24 décembre 2024

Lénine : le socialisme et la guerre

Il suffit de considérer que la guerre actuelle continue la politique des  “ grandes ” puissances et des classes fondamentales qui les constituent pour constater aussitôt le caractère manifestement anti-historique, mensonger et hypocrite de l’opinion selon laquelle il serait possible, dans la guerre actuelle, de justifier l’idée de la “ défense de la patrie ”.

A lire

On a lu « La guerre d’Ukraine et la crise ouverte du système impérialiste mondial », nouvelle brochure des camarades S. Engel, G . Fechtner und M. Gärtner-Engel du MLPD (Parti marxiste-léniniste d’Allemagne). On peut dire qu’elle nous apporte, en 76 pages, un éclairage synthétique et enrichissant sur l’actuel danger de guerre mondiale. On peut confirmer entièrement l’approche critique qui suit dans la revue allemande Gegenwind (contre-courant) no. 8-2022

POLICE

«Les premiers réservistes massivement recrutés par la police patrouilleront dès la fin de l’été» annonce la presse officielle avec gourmandise. Macron est bien décidé à installer durablement un État policier : il embauche des agents à tour de bras, et comme ce n’est pas suffisant un appel à recruter des réservistes a été lancé en mars. L’idée est d’avoir «30 000 citoyens mobilisables 90 jours l’an» pour compléter les 140 000 policiers. 7000 personnes ont déjà répondu. La gendarmerie vise «23 000 intérimaires» sur le même modèle.

« Résistance face à une 3è Guerre Mondiale » une nécessité brûlante !

L’ICOR, le 15 mai, n’avait pas attendu pour « appeler à faire, dans le monde entier, du 6 août jour de commémoration d’Hiroshima, une journée internationale de lutte contre le danger d’une guerre nucléaire mondiale, pour l’interdiction et la destruction de toutes les armes NBC et contre la renaissance et l’expansion des centrales nucléaires. »(voir la Résolution du 15 mai 2022 dans ICOR.info)

6 août 45 : Hiroshima. Résister à la préparation d’une guerre nucléaire !

Il y a 77 ans, le 6 août 1945, les États-Unis larguaient la première bombe atomique sur Hiroshima au Japon, et trois jours plus tard la deuxième sur Nagasaki. Plus de 250 000 personnes ont été victimes de la mort nucléaire, 160 000 par la chaleur et le rayonnement radioactif. Les blessés ont mené une vie atroce jusqu’à ce que la mort les délivre. L’utilisation des bombes avait pour seul objectif de mettre fin à la guerre contre le Japon, si possible avant l’offensive de l’Union soviétique socialiste en Mandchourie, et de placer le Japon sous la domination unique de l’impérialisme américain.