21 novembre 2024

Conseil politique des femmes en Allemagne

Témoignage sur la lutte des femmes palestiniennes !
Une délégation de femmes venue de France a participé au Conseil politique des femmes en Allemagne début novembre. Il s’agit d’ une plate-forme internationaliste, politique et culturelle. Vue la diversité du mouvement des femmes, cette rencontre de 3 jours sert à échanger les expériences sur les projets des groupes ou organisations de femmes. Des partis politiques et des femmes individuelles y ont participé également avec leurs expériences. Cette rencontre de femmes (et aussi d’hommes qui soutiennent la cause des femmes) est auto-organisée et auto-financée. Elle a lieu tous les deux ans. Toutes celles et ceux qui veulent y participer, qui s’y intéressent et qui acceptent les idées directrices du Conseil ( http://frauenpolitischerratschlag.de/), sont cordialement invités  
Cette année la situation et les luttes des femmes de 17 pays ont été présentées. L’UPML publie ici un témoignage sur la situation des femmes en Palestine:
« Je m’appelle Leila, avocate et militante des droits de l’homme de Palestine. Je suis heureuse d’être parmi vous aujourd’hui et je tiens à remercier les organisateurs de cette conférence de m’avoir donné l’occasion de parler des femmes palestiniennes et du mouvement des femmes palestiniennes, dont les racines remontent à l’époque d’avant l’occupation…

Martinique: promesses et ordre colonial

Le pouvoir et les grandes enseignes tentent de nous endormir avec ces baisses de prix marginales, mais ils ne font que gratter la surface d’un problème systémique bien plus profond. La Martinique, comme tous les départements d’outre-mer, subit une exploitation économique coloniale. Les prix des biens de consommation courante sont exorbitants parce que ces îles sont transformées en marchés captifs, où les monopoles multinationaux imposent leur dictature. Ce n’est pas une coïncidence si les prix en Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion, ou en Guyane sont souvent bien supérieurs à ceux de la métropole. Nous sommes dans un rapport de domination : ce sont les mêmes groupes qui étranglent le peuple martiniquais et accumulent des profits indécents. Et là-dessus, on voudrait nous vendre un accord de moins 20 % sur une poignée de produits comme une solution ? Le Collectif à l’origine de la mobilisation a bien raison de rejeter ce simulacre d’accord ! Ce n’est pas une concession, c’est un pansement sur une plaie béante….