18 décembre 2024

Il y a 100 ans, les ouvrières d’usines de sardines du Finistère étaient victorieuse

Leur lutte a été emblématique parce qu’elle a été organisée par des femmes qui ont mené une grève exemplaire et par leur action qui a marqué l’histoire du monde ouvrier.

Ces ouvrières d’usines de sardines du Finistère étaient surnommées les Penn sardin, tête de sardines en breton, en raison de leur coiffe si particulière qu’elles portaient pendant leur travail.

Elles vivaient dans une grande précarité avec des conditions de travail effroyables digne d’un livre de Zola, selon Charles Tillon. Leurs salaires étaient inférieurs à ceux des hommes et bien souvent la charge de la famille reposait sur leurs épaules. Les horaires de travail imposaient aux femmes d’être disponible à tout moment du jour et de la nuit.

Dès 4 heure du matin, résonnait le bruit des sabots des femmes courant dans les rues de Douarnenez pour se rendre à l’usine. En effet, dès qu’un navire sardinier revenait au port, les femmes devaient se rendre à l’usine, les sardines devant être préparées le plus vite possible. A cette époque la conservation par le froid industriel n’existait pas, les poissons devaient être travaillé dès leur arrivé.

Salon du Mondial Auto à Paris : Les travailleurs de l’automobile se mobilisent

Contre les licenciements, la précarité, l’idée d’une nécessaire lutte internationale s’est imposée lors de la manifestation d’aujourd’hui à Paris. A la fin, l’Internationale a été chantée tous ensemble. 

La CGT appelait ce jeudi 17 octobre à une journée de grève nationale du secteur de l’automobile face aux attaques massives du groupe Stellantis (PSA-Opel- Fiat- etc  ) et d’autres contre les travailleurs de l’automobile en France.
Des centaines de travailleurs ont répondu à l’appel et se sont rendus à Paris pour un rassemblement combatif devant le Salon de l’automobile. Leurs préoccupations face à la situation étaient palpables. L’automobile est dans une crise profonde, des activités sont en berne. Un camarade se disait déçu car il n’y avait pas plus de monde. Le courage de se battre doit grandir, même si les ouvriers ont le couteau sous la gorge avec la vie chère, les petits salaires, la précarité, etc. L’avenir impose la lutte et si on regarde dans les différents pays, on peut constater que des luttes ouvrières se développent en France, en Allemagne, en Italie, en Belgique… 

Grève générale en Italie le vendredi 18 octobre et la grande manifestation à Rome le 19 octobre contre une nouvelle loi fasciste

Le vendredi 18 octobre, l’Italie sera le théâtre d’une grève générale organisée par les principaux syndicats du pays, CISL et CGIL, pour protester contre une nouvelle loi, perçue comme fasciste, actuellement en discussion au Parlement. Cette mobilisation est suivie d’une manifestation nationale à Rome le 19 octobre. Les syndicats appellent à la participation massive des travailleurs, notamment ceux de l’industrie, comme les employés de Stellantis, et ceux de la métallurgie. La CGIL, l’un des plus grands syndicats italiens avec 5,7 millions de membres, dont environ 2,7 millions actifs, a mobilisé ses adhérents pour cette grève. Dans les jours qui suivent, d’autres grèves seront déclenchées, notamment dans les services publics et les transports urbains, suivies par des journées de protestation pour les retraités.

En avant vers un mouvement de lutte internationale des travailleurs de l’automobile

Jeudi 17 octobre à 11heures à la Porte de Versailles nous seront présents, avec la Coordination internationale des travailleurs de l’automobile (CITA), avec les travailleurs actifs et en lutte , devant les portes du Salon de l’Automobile. De nombreuses délégation étrangères viendront d’Italie, du Portugal, de Belgique, d’Allemagne,…
Voici de larges extraits de la dernière Lettre d’information de la Coordination internationale des travailleurs de l’automobile (CITA-IAC) d’Août 2024, écrite par la coordination du groupe Stellantis/GM….

Le mouvement ouvrier et la lutte de lignes dans les syndicats

Nous avons regroupé ici tout un dossier sur le développement de la résistance ouvrière et sur les voies de garage où veulent nous entraîner les directions politiques et syndicales réformistes.
La crise économique mondiale et structurelle dans le secteur automobile fait des victimes. 100 000 emplois ont été détruits dans la métallurgie en France ces dernières années, et 100 000 autres sont à craindre d’ici 2030. Actuellement, 180 entreprises annoncent des licenciements. Les ventes de voitures sont en chute libre (2020 : 2 millions, 2023 1,3 million). Les licenciements ne concernent pas uniquement les voitures à moteur à combustion, mais aussi les voitures électriques, et il s’agit souvent de délocalisations à l’étranger.
« M.A. France » : réformisme ou lutte de classe internationale.
Une table ronde s’est tenue récemment dans l’entreprise occupée, sous-traitant et appartenant au groupe Stellantis…

Ni Macron-Barnier, ni RN ! Pour le véritable socialisme !

Dans un formidable élan, des millions ont manifesté et
voté cet été contre Macron et le Rassemblement
National (RN) fasciste. Nous nous sommes mobilisés
massivement contre l’augmentation de l’âge de la
retraite, pour une retraite à 60 ans, un SMIC à 2000
euros, pour l’écologie, pour taxer les riches, contre
l’augmentation des prix, les fermetures d’entreprises,
pour le droit d’asile, contre les guerres …pour une
politique de gauche promis par le Nouveau Front
Populaire.
Le RN fasciste n’a pas gagné, c’est un succès ! Mais
dans le gouvernement Barnier, Macron a réuni les
défenseurs les plus durs du système capitaliste
pourrissant, ses troupes bien sûr, mais aussi des ex PS
et Les Républicains.
Le gouvernement nous annonce : austérité pour les
couches populaires, retraites à 70 ans, racisme et course
à l’armement, militarisation de la jeunesse et
l’environnement serait sacrifié !