soutenus par l’armée mènent la vie dure aux bergers locaux. C’est le premier jour du Ramadan à Masafer Yatta, au sud d’Hébron en Cisjordanie, et le premier jour de jeûne pour Ibrahim. Il fait beau en ce 10 mars pendant que le berger sort ses moutons de leur enclos, mais un vent frais souffle sur les collines verdoyantes. Le visage tanné par le soleil, orné d’une barbe blanche, Ibrahim scrute les alentours – un danger pèse sur sa vie et sur celle de son troupeau.

Agriculture et élevage dans la tempête.

Entre ouvriers agricoles, d’une part, et agro-industriels, investisseurs, grands propriétaires, d’autre part, se trouve la masse des petits et moyens agriculteurs ou éleveurs qui cherchent à survivre en livrant leur production dont ils ne peuvent eux-mêmes fixer le prix. Ayant abandonné pour la plupart les pratiques de solidarité entre eux dans les années 70-80 au profit d’un illusoire développement en tant qu’entreprise valorisant un capital, ils subissent de plein fouet les lois du capitalisme : concurrence entre eux à l’échelle nationale et surtout internationale, surproduction qui fait baisser les prix, hausse du prix des terres accaparées par l’agrobusiness, hausse rapide du prix du matériel (tracteur + 40 % en quelque 5 ans), des engrais, des semences, des pesticides qui tuent les sols, encadrement du crédit qui pousse à la ruine et même au suicide nombre d’entre eux.