Sétif, Haiphong, Madagascar : La République a tiré dans le tas

On voudrait nous faire croire que ces massacres sont des “accidents” de parcours, des “erreurs” de la République, des bavures d’un passé regrettable. Mensonge ! Ils sont la continuité logique, systémique de l’ordre capitaliste-impérialiste.

Quand la bourgeoisie “démocratique” perd le contrôle dans les colonies, elle envoie l’armée, pas les urnes. Et elle continue aujourd’hui, avec d’autres méthodes : pillage économique, interventions militaires, accords de coopération, soutien aux régimes fantoches ; ou encore tromperies comme en Kanaky et autres colonies françaises, Françafrique, CFA, bases militaires : rien n’a disparu, les formes ont changé mais le fond est le même.

Ce qu’ils ont testé à Sétif, Haiphong, Madagascar,… ils le perfectionnent à Gaza, au Sahel, ou dans les rues de Nanterre. La répression policière dans les quartiers populaires, les violences d’État contre les grévistes et les délégués syndicaux combattifs, les contrôles au faciès, la chasse aux Sans-papiers, les lois sécuritaires ne sont pas des “dérives”. Ce sont des « mises en pratique » de la dictature de la classe dirigeante bourgeoisie. Le même mépris de classe et de race, les mêmes logiques de domination, la même violence systémique.

Kurdistan: le Mouvement Communiste Révolutionnaire (TKŞ)

On sait que les impérialistes ont défini leur programme pour la Syrie et le Rojava en 2014, mais il n’a pas pu être mis en œuvre en raison de l’existence et de la résistance de la révolution du Rojava. Ce plan, qui a été défini il y a dix ans, n’a commencé à être mis en œuvre que lorsque les conditions sont devenues favorables. Lorsque nous regardons le processus de chute d’Alep aux mains des mercenaires, nous nous souvenons de l’occupation de Mossoul. A cette époque, les impérialistes considéraient la révolution du Rojava comme une force faible, et l’État fasciste turc a immédiatement cherché à éliminer cette menace le plus rapidement possible. Pour cette raison, ils ont d’abord envoyé des mercenaires djihadistes au Kurdistan occidental. Mais il leur a fallu un certain temps pour se remettre de la réalité de la révolution.
Car pour la première fois dans l’histoire kurde, l’unité du « peuple kurde » des quatre parties s’est réalisée à Kobanê. La révolution du Rojava a reçu le soutien de l’intérieur et de l’extérieur du pays. La volonté révolutionnaire a fait reculer les puissances impérialistes et a brisé leur ligne obstinée….

Rojava: « notre 8 mars sera synonyme de victoires et de liberté ! »

Depuis le 8 décembre, la résistance héroïque des YPJ, du QSD et des combattants du bataillon Şehit Serkan se poursuit le long des lignes de Tishreen, Qereqozak et Deyr Hefir. Le régime d’Assad, vieux de 60 ans, a été livré aux gangs du HTS en dix jours grâce à l’intervention des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Golani, autrefois chef des gangs d’Al-Qaïda, est désormais présenté au monde comme le nouveau chef du régime syrien. Alors que le HTS et les « Golanis » sont présentés comme des islamistes modérés, la population alaouite, en particulier dans les villes de Tartous et de Lattaquié, est attaquée sous les yeux du monde entier. Les femmes alaouites sont torturées sexuellement et assassinées. Au milieu de tout cela, l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie continue de défendre son territoire et sa résistance pour protéger la révolution des femmes du Rojava. L’État colonial turc, avec sa technologie avancée, n’a pas pu franchir le barrage de Tishreen depuis plus de 60 jours….

ICOR – Développements au Moyen-Orient : opportunités, risques, défis et tâches

La glorieuse bataille du déluge d’Al-Aqsa marque un tournant décisif dans la lutte du peuple palestinien pour la libération et le retour sur sa terre historique de Palestine. La victoire historique remportée par les masses palestiniennes – grâce à leur détermination, leur patience, leur résilience et leurs sacrifices – sous la direction des factions de résistance combattantes, soutenues par la résistance arabe au Liban et au Yémen et soutenues par les forces progressistes du monde entier, est désormais confrontée à une série de défis visant à la saper et à l’empêcher d’accumuler ses résultats et ses impacts aux niveaux arabe et international. Dans ce contexte, l’appel du président des États-Unis à déplacer le peuple palestinien de sa patrie est une escalade dangereuse.

Résolution de l’ICOR sur l’accord de cessez-le-feu à Gaza

L’ICOR salue l’accord de cessez-le-feu et félicite le peuple palestinien et la résistance palestinienne. Cet accord met fin, au moins temporairement, aux souffrances des Palestiniens qui ont subi le génocide le plus odieux et le plus barbare, qui a entraîné la mort de bien plus de 50.000 personnes innocentes, difficilement dénombrables, et blessé 100 000 personnes, et qui a mené au déplacement forcé de 1,5 million de personnes et à la destruction de 2 millions de maisons, de tous les hôpitaux, mosquées, ponts et routes, et a presque rayé Gaza de la carte.
Cet accord a été accueilli avec joie par les Palestiniens, et les images et vidéos des Palestiniens célébrant l’accord et soutenant la résistance lors de la libération des otages à Gaza et accueillant les prisonniers libérés en Cisjordanie sont la preuve de l’accord positif et de la satisfaction du peuple opprimé palestinien.

Martinique: promesses et ordre colonial

Le pouvoir et les grandes enseignes tentent de nous endormir avec ces baisses de prix marginales, mais ils ne font que gratter la surface d’un problème systémique bien plus profond. La Martinique, comme tous les départements d’outre-mer, subit une exploitation économique coloniale. Les prix des biens de consommation courante sont exorbitants parce que ces îles sont transformées en marchés captifs, où les monopoles multinationaux imposent leur dictature. Ce n’est pas une coïncidence si les prix en Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion, ou en Guyane sont souvent bien supérieurs à ceux de la métropole. Nous sommes dans un rapport de domination : ce sont les mêmes groupes qui étranglent le peuple martiniquais et accumulent des profits indécents. Et là-dessus, on voudrait nous vendre un accord de moins 20 % sur une poignée de produits comme une solution ? Le Collectif à l’origine de la mobilisation a bien raison de rejeter ce simulacre d’accord ! Ce n’est pas une concession, c’est un pansement sur une plaie béante….