16 juillet 2024

Pour la défense de la libération nationale kanake

En ouvrant le corps électoral de Nouvelle-Calédonie aux colons arrivés après 1998, cette loi menace non seulement d’étouffer électoralement le mouvement indépendantiste, mais surtout d’ouvrir la colonie au peuplement européen : une « recolonisation », pour reprendre les mots de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT).2
L’État bourgeois impérialiste n’hésite pas à changer les règles du jeu s’il n’en est plus le gagnant — par la force si nécessaire. Il ne reconnaît qu’une seule légitimité, celle de ses intérêts, et ne connaît qu’un langage, la contrainte.
La crise qui secoue actuellement la Nouvelle-Calédonie est révélatrice.
Dans les colonies se pose un problème universel : comment assurer l’hégémonie coloniale ? La réponse peut se résumer en une phrase : en transformant une minorité coloniale en majorité coloniale.
Ce n’est ni plus ni moins que ce problème — celui de l’hégémonie coloniale — qui se pose aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie. Derrière le problème du corps électoral provincial spécial, il y a le problème du colonialisme. L’enjeu, c’est de faire de la Nouvelle-Calédonie une simple partie de la nation française, aux dépens de la nation indigène.
Cela, personne ne l’exprime aussi clairement que Sonia Backès, présidente de la Province Sud et fer de lance du colonialisme en Nouvelle-Calédonie…

De l’interaction entre le fascisme et la guerre

Voici la 3ème partie d’un document de nos camarades d’Allemagne  (le Parti Maxiste-léniniste d’Allemagne -MLPD- membre de l’ICOR) : « La guerre en Ukraine et la crise ouverte du système impérialiste mondiale ». Cette 3ème partie est tout à fait en rapport avec l’évolution actuelle de la situation mondial : la crise du capitalisme le pousse à chercher des solutions dans la fascisation en interne et à la guerre impérialiste en externe.

L’interaction entre le fascisme et la guerre

 Guerre impérialiste et fascisme sont des frères siamois. Willi Dickhut a écrit à ce sujet :

 « Le fascisme n’est pas seulement une forme de domination de la réaction la plus sombre, de la pire répression à l’intérieur du pays contre le/son propre peuple, mais aussi une agression meurtrière à l’extérieur, contre d’autres peuples. Le fascisme, c’est la guerre ! »

 La loi martiale bourgeoise légalise meurtres, destructions ou dévastations après le début de la guerre contre un adversaire militaire. D’une manière générale, elle est associée à l’état d’urgence en politique intérieure.

 Le président de la République russe Poutine avait établi sa position dominante déjà pendant des années avec des méthodes fascisantes dans l’intérêt du capital financier russe. Il a fait éliminer l’opposition critique envers le gouvernement, réduire la liberté de presse et placer sous le contrôle étatique les médias critiques. Les vrais marxistes-léninistes ont été persécutés et gênés massivement dans leur travail.

Déclaration sur l’UE de la Coordination européenne de l’ICOR

A propos des élections européennes    Mai 2024
Du 6 au 9 juin, les élections du Parlement européen auront lieu dans les 27 États membres de l’UE et leurs 448,4 millions d’habitants. Les organisations de l’ICOR des pays de l’UE et d’Europe utilisent le débat social qui en découle pour lancer le mot d’ordre :
Organisons-nous contre la droitisation, la réaction, le fascisme et la destruction de l’environnement – luttons pour le socialisme !
En ces temps de grande contradiction sociale, on voit que les masses populaires se détachent des partis bourgeois et du parlementarisme. L’organisation révolutionnaire mondiale ICOR renforce la protestation progressiste de gauche de la classe ouvrière et des masses populaires contre une politique de l’UE consistant à reporter sur leur dos le poids de la crise et de la guerre. Elle profite du centenaire de la mort du grand révolutionnaire V.I. Lénine pour former une opinion scientifique et socialiste en lien avec la coordination et la coopération des luttes ouvrières, des luttes écologiques, des petits et moyens paysans, des femmes de la base et de la jeunesse rebelle.

Écocide sous nos yeux à Gaza

« La destruction de la terre est une pratique génocidaire systématique »
Des champs retournés, des arbres déracinés, une terre contaminée au phosphore blanc : à Gaza, l’environnement est la victime silencieuse de la guerre. À la place des vergers, des plages de sable et des champs de fraise, qui faisaient la fierté des Gazaouis, se dresse un paysage dystopique fait de bases militaires, de cratères et de ruines. « Nous vivons actuellement une catastrophe environnementale qui engendrera d’autres catastrophes à l’avenir », dit Samar Abou Saffia, activiste écologiste gazaouie.

Ses notes vocales, envoyées par WhatsApp à Reporterre, brossent un portrait sombre de la situation sur place. « Plus de 80 000 tonnes de bombes israéliennes n’ont épargné ni les champs, ni les oliviers, ni les citronniers. Ces destructions environnementales accompagnent les massacres et le génocide, dit celle qui vit maintenant sous une tente à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Lorsque les chars d’assaut pénètrent sur nos terres, ils en détruisent également la fertilité. »

Manifestation européenne à Bruxelles pour la Palestine: Une délégation de l’ICOR était sur place

40.000 réclament à Bruxelles : “Free, free, Palestine !” Composées de camarades de France et d’Allemagne, une délégation de l’ICOR a participé dimanche 19 mai à une manifestation internationale combative et sonore d’environ 40.000 participants. Elle a eu lieu dans le cadre de la commémoration de la Nakba de 1949 (expulsion) et en solidarité avec la lutte de libération de la Palestine. De très nombreux jeunes de Belgique, du Luxembourg, de France, des Pays-Bas, d’Allemagne et d’Irlande et de nombreux autres de différentes nationalités, ont marqué la manifestation. De nombreux drapeaux palestiniens et pancartes de protestation dénonçaient le génocide commis par Israël. “Free free Palestine”, “One Solution – Revolution”, “One two Three Four – Occupation NO MORE ; five, six, seven, eight – État d’apartheid israélien ; nine and ten – Revolution” – étaient des mots d’ordre souvent criés. Avec des “hotspots ” (interventions au microphone, diffusion de tracts, vente de brochures) à des endroits différents, on a présenté ICOR et ses activités :”Soutien et renforcement des mouvements démocratiques et mouvements laïques dans la lutte de libération du peuple palestinien. » Le micro ouvert était disponible pour des interventions, slogans et chansons. L’ICOR a été représentée à des milliers de personnes, des contacts ont été échangés.

Lénine: “À la mémoire de la Commune de 1871”

Quarante ans se sont écoulés depuis la proclamation de la Commune de Paris. Selon la coutume, le prolétariat français a honoré par des meetings et des manifestations la mémoire des militants de la révolution du 18 mars 1871 ; à la fin de mai, il ira de nouveau déposer des couronnes sur la tombe des communards fusillés, victimes de l’horrible « semaine sanglante » de mai et jurer une fois de plus de combattre sans relâche jusqu’au triomphe complet de leurs idées, jusqu’à la victoire totale de la cause qu’ils lui ont léguée.

Pourquoi le prolétariat, non seulement français, mais du monde entier, honore-t-il dans les hommes de la Commune de Paris ses précurseurs ? Et quel est l’héritage de la Commune ?

La Commune naquit spontanément ; personne ne l’avait consciemment et méthodiquement préparée. Une guerre malheureuse avec l’Allemagne ; les souffrances du siège ; le chômage du prolétariat et la ruine de la petite bourgeoisie ; l’indignation des masses contre les classes supérieures et les autorités qui avaient fait preuve d’une incapacité totale ; une fermentation confuse au sein de la classe ouvrière qui était mécontente de sa situation et aspirait à une autre organisation sociale ; la composition réactionnaire de l’Assemblée nationale qui faisait craindre pour la République, tous ces facteurs, et beaucoup d’autres, poussèrent la population de Paris à la révolution du 18 mars qui remit inopinément le pouvoir entre les mains de la Garde nationale, entre les mains de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie qui s’était rangée de son côté.