International Coordination Group (ICG)

International Miners Coordination (IMC)

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Appel de l’ICG à la journée de lutte pour l’environnement

en novembre 2025

La Conférence des Nations Unies sur le climat se tiendra du 10 au 21 novembre 2025 à Belém (Brésil). Des dirigeants politiques, des scientifiques, des militants et des décideurs du monde entier se réuniront dans ce lieu symbolique. En effet, la forêt amazonienne joue un rôle important dans la régulation du climat terrestre, car elle absorbe de grandes quantités de dioxyde de carbone. Cependant, la déforestation, l’exploitation minière illégale et la dégradation de l’environnement menacent cet écosystème fragile.

La Coordination internationale des travailleurs des mines célèbre la Journée internationale de lutte pour la sauvegarde de l’environnement en collaboration avec d’autres forces autour de la Conférence mondiale sur le climat vers le 15 novembre. La journée se déroule dans un contexte de grands changements et défis : le fasciste Trump veut instaurer une dictature fasciste aux États-Unis et réaliser son ambition de domination du monde par l’impérialisme américain. La lutte concurrentielle internationale entre les anciennes et les nouvelles forces impérialistes continue de s‘intensifier, avec des guerres commerciales et des conflits militaires accrus. Et il existe le risque que – dans le cadre du conflit international des guerres en Ukraine, au Proche-Orient, en Afrique équatoriale et d’autres guerres, ainsi qu’au milieu des troubles mondiaux dus au génocide du peuple palestinien par le sionisme israélien – cela puisse s’étendre à une guerre mondiale, voire à une guerre nucléaire. Ces guerres aggravent encore davantage la destruction immense de l’environnement. Les monopoles miniers internationaux et leurs gouvernements serviles, souvent fascistes ou réactionnaires, veulent à tout prix et par tous les moyens s’assurer l’accès aux sources mondiales de matières premières et aux marchés des ventes. Les charges sont répercutées sur les travailleurs des mines et les masses du monde entier, la protection de l’environnement est de plus en plus réduite, les droits démocratiques bourgeois sont supprimés davantage. Depuis début 2025, les États-Unis se sont retirés de l’accord de Paris, conformément à un décret d’application du nouveau gouvernement. Cette décision a suscité des inquiétudes dans le monde entier, car les États-Unis restent l’un des plus grands émetteurs historiques de gaz à effet de serre. Les États-Unis s’étaient engagés à atteindre la neutralité des émissions d’ici 2050, mais leur récent retrait a été critiqué par les groupes environnementaux et, dans certains cas, par des dirigeants politiques du monde entier, comme un revers pour la coopération internationale. La Terre est notre mère. La protéger est fondamental pour préserver notre vie et la nature. C’est pourquoi nous devons connaître et maintenir notre relation avec l’environnement, afin que la croissance de l’humanité soit durable. Il est nécessaire de protéger la biodiversité de la faune et de la flore ainsi que l’interdépendance des espèces, y compris les êtres humains.

Les travailleurs des mines sont particulièrement touchés par l’intensification de l’exploitation et de l’oppression, et beaucoup se battent pour leurs emplois, la sécurité au travail, des salaires plus élevés, la sauvegarde de l’environnement naturel et la préservation de leurs moyens de subsistance. Rappelons-nous la lutte des mineurs avec le mouvement environnementaliste à Datteln/Allemagne en 2020 contre la construction d’une nouvelle centrale à charbon, ou encore en 2019 la grève générale des mineurs au Pérou, ensemble avec les communes, contre les projets miniers qui détruisent l’environnement.

Les mineurs et les militants écologiques, associés aux mouvements sociaux des femmes, des jeunes, des petits et moyens agriculteurs, pour une protection globale et des mesures immédiates pour sauvegarder l’environnement naturel, constituent une force puissante lorsqu’ils luttent ensemble.

Cette lutte est indissociable de la lutte contre l’impérialisme mondial et de la construction d’une société libérée, sans exploitation ni oppression, en harmonie avec la nature.

Levons-nous contre la catastrophe environnementale mondiale qui a commencé !

Andreas Tadysiak, Coordinateur principal de la Coordination internationale des travailleurs des mines ((IMC))