30 avril 2024

Campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

L’UPML et la Coordination internationale des organisations révolutionnaires (ICOR) ont encouragé la lutte de libération du peuple palestinien dès leurs fondations. Depuis la dernière guerre d’extermination brutale d’Israël sioniste contre les masses palestiniens, surtout dans la bande de Gaza, elles participent activement au mouvement de solidarité en France et dans le monde entier. L’objectif que l’ICOR, avec ses membres, s’est fixée est de renforcer les forces démocratiques et socialistes et leur collaboration à travers des frontières. « Aucune lutte ne doit plus rester seule » est une ligne directrice centrale de son internationalisme prolétarien. L’ICOR encourage également le débat sur les perspectives socialistes de la lutte.

Résolution de l’ICOR sur Gaza et le génocide

En cessant leurs paiements à l’UNRWA, les États-Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, le Japon, la France, l’Autriche, le Canada, l’Australie, la Finlande et l’Italie aggravent l’évolution de l’agression sioniste d’Israël vers un génocide. Plus de deux millions de personnes dans la bande de Gaza dépendent de l’aide de l’UNRWA pour ne pas mourir de faim. La destruction de l’Office de secours pour les réfugiés aurait également des conséquences désastreuses pour 5,9 millions de personnes en Cisjordanie, en Jordanie, en Syrie et au Liban.

Appel à une journée de mobilisation contre les guerres du capital

Dans une phase historique où les contradictions du capitalisme mondial s’exacerbent, de l’Ukraine à la Palestine, du Soudan au Congo, les États impérialistes ont de plus en plus souvent recours à la guerre et aux massacres de populations. De cette manière, ils veulent « résoudre » par la force les conflits d’intérêts entre leurs monopoles capitalistes ou renouveler leur domination coloniale et néocoloniale sur les peuples opprimés.
Les travailleurs, les prolétaires, appelés à se massacrer les uns les autres pour décider qui les exploitera, doivent déclarer la guerre aux guerres du capital et s’organiser pour renverser la domination capitaliste sur le monde.

Déclaration commune de la résistance palestinienne

Avec fierté et honneur, les participants ont salué la résistance héroïque de notre peuple dans les territoires occupés, en particulier la résistance légendaire de notre peuple dans la bande de Gaza, où nos enfants, nos femmes et tout notre peuple, la poitrine nue, font face aux actes brutaux de l’ennemi “israélien”, qui a ciblé les abris pour les personnes déplacées, les maisons, les mosquées, les églises, les écoles, les hôpitaux, Ces actes s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique génocidaire et de terre brûlée à l’encontre de notre peuple inébranlable, qui a fermement contrecarré le projet de déplacement massif vers les voisins arabes, afin de vider la bande de Gaza de ses habitants et de l’annexer à l’État d’occupation et d’assassinat collectif.  Ce plan vise très clairement à mettre fin à la cause nationale palestinienne et à liquider les droits nationaux légitimes de notre peuple, en déterminant le destin, en établissant l’État palestinien indépendant avec Al-Qods comme capitale, et en garantissant le droit au retour des réfugiés de notre peuple dans leurs maisons et leurs propriétés, conformément à la résolution 194, contrairement à l’annexion des territoires occupés lors de la guerre d’agression de 1967 et à l’établissement du “grand Israël” au détriment de notre projet national, de l’identité de notre peuple et de son droit à la souveraineté sur sa terre et à l’établissement de son État indépendant avec Al-Qods pour capitale.

Palestine : les derniers vers du poète

Refaat Alareer (en arabe : رفعت العرعير) est né le 23 septembre 1979 à Gaza où il est
mort le 6 décembre 2023. C’est un écrivain, poète, professeur et activiste palestinien
de la bande de Gaza. Il enseigne la littérature et cofonde l’organisation We Are Not
Numbers, qui met en relation des auteurs expérimentés avec de jeunes écrivains de
Gaza.

ICOR et la Palestine

Des amis, des lecteurs, des camarades nous ont interpellé à plusieurs reprises sur l’absence de Résolution de l’ICOR sur la guerre actuelle menée en Palestine. On les comprend, mais il nous fallait avant lancer le débat sur un évènement qui divisait beaucoup les camarades. Voilà nous

Soumettons à la discussion de tous (à l’intérieur comme à l’extérieur de l’ICOR) et au sein du mouvement révolutionnaire et ouvrier, le débat. (la rédaction du site)