23 décembre 2024

MLKP : Kurdistan, Syrie, Rojava

Combattons pour un Kurdistan libre et une Syrie démocratique !
Notre parti considère la question du Moyen-Orient comme une question de démocratisation et de lutte pour la liberté politique. Les différences nationales, les divisions sectaires et les agendas politiques basés sur l’islam n’ont historiquement pas produit de solutions, mais des impasses, des hostilités et une inimitié mutuelle.
Après la première guerre de partage impérialiste, l’État syrien a été établi sur la base de la coopération avec les Britanniques et a ensuite été placé sous mandat français. En tant qu’État-nation, il a été construit sur les principes d’une nation unique, d’une langue unique et d’un drapeau unique, un modèle préservé par le régime Baas après son arrivée au pouvoir en 1963. La domination coloniale n’a jamais été levée dans la région kurde du Rojava, qui est restée sous le contrôle du régime Baas. Les politiques de changement démographique forcé, de massacres et de déni du régime se sont poursuivies dans les zones où vivaient les Kurdes.

En 2011, dans les conditions de soulèvements populaires à travers le Moyen-Orient, le peuple du Rojava a établi son auto-administration basée sur une gouvernance populaire démocratique et révolutionnaire. Un système de libération des femmes basé sur l’égalité et la liberté de tous les peuples a résisté à toutes les attaques pendant 14 ans. Au fil du temps, l’Administration autonome démocratique du nord et de l’est de la Syrie a été établie, basée sur une alliance entre les peuples kurde, arabe, assyrien, yézidi, turkmène et arménien….

Arrêt immédiat de l’invasion barbare du Liban et de la Palestine par le sionisme Israélien !

Arrêt immédiat des bombardements barbares et l’offensive terrestre lancée de l’Israël sioniste contre le Liban et les masses libanaises !
Finis les commandos meurtriers fourbes ! Combattez avec détermination le danger d’une guerre régionale qui pourrait se transformer en un incendie généralisé et alimenter un risque de guerre mondiale aggravé !

Cessez le feu immédiatement !

Solidarité avec le peuple libanais !

Solidarité avec la lutte de libération du peuple palestinien contre le génocide !

Dans ce sens, devenez actifs pendant la semaine d’action du 1er au 7 octobre décidée par la 5e conférence mondiale d’ICOR!

L’organisation ICOR et toutes les personnes éprises de paix !

Condamne les bombardements barbares et odieux perpétrés contre le Liban et le peuple libanais !…

J.P. Delescaut  de la CGT : « Les guerres ne sont pas dans l’intérêt des travailleurs »

Investig’Action : Nous vivons une époque de grands bouleversements. Les conflits se multiplient partout dans le monde. Dans ce contexte particulier, la mobilisation d’un puissant mouvement pour la paix est capitale. Quel rôle les syndicats peuvent-ils jouer ?
Jean-Paul Delescaut: La CGT a un rôle majeur. Son histoire le montre, elle a toujours appelé pour la paix, car elle représente les travailleurs. Et on connait l’adage : travailleurs de tous pays, unissez-vous !
Concrètement, notre rôle est d’être sur le terrain. Dans les entreprises où nous sommes organisés en représentant les travailleurs. Mais aussi dans les quartiers où les travailleurs privés d’emploi restent des travailleurs. À travers nos sections locales, nous devons organiser des débats aussi larges que possible et expliquer que derrière ces conflits, on trouve des pauvres qui font la guerre pour les riches. Ce sont des enfants d’ouvriers, des travailleurs qui vont se faire tuer pour les intérêts des industriels et des puissances impérialistes. Nous devons donc développer l’analyse de classes de ces guerres impérialistes qui ne sont pas dans l’intérêt des travailleurs, mais profitent seulement à une petite minorité. À travers les tracts, les formations et divers moyens de communication, nous expliquons ainsi l’essentiel : la guerre n’est pas dans notre intérêt, nous avons besoin de paix et de fraternité entre les peuples.

(4) Webinaire du Front Uni du 28-07-24 (suite et fin : points de vue de l’IRAN, de RUSSIE et d’ALLEMAGNE).

En Europe, nous devons parler d’un danger fasciste croissant et aggravé. Il n’est pas apparu avec les élections européennes, mais il est devenu évident. Dans six pays européens, les partis fascistes sont devenus la force principale. C’est également le cas dans toute l’Allemagne de l’Est, à l’exception de Berlin.
C’est un grand défi pour les révolutionnaires. Le changement d’atmosphère progressiste et le processus de fermentation politique sont en partie masqués par cette tendance de droite. Ce qui est alarmant, c’est que cela s’applique également à des pans entiers de la classe ouvrière et de la jeunesse. Les masses concernées ne comprennent pas encore la nature de ce parti, qui se camoufle en partie habilement. Nous devons parler du développement d’un « fascisme moderne ». Il est identique au fascisme hitlérien dans son essence de contre-révolutionnaire contre le mouvement ouvrier révolutionnaire, mais il se présente et se camoufle différemment et est plus compliqué à percer à jour. En voici quelques exemples :….

Août 1944 : La libération antifasciste de Paris, une victoire de la résistance populaire ! (1ère partie)

La libération antifasciste de Paris, une victoire de la résistance populaire !
Le 25 août 1944, des dizaines de milliers de parisiennes et de parisiens se sont rassemblés enthousiastes, ils crient et chantent sur les Champs Élysée. La veille, Paris a été libérée de l’occupation nazie, les fascistes allemands étaient en fuite. Pendant toute l’année 44, déjà, des villes et des régions françaises avaient été libérées, la Corse en tête, fin 43. La libération de la capitale sera la preuve d’une victoire totale et proche qui résonnera dans toute l’Europe.
Les commémorations officielles des 80 ans de ce grandiose succès méritent débats !
En 1944, depuis près de quatre ans, la Résistance, dirigée principalement par le Parti communiste avec ses dizaines de milliers de membres, travaillait l’opinion et faisait monter et organiser l’opposition et la colère. Depuis quatre ans elle donnait l’exemple, montrait que la lutte était possible, lançait des mots d’ordre et des consignes de lutte, aptes à mobiliser les volontés résistantes dispersées….

(3) Webinaire du Front Uni du  28-07-24 (suite: point de vue d’une organisation russe ; et de S. Garcia d’Argentine)

La lutte contre le fascisme et contre la guerre impérialiste sont les deux tâches fondamentales auxquelles le peuple russe est confronté aujourd’hui.
En ce moment, le front principal de la lutte contre le fascisme s’est déplacé dans les universités russes. Là, un mouvement de masse d’étudiants a émergé contre l’imposition de l’idéologie fasciste (dont les éléments combinés en Russie sont : la religion orthodoxe, le nationalisme russe, l’anti-féminisme, l’anti-communisme, le traditionalisme et la chefferie dans le système éducatif.
L’initiative du célèbre penseur ultra-réactionnaire russe Alexandre Douguine de créer à l’université d’État humanitaire russe un centre éducatif portant le nom d’Ivan Ilyine – un fasciste russe qui a soutenu Hitler et le Troisième Reich dans sa lutte contre l’Union soviétique – a été à l’origine de l’émergence du mouvement étudiant. Il convient d’ajouter qu’Ivan Ilyin est également le philosophe préféré de l’actuel président du pays, Vladimir Poutine.