1 Mai 2025: Contre le fascisme, la guerre sociale et militaire ! Pour le socialisme véritable !

Les médias sont convoqués pour diffuser le message du gouvernement qui lui-même répète la ligne du
patronat : il faut de l’argent pour les monopoles et pour la guerre:
« Nous avons des armées meurtries par des années de coupe budgétaire et la France dépense 4 x plus pour la
protection sociale de nos concitoyens que pour la défense nationale. » (Cnews-Europe du 6 mars 2025)
Le patronat, le gouvernement et la plupart des partis,
du PS au RN veulent la réduction des salaires, des
pensions, des dépenses de santé et de l’éducation.
D’où la réforme de l’assurance-chômage,
l’augmentation à 64 ans de l’âge de départ à la retraite,
à cause d’un soi-disant « déficit » de 30 Mds en 2030 ;
et le démantèlement de la santé, de l’éducation et
autres services au public.
Pour 2026, le gouvernement prévoit à nouveau 30 Mds
d’économies, mais pas question de supprimer les 200
Mds de cadeaux annuels aux entreprises monopolistes.
La guerre signifie des profits extraordinaires pour
l’industrie et le bâtiment !

Le Front Uni — United Front et la Marche des Solidarités

La MARCHE DES SOLIDARITÉS se bat contre le racisme et les discriminations sous toutes leurs formes, contre le colonialisme et combat le fascisme. Elle défend l’égalité des droits de toutes et tous sans différence d’origine, de nationalité ou de religion. Elle revendique la régularisation de tous et toutes les sans-papiers, la liberté de circulation et d’installation, l’accès sans condition à l’éducation, au logement et à la santé, la fermeture des centres de rétention, la fin des violences policières.
La MARCHE DES SOLIDARITÉS repose sur l’implication centrale des personnes immigré.es et racisé.es et de leurs formes d’auto-organisation (notamment les collectifs de sans-papiers et de mineur.e.s isolé.e.s en lutte). Elle cherche à construire l’unité de toutes et tous sur les lieux de travail, les lieux de vie et les quartiers, la lutte collective et la solidarité

CITA – Lettre d’information internationale GM-Stellantis   N° 25 – Octobre 2024

 Nous assistons dans de nombreux pays et dans différents groupes à une nouvelle qualité d’attaques contre les travailleurs de l’automobile et leurs familles. Volkswagen, longtemps le groupe modèle de la collaboration de classe à partir de l’Allemagne, annonce pour la toute première fois la fermeture d’usines en Allemagne. Ils ont déjà dénoncé un accord qui excluait les licenciements directs. Le personnel de l’usine Audi à Bruxelles / Belgique se bat actuellement contre la fermeture. Il en va de même pour l’usine Ford de Sarrelouis / Allemagne. Plusieurs groupes de sous-traitance automobile, notamment M.A. France, ZF, Continental et Bosch, veulent également supprimer des dizaines de milliers d’emplois. En toile de fond se trouve la concurrence entre les groupes internationaux, une véritable bataille d’extermination mutuelle dans la lutte pour les débouchés, les matières premières et les positions de pouvoir….

Martinique: promesses et ordre colonial

Le pouvoir et les grandes enseignes tentent de nous endormir avec ces baisses de prix marginales, mais ils ne font que gratter la surface d’un problème systémique bien plus profond. La Martinique, comme tous les départements d’outre-mer, subit une exploitation économique coloniale. Les prix des biens de consommation courante sont exorbitants parce que ces îles sont transformées en marchés captifs, où les monopoles multinationaux imposent leur dictature. Ce n’est pas une coïncidence si les prix en Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion, ou en Guyane sont souvent bien supérieurs à ceux de la métropole. Nous sommes dans un rapport de domination : ce sont les mêmes groupes qui étranglent le peuple martiniquais et accumulent des profits indécents. Et là-dessus, on voudrait nous vendre un accord de moins 20 % sur une poignée de produits comme une solution ? Le Collectif à l’origine de la mobilisation a bien raison de rejeter ce simulacre d’accord ! Ce n’est pas une concession, c’est un pansement sur une plaie béante….

Salon du Mondial Auto à Paris : Les travailleurs de l’automobile se mobilisent

Contre les licenciements, la précarité, l’idée d’une nécessaire lutte internationale s’est imposée lors de la manifestation d’aujourd’hui à Paris. A la fin, l’Internationale a été chantée tous ensemble. 

La CGT appelait ce jeudi 17 octobre à une journée de grève nationale du secteur de l’automobile face aux attaques massives du groupe Stellantis (PSA-Opel- Fiat- etc  ) et d’autres contre les travailleurs de l’automobile en France.
Des centaines de travailleurs ont répondu à l’appel et se sont rendus à Paris pour un rassemblement combatif devant le Salon de l’automobile. Leurs préoccupations face à la situation étaient palpables. L’automobile est dans une crise profonde, des activités sont en berne. Un camarade se disait déçu car il n’y avait pas plus de monde. Le courage de se battre doit grandir, même si les ouvriers ont le couteau sous la gorge avec la vie chère, les petits salaires, la précarité, etc. L’avenir impose la lutte et si on regarde dans les différents pays, on peut constater que des luttes ouvrières se développent en France, en Allemagne, en Italie, en Belgique… 

Grève générale en Italie le vendredi 18 octobre et la grande manifestation à Rome le 19 octobre contre une nouvelle loi fasciste

Le vendredi 18 octobre, l’Italie sera le théâtre d’une grève générale organisée par les principaux syndicats du pays, CISL et CGIL, pour protester contre une nouvelle loi, perçue comme fasciste, actuellement en discussion au Parlement. Cette mobilisation est suivie d’une manifestation nationale à Rome le 19 octobre. Les syndicats appellent à la participation massive des travailleurs, notamment ceux de l’industrie, comme les employés de Stellantis, et ceux de la métallurgie. La CGIL, l’un des plus grands syndicats italiens avec 5,7 millions de membres, dont environ 2,7 millions actifs, a mobilisé ses adhérents pour cette grève. Dans les jours qui suivent, d’autres grèves seront déclenchées, notamment dans les services publics et les transports urbains, suivies par des journées de protestation pour les retraités.