16 décembre 2025

De la confrontation sociale avec la masculinité

Tout homme communiste qui prétend faire partie du mouvement révolutionnaire doit comprendre que tant qu’il ne remettra pas en question sa propre domination masculine, il freinera la lutte commune plutôt que de la faire avancer. Les hommes communistes doivent franchir une nouvelle étape, devenir actifs, transformer leurs pensées en pratique politique et impliquer d’autres hommes dans ce processus. C’est seulement de cette manière que la nécessaire confrontation sociale avec la masculinité peut avoir lieu à un niveau plus large.
En France nous partons de nos expériences et connaissons mal la réalité turque et kurde. S’il est juste de se réinterroger sur les relations entre la Révolution prolétarienne et celle des femmes, nous avons quelques réserves car qui a le rôle dirigeant dans cette relation, le prolétariat (hommes et femmes) ou les femmes ? L’article de ce point de vue reste ambiguë. Les femmes ne sont pas une classe et le mouvement des femmes est interclassiste (mélangeant ouvrières, petites bourgeoisies, bourgeoisies). C’est pourquoi la question de la direction se pose ? C’est la question du programme de la révolution, de la stratégie et de la tactique.

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pour un 25 novembre féministe, révolutionnaire, anti-impérialiste et antimilitariste

Le 15 décembre 2017, une vidéo fait le tour des réseaux sociaux. On y voit une Palestinienne de 16 ans bousculer et gifler des soldats israéliens armés de fusils d’assaut à Nabi Saleh, en Cisjordanie occupée. Donald Trump vient alors de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’entité génocidaire israélienne, déclenchant des manifestations dans la Palestine occupée et partout dans le monde.

Cette jeune femme courageuse, c’est Ahed Tamimi. Son cousin Mohammad vient de se prendre une balle en caoutchouc dans la tête, amenant les médecins à l’opérer et lui enlever une partie du crâne. Durant les deux années précédentes, Ahed Tamimi a été impliquée dans cinq autres altercations avec les colons génocidaires, dont une dès ses 14 ans lorsqu’elle avait mordu un soldat israélien cagoulé pour défendre son frère plaqué au sol lors d’une tentative d’arrestation.

Ahed est arrêtée le 19 décembre 2017 avec sa mère Nariman et sa cousine Nour. Avec 12 chefs d’inculpation, elle est condamnée à 8 mois de prison et est libérée en juillet 2018. «Nous ne sommes pas des victimes mais des artisans de la liberté» expliquait-elle lors de sa venue à la Fête de l’Humanité en 2018.

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