8 février 2025

«Sacrifices» : Macron rêve de troisième guerre mondiale

Article agitatoire intéressant d’un lecteur, toutefois nous ne pensons pas que Macron soit « fou » ou « psychotrope ». Il est un représentant des intérêts de sa classe sociale, plus précisément de la fraction capitaliste monopoliste  de celle-ci. Il est un membre du capitalisme monopoliste d’État. Cette classe dominante voit de plus en plus la course à la guerre comme étant la solution à la profonde crise que nous traversons.(la rédaction du site)

«Sacrifices». Le mot est lâché, répété, comme un prélude mortifère à la guerre.

Le fameux «sacrifice» réclamé par les puissants, c’est celui des peuples qui sont envoyés dans les boucheries des guerres. Le «sacrifice» en 1914, en 1939, des millions de vies fauchées, des générations d’orphelins. Ce «sacrifice» a été prononcé trois fois ces deux derniers jours.

Par Macron d’abord. Mercredi, le président lançait les cérémonies du débarquement en déclarant : «Je sais notre pays fort d’une jeunesse audacieuse, vaillante, prête au même esprit de sacrifice que ses aînés». Puis il s’est tourné vers les militaires présents : «Vous rappelez que nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices pour défendre ce qui nous est le plus cher : notre terre de France et nos valeurs républicaines».

De l’interaction entre le fascisme et la guerre

Voici la 3ème partie d’un document de nos camarades d’Allemagne  (le Parti Maxiste-léniniste d’Allemagne -MLPD- membre de l’ICOR) : « La guerre en Ukraine et la crise ouverte du système impérialiste mondiale ». Cette 3ème partie est tout à fait en rapport avec l’évolution actuelle de la situation mondial : la crise du capitalisme le pousse à chercher des solutions dans la fascisation en interne et à la guerre impérialiste en externe.

L’interaction entre le fascisme et la guerre

 Guerre impérialiste et fascisme sont des frères siamois. Willi Dickhut a écrit à ce sujet :

 « Le fascisme n’est pas seulement une forme de domination de la réaction la plus sombre, de la pire répression à l’intérieur du pays contre le/son propre peuple, mais aussi une agression meurtrière à l’extérieur, contre d’autres peuples. Le fascisme, c’est la guerre ! »

 La loi martiale bourgeoise légalise meurtres, destructions ou dévastations après le début de la guerre contre un adversaire militaire. D’une manière générale, elle est associée à l’état d’urgence en politique intérieure.

 Le président de la République russe Poutine avait établi sa position dominante déjà pendant des années avec des méthodes fascisantes dans l’intérêt du capital financier russe. Il a fait éliminer l’opposition critique envers le gouvernement, réduire la liberté de presse et placer sous le contrôle étatique les médias critiques. Les vrais marxistes-léninistes ont été persécutés et gênés massivement dans leur travail.

Écocide sous nos yeux à Gaza

« La destruction de la terre est une pratique génocidaire systématique »
Des champs retournés, des arbres déracinés, une terre contaminée au phosphore blanc : à Gaza, l’environnement est la victime silencieuse de la guerre. À la place des vergers, des plages de sable et des champs de fraise, qui faisaient la fierté des Gazaouis, se dresse un paysage dystopique fait de bases militaires, de cratères et de ruines. « Nous vivons actuellement une catastrophe environnementale qui engendrera d’autres catastrophes à l’avenir », dit Samar Abou Saffia, activiste écologiste gazaouie.

Ses notes vocales, envoyées par WhatsApp à Reporterre, brossent un portrait sombre de la situation sur place. « Plus de 80 000 tonnes de bombes israéliennes n’ont épargné ni les champs, ni les oliviers, ni les citronniers. Ces destructions environnementales accompagnent les massacres et le génocide, dit celle qui vit maintenant sous une tente à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Lorsque les chars d’assaut pénètrent sur nos terres, ils en détruisent également la fertilité. »

ICOR Appel 1er mai sur l’initiative du CPA(M-L) Australie

1er Mai – unissons-nous et développons nos luttes !
Le 1er Mai est la journée de lutte internationale de la classe ouvrière et de la solidarité pour un monde libéré de l’exploitation, des guerres impérialistes, de la destruction de l’environnement et de l’oppression.
En ce 1er Mai, nous exprimons au sein de l’ICOR notre solidarité avec les luttes des travailleurs de tous les pays et envoyons nos salutations les plus chaleureuses aux camarades courageux, hommes et femmes, des partis et organisations révolutionnaires du monde entier. Nous sommes unis dans la lutte pour le socialisme dans le monde entier.
Le 1er Mai appartient à la classe ouvrière
Tant qu’il y aura des ouvrières et des ouvriers, déterminés à lutter pour les intérêts de leur propre classe et de tous les peuples opprimés, personne ne pourra nous enlever le 1er Mai, l’éradiquer, le racheter, le commercialiser ou le rendre acceptable pour le capitalisme.
C’est une journée où les travailleurs proclament avec fierté leur confiance en l’avenir.

Palestine : colons et militaires terrorisent les bergers

La guerre que mène Israël contre les Palestiniens ne touche pas que Gaza. Près d’Hébron, la plus grande ville de Cisjordanie, des colons soutenus par l’armée mènent la vie dure aux bergers locaux. C’est le premier jour du Ramadan à Masafer Yatta, au sud d’Hébron en Cisjordanie, et le premier jour de jeûne pour Ibrahim. Il fait beau en ce 10 mars pendant que le berger sort ses moutons de leur enclos, mais un vent frais souffle sur les collines verdoyantes. Le visage tanné par le soleil, orné d’une barbe blanche, Ibrahim scrute les alentours – un danger pèse sur sa vie et sur celle de son troupeau.

Créer les conditions d’une riposte large à la montée du fascisme

Allons-nous encore longtemps regarder croître et déborder, avec effarement et comme paralysé.es, le fleuve nauséabond alimenté par les marchands de haine ? Allons-nous continuer de nous contenter de pétitions, sans lendemain, contre la montée de l’extrême droite et la banalisation insupportable des discours d’exclusion et de haine au quotidien ? Allons-nous, comme dans les années 1930 laisser doucement l’intolérance et le rejet de l’autre s’emparer des esprits ? Nous sommes suffisamment avertis depuis l’affaire Dreyfus jusqu’à l’arrivée des nazis au pouvoir, après l’incendie du Reichstag le 27 février 1933, des conséquences dramatiques du silence de la plupart des responsables politiques pour enfin organiser un sursaut à l’image des protestations massives des populations allemandes qui viennent de se dérouler dans les différents Länder contre le fascisme.
Il devient désormais urgent de défendre et faire connaître, par le biais d’une large coordination, toutes les initiatives possibles et imaginables pour faire reculer de manière significative les idées et les projets de l’extrême droite et d’une droite qui n’hésite plus à présenter son vrai visage.