28 août 2025

Déclaration du Premier Congrès Juif Anti-sioniste. Suivi de liens d’accès à des films sur la Palestine colonisée

En tant que Juifs antisionistes et alliés, nous exprimons notre solidarité avec tous les Palestiniens — en Palestine et en exil — contre le sionisme et ses crimes, notamment le génocide, l’apartheid, le nettoyage ethnique et l’occupation. Nous affirmons le droit des peuples sous occupation de résister par tous les moyens, comme reconnu par plusieurs dispositions de l’ONU. Il est essentiel que les Juifs de conscience s’unissent partout dans le monde pour s’opposer au sionisme, en collaboration et en solidarité avec le mouvement mondial pour la libération palestinienne. Nous nous engageons à élargir notre mouvement au-delà de ses origines européennes pour inclure les voix antisionistes du monde entier, notamment du Sud global.
Nous condamnons sans réserve tous les crimes de guerre commis par Israël depuis le 7 octobre 2023, incluant le nettoyage ethnique, l’apartheid militarisé, l’urbicide, la scholasticide, la medicalcide, la faim de masse utilisée comme instrument d’expulsion forcée de plus de deux millions de Gazaouis, ainsi que le génocide en cours de centaines de milliers de personnes — l’un des pires crimes de guerre de notre époque.

Appel des travailleurs de Gaza : « Un cri avant la mort »

L’appel suivant des travailleurs de Gaza aux travailleurs et aux syndicats du monde : « Un cri avant la mort », publié par la Confédération générale des syndicats palestiniens, est adressé aux travailleurs et aux syndicats du monde :
« La guerre israélienne a détruit 80 % des maisons de Gaza, toutes les usines, les ateliers et les moyens de subsistance, et la plupart des terres agricoles ont été rasées.
Nous nous tournons à nouveau vers vous aujourd’hui, non seulement en tant que victimes, mais aussi en tant que travailleurs en Palestine : partie intégrante du peuple et de la classe ouvrière de ce monde, luttant pour la justice, la libération et la dignité. Et nous vous appelons :
Pour briser le silence et la complicité, pour élever la voix dans vos syndicats et associations et pour dénoncer les politiques de famine, de siège et de massacre à Gaza.
D’exhorter leurs gouvernements à mettre fin aux accords d’armement et à la coopération militaire avec la puissance occupante et à imposer des sanctions contre le régime colonial sioniste et le régime d’apartheid.

Échange international d’expériences de dockers

Échange international d’expériences de dockers
Le Groupe de coordination de l’échange international d’expériences des dockers déclare sa solidarité avec la lutte des femmes et des hommes palestiniens contre le régime barbare et fasciste d’Israël.
Ce régime mène une guerre injuste et inhumaine contre la population palestinienne. Son objectif évident est l’expulsion totale de Gaza et son occupation permanente par Israël.
Nous appelons tous les dockers : aucun navire transportant des armes et du matériel de guerre pour Israël ne doit être autorisé à passer ! Nos collègues de Grèce (Le Pirée), Marseille (France), Gênes (Italie)… ont pris acte de cette urgence.

Le sionisme, une manifestation du fascisme (PPDS)

le fascisme a pris différentes formes à travers l’histoire, sa manifestation la plus horrible et la plus brutale aujourd’hui, c’est le sionisme, un projet construit sur le sang et la violence, soutenu sans limite par l’impérialisme américain et ses alliés européens.
Depuis ses débuts, le sionisme n’a jamais été un projet « national » comme le disent ses défenseurs, mais plutôt un projet colonialiste et expansionniste, basé sur le nettoyage ethnique, le déplacement forcé et le déni de l’existence de tout un peuple. Ce qu’on voit aujourd’hui – les massacres à Gaza, la destruction des villes, les enfants et les femmes brûlés, la famine délibérée et le refus collectif de donner de l’eau et des médicaments – n’est pas une exception. C’est la mise en œuvre systématique de la logique génocidaire du projet sioniste.

Turquie-Kurdistan — A propos de la dissolution du PKK

Suite à « l’appel pour la paix et une société démocratique » du dirigeant du peuple kurde Abdullah Öcalan, le 12ème congrès du PKK a été convoqué. Celui-ci a annoncé, après une guerre de guérilla professionnelle de 41 ans, l’abandon de la méthode de lutte armée, ainsi que la fin de ses 47 ans d’existence organisationnelle. La décision du PKK de se dissoudre, de mettre fin à la lutte armée et de déposer les armes n’est pas un événement ordinaire. Le PKK représente une réalité militaire, politique, idéologique et organisationnelle qui a laissé des traces profondes dans l’histoire de la Turquie, de l’ensemble du Kurdistan et de toute la région. Indépendamment des conséquences immédiates de ses décisions, ce congrès est un moment de rupture, un tournant dramatique d’importance historique. La convocation du 12e congrès du PKK et ses décisions sont désormais au cœur de l’agenda politique de la Turquie, du Kurdistan du Nord et de l’ensemble du Kurdistan.

En Kanaky comme ailleurs, le Pouvoir récoltera ce qu’il aura semé

Le saviez-vous ? Cette année, le préfet de Nouvelle-Calédonie a interdit la manifestation du 1er Mai dans les rues de Nouméa. Preuve d’un régime d’exception coloniale, les manifestations ont été interdites en Nouvelle-Calédonie pendant près d’un an après l’explosion de colère du 13 mai 2024. Elles n’ont cessé de l’être que depuis le 17 avril, après un recours de la Ligue des droits de l’Homme.
Il y a quelques jours, l’échec des négociations politiques a plongé un peu plus l’archipel dans l’incertitude, un an après les soulèvements en Nouvelle-Calédonie, inédits depuis les années 1980 et fruit du pourrissement de la situation par l’Etat français et les forces « loyalistes ». De l’avis exprimés par la plupart des experts, la situation de blocage politique et l’aggravation de la guerre sociale ne pourront que susciter, d’ici peu, de nouvelles vagues d’explosions sociales et de soulèvements.