Ils peuvent couper les fleurs, mais ils n’arrêteront pas le printemps

L’Union soviétique était alors le pays socialiste dirigeant et la principale force d’écrasement du fascisme hitlérien, finalement en lien avec la coalition anti-hitlérienne. La capitulation du fascisme hitlérien a également démontré la victoire et la supériorité du socialisme sur le capitalisme impérialiste. Dans la lutte des partisans, des alliances antifascistes ont résisté et contribué à la victoire dans de nombreux pays du monde. Les forces communistes en étaient le noyau et souvent la force principale. Dans le camp d’extermination fasciste de « Buchenwald » en Allemagne, les détenus ont réussi à se libérer eux-mêmes sous la direction des communistes et d’un comité international du camp. La force de l’Union soviétique socialiste a donné des ailes à l’esprit révolutionnaire des ouvriers et des peuples du monde entier. En Europe de l’Est et du Sud, ils ont obtenu de haute lutte des révolutions démocratiques populaires et se sont engagés sur la voie du socialisme. En Asie, des mouvements révolutionnaires se sont renforcés, notamment en Chine, au Vietnam et en Corée. Les mouvements de libération nationale ont pris leur essor dans les colonies et les pays dépendants.

D-Day 1944 : Une action grandiose, mais impérialiste

D-Day 1944 : Une action grandiose, mais impérialiste
En 1944, le marxiste-léniniste et résistant allemand antifasciste Willi Dickhut a analysé l’invasion de la côte atlantique nord de France par les troupes américaines, britanniques et canadiennes comme « l’action la plus grandiose de cette guerre ». Dans la lutte de résistance antifasciste du Parti Communiste d’Allemagne (KPD), mené dans l’illégalité, il disait de manière prémonitoire : « Le début de l’invasion est en même temps le début de l’effondrement militaire et politique de l’Allemagne hitlérienne ».
Lors de l’opération militaire appelée « D-Day » (Jour J), 156 000 combattants ont débarqué sur cinq plages de Normandie ou ont été parachutés dans l’arrière-pays. Leur faisaient face environ 50 000 soldats de l’armée allemande fasciste, qui s’attendaient à l’attaque dans leurs fortifications.
Par cette intervention la coalition anti-hitlérienne, qui regroupait l’Union soviétique, les États-Unis et la Grande-Bretagne en tant qu’alliés, avait enfin ouvert un deuxième front en Europe. Peu après l’attaque de l’Allemagne contre l’Union soviétique en 1941 et la formation de l’alliance militaire antifasciste, Staline avait déjà formulé une demande en ce sens. Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, il existait également des mouvements dirigés par les partis communistes locaux en faveur de l’ouverture d’un deuxième front…. 

Résolution pour le centenaire de la mort de Lénine

Le 21 janvier 2024 est le centième anniversaire de la mort de Vladimir Ilitch Lénine ‒ le génial dirigeant et théoricien de la Révolution d’Octobre et de la construction du premier pays socialiste au monde.
100 ans de Lénine – c’est pour nous, les organisations de l’ICOR, un appel et un engagement personnel pour une force d’action optimiste :
* Nous, les organisations de l’ICOR, sommes déterminés à étudier et à diffuser les enseignements de Lénine. En tant que leader de la lutte pour le socialisme et contre l’impérialisme, il nous a laissé un important héritage théorique. Grâce à sa méthode dialectique, nous sommes en mesure d’appliquer ses enseignements de manière créative aux temps actuels.
* Nous, les organisations de l’ICOR, nous fixons comme objectif de réaliser l’application des leçons de Lénine au monde impérialiste d’aujourd’hui, la tâche prioritaire étant la construction de partis marxistes-léninistes forts en tant que direction révolutionnaire…

Socialisme ou barbarie

L’humanité est plongée dans le capitalisme, ses contradictions et ses effets désastreux. Autrefois invisibles ou trop lointains, voilà que les pays « riches » se confrontent désormais à des incendies hors-norme[i] et des coupures d’eau[ii], pour ne citer que ça, jadis réservés aux pays « pauvres » ou en voie de développement. Pays pauvres qui eux, à la grande surprise des défenseurs du libéralisme (autre mot donné au capitalisme pour continuer à en exploiter le sens sans user du mot) voient le taux de famine augmenter, et encore plus vite qu’ailleurs, preuve que le ruissellement est un mythe. La production, la distribution et la commercialisation des denrées alimentaires, toutes régies par les mêmes lois capitalistes ne trouvent pas de rentabilité à nourrir dignement prêt d’un tiers de l’humanité[iii].