23 décembre 2024

Webinaire du Front Uni

Nous attendons entre autres des contributions des Etats-Unis sur les luttes des travailleurs de l’automobile, de Russie sur la situation post-électorale, de Chypre et d’Allemagne sur la participation aux élections européennes, de Grèce sur la lutte des travailleurs de Larco, d’Allemagne sur la solidarité internationale et l’aide, etc. avec la campagne de dons pour Gaza, d’Italie sur l’évaluation de notre journée d’action internationale contre les guerres du capital le 24.2. et d’Allemagne sur l’évaluation du voyage de la délégation au Sahara occidental, sur les actions à l’occasion du centenaire de la mort de Lénine, entre autres d’Inde, ainsi que d’autres contributions du Népal, du Pérou, de Tunisie, d’Allemagne dans le cadre de l’ordre du jour

*L’OTAN s’entraîne et l’UE dépense des milliards pour les guerres

Les superlatifs se succèdent : « L’OTAN lance le plus grand exercice militaire depuis la guerre froide », titrait le journal financier britannique Financial Times en septembre 2023. La durée prévue, de janvier à fin mai 2024, est inhabituellement longue. Les 41 000 soldats encore annoncés en septembre sont devenus entre-temps plus du double : 90 000 soldats sont engagés dans les manœuvres de l’OTAN appelées « Steadfast Defender » (Défense immobile), de la Norvège à la Roumanie, directement à la frontière occidentale avec la Russie. Comme en cas d’alliance, les 31 États membres de l’OTAN y participent, conformément à l’article 5 du traité de l’OTAN, ainsi que la Suède. la Suède, pays candidat à l’adhésion. Dans la première phase des grandes manœuvres (de fin janvier à mi-mars) l’accent sera mis sur le renforcement maritime dans l’Atlantique La deuxième phase (de mi-février à mi-octobre) est consacrée à l’entraînement fin mai) est principalement marquée par l’engagement de forces terrestres. « Jusqu’à 40 000 soldats des forces terrestres de tous les pays membres de l’OTAN … seront impliqués dans cet exercice », a déclaré un porte-parole du ministère fédéral de la Défense.

SNU : chant religieux, matraque et entraînement au tir

Le Service National Universel (SNU) va coûter plusieurs milliards d’euros par an, prélevés sur le budget de l’Éducation Nationale, pour forcer les lycéen-nes à suivre des stages en uniforme, encadrés par des militaires. Nos dirigeants annoncent que cela devait servir à «renforcer l’unité républicaine de notre jeunesse», à «créer de la cohésion», à éduquer à la «laïcité». Tromperies. Il faut prendre au sérieux les déclarations de Macron sur la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine… Il faut dire que les capitalistes français sont les premiers investisseurs dans ce pays : achat de terre, d’industries, etc…

SNU : c’est reparti pour la généralisation !

L’infâme loi dite « sur l’immigration », les violences policières, le productivisme qui détruit l’environnement, la volonté d’imposer l’uniforme à l’école, les appels incessants aux « réarmements », entrent dans ce cadre. Sans doute faut-il une riposte unitaire pour imposer d’autres choix : le collectif Non au SNU ! est disponible pour cela. Dans un premier temps, nous contactons les fédérations syndicales de l’Éducation nationale et Jeunesse et Sports, les organisations lycéennes et la Fédération des conseils de parents d’élèves. C’est une première étape, nous sommes ouverts à d’autres propositions.
Les collectifs locaux constitués dans plusieurs villes et départements ont des contours variés : telle organisation présente ici ne l’est pas là-bas, pour telle autre c’est l’inverse, une troisième est impliquée dans plusieurs collectifs locaux mais pas (encore) signataire de notre appel national : travailler ensemble avec nos diversités est une de nos forces : Non au SNU !

Front Uni webinaire le 4 février à 14 h.

Les déclarations d’entrée annoncées jusqu’à présent promettent une discussion passionnante et intéressante.
Nous avons déjà reçu des contributions confirmées d’une représentante bien connue de la résistance palestinienne, de l’Iran, du Soudan et du Congo, ainsi que de la Coordination internationale des travailleurs de l’automobile.
En outre, les délégations d’ICOR qui ont participé à Dubaï et au contre-sommet en Colombie à l’occasion de la journée de lutte pour l’environnement feront un rapport lors du webinaire et des contributions de la coordination des femmes mondiales, du Pérou et de la Russie ont été annoncées.

Déclaration commune de la résistance palestinienne

Avec fierté et honneur, les participants ont salué la résistance héroïque de notre peuple dans les territoires occupés, en particulier la résistance légendaire de notre peuple dans la bande de Gaza, où nos enfants, nos femmes et tout notre peuple, la poitrine nue, font face aux actes brutaux de l’ennemi « israélien », qui a ciblé les abris pour les personnes déplacées, les maisons, les mosquées, les églises, les écoles, les hôpitaux, Ces actes s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique génocidaire et de terre brûlée à l’encontre de notre peuple inébranlable, qui a fermement contrecarré le projet de déplacement massif vers les voisins arabes, afin de vider la bande de Gaza de ses habitants et de l’annexer à l’État d’occupation et d’assassinat collectif.  Ce plan vise très clairement à mettre fin à la cause nationale palestinienne et à liquider les droits nationaux légitimes de notre peuple, en déterminant le destin, en établissant l’État palestinien indépendant avec Al-Qods comme capitale, et en garantissant le droit au retour des réfugiés de notre peuple dans leurs maisons et leurs propriétés, conformément à la résolution 194, contrairement à l’annexion des territoires occupés lors de la guerre d’agression de 1967 et à l’établissement du « grand Israël » au détriment de notre projet national, de l’identité de notre peuple et de son droit à la souveraineté sur sa terre et à l’établissement de son État indépendant avec Al-Qods pour capitale.