2 juillet 2025

Un exemple à suivre: des syndicalistes dénoncent l’impérialisme

Partout dans le monde, des guerres détruisent
des peuples. Ces guerres ne sont pas les nôtres,
elles servent les intérêts d’une poignée de milliardaires et de gouvernements qui organisent
le chaos pour mieux imposer leur domination
capitaliste.
Que ce soit en Palestine, en Ukraine, en Iran
ou en République Démocratique du Congo,
ce sont toujours les peuples qui paient le prix
fort : bombardements, déplacements de populations, famines, répressions, pillage des
ressources. Ce sont les civil·es, les enfants, les
travailleuses et les travailleurs qui meurent,
pendant que les grandes puissances vendent
des armes, exploitent les sols et tirent profit du
sang versé.
Nous, travailleuses et travailleurs de Roissy, refusons d’être complices. Nous refusons que nos
métiers, nos lieux de travail, nos infrastructures
soient utilisées pour transporter des armes ou
soutenir des États en guerre. Nous refusons que
notre travail serve à tuer.
Notre camp est celui des peuples. Notre solidarité va, à celles et ceux qui résistent à
l’occupation, à la colonisation, aux dictatures et
aux pillages.

Nous appelons tous les travailleurs à agir

« Ces dernières années, nous avons pris des mesures contre le flux d’armes transitant par nos ports, utilisées par diverses armées contre des populations vulnérables. Cela a commencé avec la guerre de l’Arabie saoudite au Yémen en 2019, et aujourd’hui, cela concerne les armes destinées à Israël et utilisées pour le blocus et le génocide de la population de Gaza », ont-ils déclaré, ajoutant : « Nous appelons tous les travailleurs à agir dans les usines, les ports, les aéroports et, parallèlement, dans les universités. C’est ainsi que nous pourrons nous opposer à la guerre qui fait rage dans le monde entier et qui mène à une troisième guerre mondiale. »
Erik Helgeson a déclaré : « En décembre dernier, les membres de notre syndicat ont organisé un référendum dans une vingtaine de ports suédois pour savoir si nous entreprendrions une action syndicale afin d’empêcher l’acheminement de marchandises militaires vers Israël. 68 % de nos membres ont voté « oui » ». « La presse s’est montrée très agressive et nous avons rencontré des difficultés devant les tribunaux, mais début février, le tribunal du travail suédois a jugé nos actions légales et nous les avons menées à bien le jour prévu », a-t-il ajouté.

Déclaration de l’ICOR à propos de la guerre USA/Iran

Les États-Unis ont utilisé toute leur puissance militaire avec des bombardiers stratégiques B2, les bombes les plus grosses et les plus brutales qui soient, pour détruire trois installations nucléaires iraniennes. Le président américain Trump n’a pas exclu l’utilisation de bombes atomiques. Avant ça, Israël avait déclenché la guerre et lancé une attaque contraire au droit international après le génocide à Gaza. Il poursuit ainsi ses plans pour un Grand Israël, y compris le génocide à Gaza. Faisons de lundi 23 juin, et de tous les jours à venir, des journées internationales de lutte contre la guerre impérialiste et ses deux principaux instigateurs actuels ! Organisez des grèves, des manifestations, des rassemblements et des protestations dans la rue. Informez les masses contre toute sous-estimation du danger d’une guerre mondiale !

les dockers de Fos font honneur à la classe ouvrière

Le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage. Et ce ne sont pas de vagues déclarations de paix ou de « diplomatie humanitaire » qui y changeront quoi que ce soit. Ce sont des actes, des ruptures concrètes, assumées, qui tracent une ligne de classe. À Fos-sur-Mer, les dockers CGT viennent de le faire. Ils ont dit non. Non au chargement de la mort. Non à la participation française à l’écrasement sanglant du peuple palestinien.

Trois conteneurs, remplis de pièces pour mitrailleuses et de tubes de canon, devaient partir pour Israël, via le port de Haïfa. Trois conteneurs de trop. Mercredi et jeudi, les dockers ont bloqué. Le navire Contship Era a levé l’ancre, direction Gênes, mais les armes sont restées à quai. Et c’est très bien ainsi. Voilà ce que signifie être du bon côté de l’Histoire. Voilà ce que signifie refuser la complicité avec un génocide en cours.

Le 14 juin , libérons Georges Abdallah !

Déclaration de GIA: Comme vous voyez, Camarades, les contradictions inter-impérialistes occupent ces jours-ci, le devant de la scène internationale et rien ne laisse supposer qu’elles vont atténuer de sitôt. Sur fond de crise globale du système capitaliste mondialisé, ces contradictions sont appelées à s’exacerber de plus en plus et à se propager au niveau planétaire. Force est de constater que le déclin relatif de l’hégémonie de l’impérialisme USA au niveau mondial le pousse dans sa fuite en avant vers plus d’agressivité vis-à-vis des autres pôles impérialistes et le pousse à déployer à l’échelle mondiale une suprématie expansionniste prédatrice et annexionniste. Trump est sérieux lorsqu’il menace d’annexer le Canada, et lorsqu’il annonce un plan pour « nettoyer »  Gaza et déporter les Palestinien.nes en Égypte et en Jordanie, il est tout aussi sérieux lorsqu’il annonce soutenir la colonisation israélienne de la Cisjordanie.
Camarades, les contradictions inter-impérialistes qui s’expriment en Europe pour le moment nous rappellent à tous qu’en l’espace d’un siècle le capitalisme jette l’humanité au bord d’une guerre mondiale pour la troisième fois…

Liberté pour G.I.Abdallah ! Manifestons samedi 14 juin à Paris !

Depuis le 2 mars, Israël bloque la livraison de marchandises et de biens de première nécessité pour les quelque 2,1 millions d’habitants de la bande de Gaza, ce qui fait que de plus en plus de personnes meurent de faim chaque jour. Une catastrophe humanitaire d’une cruauté indescriptible. L’État israélien veut exterminer le peuple palestinien !
Le soutien des États-Unis, le soutien aussi du gouvernement français, rendent possible ce génocide par le gouvernement fasciste-sioniste d’Israël !
La critique et la résistance mondiales contre les crimes du gouvernement israélien sont réprimées, mais elles grandissent ! Les dockers de Marseille et d’autres pays bloquent des livraisons d’armes…