31 janvier 2025

Femmes solidaire de la révolte des jeunes

Nahel, 17 ans, étudiant à Nanterre, a été abattu à bout portant par la police lors d’un contrôle routier et cela devant plusieurs témoins. Ce meurtre fait partie d’une série raciste commise par la police, qui a été légiférée par l’État en 2017 pour lui donner les pleins pouvoirs. Ces dernières années, plusieurs jeunes ont été tués par la police pour « désobéissance aux ordres ». Seulement celui-ci ne pouvait pas être balayé sous le tapis comme les autres. Il a été filmé, démystifiant la « défense » habituelle de la police selon laquelle il s’agissait de légitime défense.

Cette agression policière raciste et fasciste fait partie des nombreuses exécutions extrajudiciaires systématiquement ciblées sur les habitants de la classe ouvrière, souvent jeunes, noirs ou arabes. 

La société française profondément ébranlée

Trois mois de luttes, de grèves, de manifestations, d’affrontement contre la loi sur les retraites. C’est devenu une lutte politique acharnée contre le gouvernement et l’ensemble de sa politique. Toutes les institutions sont concernées et le gouvernement va de crise en crise : fermeture d’écoles, licenciements, précarité, crise des pêcheurs, crise de l’eau, de l’environnement, des services publics: hôpitaux, éducation, égalité des femmes (hommage « Macronal » à Gisèle Halimi)… L’augmentation du coût de la vie est une question particulièrement brûlante, d’autant que la pauvreté s’accroît. Colère et haine contre le gouvernement sont fortes.

Soudan, l’ICOR dénonce la guerre réactionnaire

Depuis le 15 avril, le Soudan connaît une escalade de la violence dans la capitale Khartoum, où les forces armées soudanaises, dirigées par le général al-Burhan, et les forces paramilitaires Rapid Support Forces dirigées par le général Hamdan, se sont livrées à un échange de tirs violent après plusieurs jours de tensions entre les deux forces armées.

G.I. Abdallah: pour la libération des prisonniers politiques

Il y a à peine deux semaines, de nombreuses activités ont été organisées en
Palestine et dans différents pays limitrophes et ailleurs, pour célébrer la « Journée de la
Terre ». Dans le même temps d’autres activités ont été développées pour animer la
« Journée Internationale du Prisonnier Révolutionnaire ». Aujourd’hui, nous voici
rassemblé«e»s de nouveau ici, comme d’autres le font ailleurs, afin de célébrer la «
Journée du Prisonnier Palestinien » et exprimer par-là même notre indéfectible solidarité
avec les Résistantes et les Résistants embastillé«e»s dans les geôles sionistes et soutenir
plus particulièrement les diverses initiatives de lutte en cours ces jours-ci, en vue
d’arracher aux griffes des criminels geôliers le Camarade Walid Dakka dont l’état de
santé est désormais alarmant.

Le SNU, une préparation à la guerre

Le SNU, une préparation à la guerre

Aujourd’hui, le gouvernement prévoit la généralisation du Service national universel, en le systématisant à tous les jeunes des classes de Seconde ou de Première CAP et en prenant sur le temps scolaire. Macron avait prévu d’annoncer début janvier le caractère obligatoire du SNU ; puis ce fut février, puis mars, maintenant en avril et juin … Depuis l’été dernier, le SNU est passé sous le contrôle conjoint du ministère de l’éducation nationale et celui des armées.

Nous avions dit et écrit, l’année dernière, sur ce blog et en lien avec des débats au sein du Collectif « Non au SNU »(dont l’UPml est membre depuis le début) que nous pensions qu’il devenait évident que la pratique des « stages » SNU et les prises de position des portes-paroles du gouvernement Macron montraient que l’État français s’engage de plus en plus une militarisation de la jeunesse en ayant pour objectif la préparation de la guerre.