7 novembre 2024

8 mars 2024 : Appel à la Journée internationale des femmes

8 mars 2024 :

Appel à la Journée internationale des femmes

Cet appel a été élaboré par les coordinatrices du Moyen-Orient au nom des coordinatrices mondiales.

Le 8 mars 2024, Journée internationale de lutte des femmes, nous descendrons dans la rue contre l’exploitation et l’oppression des femmes dans le monde, contre le patriarcat, le fascisme, le racisme, le capitalisme et l’impérialisme. Les rues du monde entier résonneront de nos cris en ce jour que nous avons déclaré être une journée de lutte commune. Comme toujours, nous descendrons dans la rue contre l’oppression sexuelle, nationale et de classe. Ensemble, nous mènerons la lutte et briserons toutes les normes traditionnelles réactionnaires. Nous nous battrons pour notre liberté. Contre l’impérialisme, le capitalisme qui nourrit le patriarcat, nous renforcerons la lutte internationale des femmes. Ensemble avec les peuples du monde, nous ferons partie de la lutte internationale contre l’impérialisme.  En nous opposant aux guerres impérialistes avec les peuples du monde, nous serons la force la plus importante dans la lutte internationale contre la guerre. Avec la force que nous nous donnerons mutuellement, nous jetterons le fascisme et le fondamentalisme religieux aux poubelles de l’histoire et nous gagnerons à coup sûr.

Conscientes de cela, nous disons le 8 mars 2024 :

« Nous nous révoltons contre l’exploitation, l’oppression, la guerre, la violence et la pauvreté ».

Le monde entier est un théâtre de guerre. L’une de ces guerres, peut-être la plus brutale et la plus destructrice, se déroule aujourd’hui dans les territoires palestiniens. Nous savons qu’aucune de ces guerres n’est la nôtre. Les conséquences douloureuses des guerres menées par quelques systèmes impérialistes dans le monde pour protéger leur pouvoir et accroître leur capital sont évidentes pour l’ensemble de l’humanité, mais surtout pour la moitié féminine. Les guerres actuelles, en particulier celle menée en Ukraine par la Russie et les autres grandes puissances impérialistes que sont les États-Unis et l’OTAN, comportent le risque d’une troisième guerre mondiale, d’une catastrophe nucléaire. Ce n’est pas nous qui décidons des guerres qui ont lieu dans le monde, mais c’est nous, en tant que femmes, qui en portons la plus grande part. Dans l’occupation sioniste de la Palestine, comme dans toutes les guerres, ce sont les femmes qui sont les plus touchées par la guerre, dont le corps est considéré comme un champ de bataille, qui sont soumises à une oppression incommensurable et qui sont finalement considérées comme un butin de guerre. Alors que la guerre bat son plein en Palestine, les attaques contre tous les acquis de la révolution au Rojava, à laquelle les femmes kurdes ont activement participé, continuent de s’intensifier. Les déplacements forcés sont une conséquence directe de la guerre. Les mots ne suffisent pas à décrire ce que les femmes et les enfants doivent endurer sur les routes de la migration.

Il est temps de porter le 8 mars le cri des femmes palestiniennes et kurdes et de toutes les femmes victimes de guerres, d’une exploitation et d’une oppression particulières, pour la liberté et la libération de toutes les femmes de l’exploitation et de l’oppression !

Dans les guerres, les violences sexuelles et le viol comme arme de guerre sont utilisés comme moyens de génocide. Comme par le passé, la violence sexuelle comme arme de guerre est aujourd’hui à l’ordre du jour. La violence sexuelle et les viols de masse dans les guerres ont aujourd’hui pris une nouvelle qualité dans la stratégie et la tactique de la conduite de la guerre. C’est l’absence de scrupules dans la conduite inhumaine de la guerre par les extrémistes. Les femmes mènent de grands combats contre ces crimes et pour que les responsables soient poursuivis. S’opposer à la guerre, c’est aussi s’opposer à l’agression de notre corps.

Maintenant, le 8 mars, il est temps d’élever la voix contre le viol comme arme de guerre !

Nous, les femmes, savons maintenant comment nous libérer et nous apprenons les unes des autres. Notre liberté est à portée de main. Tant que nous ne cessons pas de lutter ensemble contre l’impérialisme, le capitalisme, le fascisme, la réaction religieuse et le patriarcat.

Nous continuons à dire :  « Nous étions, nous sommes, nous serons » !

Femmes dans le monde – Notre temps est venu !

Plus d’informations sur la Conférence mondiale des femmes de la base : www.worldwomensconference.org

Contact en France : Nathalie Onur:  onurnathalie@gmail.com

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *