24 novembre 2024

Journée internationale de lutte pour l’environnement de l’ICOR à Paris, à Dubaï et ailleurs…

L’ICOR avait appelé à descendre dans la rue samedi 9 décembre et ses organisations membres ont organisé des activités dans de nombreux pays.
Le rassemblement continental en Europe pour cette journée de lutte pour l’environnement à Paris a rassemblé sur la Place de la République des délégations de huit pays différents. Elles sont venues d’Allemagne, de Pologne, de Turquie, des Pays-Bas, d’Afrique du Sud, du Cameroun et du Surinam et bien sûr de France.

Des minerais critiques pour qui et pour quoi ?

Derrière les beaux discours sur les besoins de minerais pour la transition énergétique, la loi européenne en cours de finalisation sur les matières premières critiques fait la part belle aux intérêts des géants des mines, de l’aéronautique et de l’armement. Une nouvelle étude de de l’Observatoire des multinationales avec Corporate Europe Observatory révèle le lobbying agressif des industriels pour influencer le contenu de cette législation, jusqu’à l’amener très loin des objectifs climatiques affichés de l’Europe.

COP 28, la foire à l’énergie

La COP28 commence sous la présidence d’un patron de l’énergie, et c’est comme ça qu’il faut voir la chose : la COP n’est rien d’autre qu’un marché ou une foire où les acteurs de l’énergie viennent vendre leur « techno ». Macron veut vendre de la centrale nucléaire, le cheikh Abdul du pétrole, Daikin des pompes à chaleurs réversibles…c’est parti mesdames messieurs, faites votre choix, deux pour le prix d’un.
On aimerait en rire si la situation climatique n’était pas aussi dramatique, mais le fait est là. Les COP sont un forum de vente peint de vert.

Le risque de guerre mondiale s’aggrave

Dans sa guerre d’agression la Russie avait espéré une victoire rapide. C’était la réponse militaire des impérialistes occidentaux et la résistance en Ukraine même. Au cours des dernières semaines, les troupes ukrainiennes ont repris 1% de l’Ukraine, mais la Russie occupe encore 18%. La réaction aux défaites tactiques russes est désormais d’accroître l’agression en mobilisant partiellement 300.000 réservistes.