20 juillet 2025

ArcelorMittal : nationalisme ou revendications de classe ?

Le 23 avril, ArcelorMittal a annoncé la suppression de 636 postes dans le nord de la France, dont une moitié à Grande Synthe /Dunkerque, touchant les fonctions support – qui seront transférées en Inde – impactant aussi la production. Les suppressions concernent également les usines de Mardyck dans le Nord, Florange (Moselle), Basse Indre (Loire-Atlantique), Mouzon (Ardennes), Desvres (Pas-de-Calais) et Montataire (Oise). Au total, environ 7.100 personnes qui travaillent dans les sept usines concernées. Dans le sud, le site de Fos-sur-Mer n’est pas concerné. Selon des sources syndicales, ArcelorMittal prévoit de délocaliser en Europe de l’Ouest entre 1250 et 1400 postes dans des secteurs non directement liés à la production d’acier, en Inde ou en Pologne, afin de « réduire les coûts ».

Les dockers de Fos-sur-Mer refusent de charger du matériel militaire pour l’État sioniste

Vive les dockers de Fos qui refusent de charger des armes pour Israël !
Après avoir pris connaissance de la livraison prévue le 5 juin d’un chargement de matériel militaire
à destination d’Israël depuis Fos-sur-Mer, le syndicat CGT des dockers et des personnels portuaires
du golfe de Fos a refusé de charger les 19 palettes de l’entreprise marseillaise Eurolinks.
Elles “devaient être embarquées par conteneur ce jeudi après-midi via le port de Marseille-Fos en
direction du port d’Haïfa” selon le syndicat CGT.
“Après avoir alerté nos employeurs ainsi que les autorités compétentes, nous avons pu trouver ce
conteneur. Ce conteneur a été mis de côté et les dockers ne le chargeront pas sur le bateau à
destination d’Haïfa. Le port de Marseille-Fos ne doit pas servir à alimenter l’armée israélienne”,
écrit le syndicat CGT.

Liberté pour G.I.Abdallah ! Manifestons samedi 14 juin à Paris !

Depuis le 2 mars, Israël bloque la livraison de marchandises et de biens de première nécessité pour les quelque 2,1 millions d’habitants de la bande de Gaza, ce qui fait que de plus en plus de personnes meurent de faim chaque jour. Une catastrophe humanitaire d’une cruauté indescriptible. L’État israélien veut exterminer le peuple palestinien !
Le soutien des États-Unis, le soutien aussi du gouvernement français, rendent possible ce génocide par le gouvernement fasciste-sioniste d’Israël !
La critique et la résistance mondiales contre les crimes du gouvernement israélien sont réprimées, mais elles grandissent ! Les dockers de Marseille et d’autres pays bloquent des livraisons d’armes…

Magazine N°2 de l’ICOR sur la Palestine

Nous condamnons le génocide barbare d’Israël sioniste, colonisatrice, suprémaciste à Gaza du peuple palestinien et leur soutien inconditionnel par les Etats unis d’Amérique, l’Union Européenne avec l’Allemagne, la France et d’autres pays impérialistes complices ! Nous condamnons les projets impérialistes d’expansion d’Israël dans la région, en Cis-Jordanie, au Liban, en Syrie vers un « Grand-Israël ». Cette politique embrase l’Asie de Ouest et augmente considérablement le risque d’une Troisième Guerre mondiale. Nous condamnons le soutien impérialiste international, en premier lieu états-unien, mais aussi français, européen etc. au fauteur de guerre, au criminel de guerre, au génocidaire israélien.

Appel du Front Uni: En route pour la « Conférence Zimmerwald 2.0 »

Au milieu de nouveaux foyers de guerre mondiaux apparaissant chaque jour et du danger d’une troisième guerre mondiale nucléaire et d’une vague fasciste mondiale, nous disons : Nous ne resterons pas les bras croisés face à cela ! Des protestations ont lieu dans de nombreux pays. Il est nécessaire qu’elles se coordonnent et coopèrent au niveau international !
Inspirée par la Conférence de Zimmerwald de 1915, à laquelle ont participé un large spectre d’opposant.e.s à la politique de trêve entre les classes, des pacifistes à Lénine en passant par les bolcheviks, cette conférence est conçue de manière large. Ce qui était remarquable en 1915, c’est que la prise de position claire dans une discussion stratégique du point de vue de chaque organisation contre la guerre et contre la collaboration avec les dirigeants respectifs a finalement abouti à une résolution de consensus. Cela nous a incités à actualiser pour aujourd’hui la prise de position claire de l’époque contre toute politique de trêve entre les classes. Pour ce faire, nous souhaitons réunir un large spectre de soutiens, hommes et femmes, parmi les mouvements de paix démocratiques et anti-impérialistes progressistes.

Russie : le drapeau rouge souillé par l’impérialisme

La bourgeoisie russe — en particulier sa fraction militaro-impérialiste — adore jouer avec les symboles de l’URSS : hymne soviétique remixé, drapeau rouge agité au front, portraits de Staline dans les défilés, appels à la « Grande guerre patriotique » contre le « fascisme ukrainien » ;… Ce recyclage est une arnaque idéologique, une instrumentalisation délibérée pour donner à son impérialisme un vernis de légitimité populaire. Elle vole les symboles d’un État socialiste et ouvrier qu’elle a elle-même détruit.
La Fédération de Russie n’est pas l’héritière de l’URSS, elle est son bourreau. Ce sont les oligarques russes, les généraux, les bureaucrates du KGB — dont Poutine est l’un des plus purs produits — qui ont méthodiquement liquidé l’économie socialiste, vendu les richesses nationales à la mafia capitaliste, écrasé les droits sociaux, réprimé les communistes, et noyé dans le sang les tentatives de résistance (de la Tchétchénie à la Sibérie).