17 mai 2024

Déclaration commune de la résistance palestinienne

Avec fierté et honneur, les participants ont salué la résistance héroïque de notre peuple dans les territoires occupés, en particulier la résistance légendaire de notre peuple dans la bande de Gaza, où nos enfants, nos femmes et tout notre peuple, la poitrine nue, font face aux actes brutaux de l’ennemi “israélien”, qui a ciblé les abris pour les personnes déplacées, les maisons, les mosquées, les églises, les écoles, les hôpitaux, Ces actes s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique génocidaire et de terre brûlée à l’encontre de notre peuple inébranlable, qui a fermement contrecarré le projet de déplacement massif vers les voisins arabes, afin de vider la bande de Gaza de ses habitants et de l’annexer à l’État d’occupation et d’assassinat collectif.  Ce plan vise très clairement à mettre fin à la cause nationale palestinienne et à liquider les droits nationaux légitimes de notre peuple, en déterminant le destin, en établissant l’État palestinien indépendant avec Al-Qods comme capitale, et en garantissant le droit au retour des réfugiés de notre peuple dans leurs maisons et leurs propriétés, conformément à la résolution 194, contrairement à l’annexion des territoires occupés lors de la guerre d’agression de 1967 et à l’établissement du “grand Israël” au détriment de notre projet national, de l’identité de notre peuple et de son droit à la souveraineté sur sa terre et à l’établissement de son État indépendant avec Al-Qods pour capitale.

Palestine : les derniers vers du poète

Refaat Alareer (en arabe : رفعت العرعير) est né le 23 septembre 1979 à Gaza où il est
mort le 6 décembre 2023. C’est un écrivain, poète, professeur et activiste palestinien
de la bande de Gaza. Il enseigne la littérature et cofonde l’organisation We Are Not
Numbers, qui met en relation des auteurs expérimentés avec de jeunes écrivains de
Gaza.

Environnement, guerres et nucléaire.

« Actuellement, les guerres en Ukraine et au Moyen Orient aggravent la destruction de l’environnement avec des conséquences dévastatrices pour l’homme et la nature, des milliers de morts et des catastrophes écologiques régionales. Les bombardements de centrales électriques, d’entreprises de l’industrie lourde et chimique entraînent la contamination de l’air, des sols et de l’eau. Les bases de la vie des masses populaires dans la bande de Gaza sont menacées de manière existentielle et inhumaine par les bombardements brutaux et l’offensive terrestre de l’armée israélienne. »

Aucune lutte ne doit plus rester isolée !

Du Népal en Asie, de l’Uruguay en Amérique du Sud et de Paris nous parviennent des rapports sur de grandes manifestations à l’initiative ou avec la participation d’organisations membres de l’organisation révolutionnaire mondiale ICOR. Dans beaucoup d’autres pays, des manifestations sont organisées en solidarité avec la juste lutte de libération du peuple palestinien. Ainsi, d’autre manifestations ont également eu lieu ; à Londres, elle rassemblaient chacune plus de 100 000 personnes.

“Israël assassin, Macron complice”

Jeudi soir, le 12 octobre, des milliers de personnes, surtout des jeunes, se sont rassemblés à Paris sur la place de la République pour crier leur colère : “Israël assassin, Macron complice” et “La Palestine vaincra”. La manifestation a eu lieu malgré l’interdiction du gouvernement, alors qu’au même moment, Macron déclarait à la télévision son soutien entier à la guerre terroriste d’Israël. Pas un mot sur la politique d’annexion, de massacre et d’occupation de la Palestine — contraire au droit international. Au lieu de cela, la critique de la politique d’Israël a une fois de plus été dénigrée comme antisémite.

Le SNU, une préparation des esprits à la guerre impérialiste

Le gouvernement prévoit la généralisation du Service national universel (SNU) , en le systématisant à tous les jeunes des classes de Seconde ou de Première CAP et en prenant sur le temps scolaire. Macron avait prévu d’annoncer début janvier le caractère obligatoire du SNU ; puis ce fut février, puis mars, maintenant nous avons une “Loi de programmation militaire (LPM)”. Depuis l’été 2022, le SNU est passé sous le contrôle conjoint du ministère de l’éducation nationale et de celui des armées.