Anti-capitaliste, pour le socialisme véritable
« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la covid-19 relève du surréalisme, pas de la science ! », affirmait Luc Ferry en mars 2020, accusant les écologistes de « récupération politique ». Voilà un philosophe bien mal informé. Car, depuis les années 2000, des centaines de scientifiques tirent la sonnette d’alarme : les activités humaines, en précipitant l’effondrement de la biodiversité, ont créé les conditions d’une « épidémie de pandémies ».
International Coordination of Revolutionary Parties and Organizations
ICOR webinaire
samedi 27 novembre 2021
thème:
Journée internationale de lutte pour sauver l’environnement !
bilans – débats – conclusions
heure de Paris : 14 – 16 h
÷Nous discuterons de la journée de lutte d’ICOR pour la sauvegarde de l’environnement, qui aura lieu cette année le 6 novembre, à peu près en même temps que le sommet de l’ONU sur le climat à Glasgow. Les organisations ICOR rendront compte de leur travail à ce sujet.
Zoom-Link: https://us02web.zoom.us/j/86979680783
Cet été encore, le Giec a donné l’alerte : le changement climatique est déjà en cours, et ses conséquences sont déjà dramatiques. Au Brésil, depuis l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro, l’Amazonie et la région du Cerrado font face depuis des années à une accélération de leur destruction, qui pourrait avoir des effets sur le monde entier.
Total a signé, le 11 avril dernier, trois accords clés avec les gouvernements ougandais et tanzanien, pour un chantier évalué à dix milliards de dollars. C’est le plus grand projet pétrolier au monde lancé cette année.
Canicules, incendies et sécheresses, tempêtes extrêmes et inondations se multiplient et se renforcent. Sur le banc des accusés : les États et les groupes capitalistes pour leur inaction, aveuglement, complicité et green-washing. Alors que la maison brûle !
Le changement climatique est bon pour le business. Du moins celui de la sécurité. C’est ce que démontre un rapport publié ce lundi 25 octobre par l’organisation de recherche et de plaidoyer Transnational Institute. Intitulé « un mur contre le climat », il démontre que les pays les plus riches dépensent bien plus pour renforcer leurs frontières contre les migrants que pour aider les pays pauvres, d’où ils viennent, à affronter la crise climatique.
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