12 novembre 2025

Sarkozy libre en vingt jours, Georges Abdallah emprisonné quarante ans

Deux poids, deux classes : Sarkozy libre en vingt jours, Georges Abdallah libéré après quarante ans
Vingt jours de prison pour Sarkozy, quarante ans pour Georges Ibrahim Abdallah.
Voilà toute la vérité de la « justice » bourgeoise française mise à nu, en une seule comparaison.
Quand les puissants tombent, la prison devient un hôtel
Le 30 octobre 2025, Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, condamné pour corruption et trafic d’influence, entre enfin en prison.
La presse bourgeoise s’émeut : « moment difficile », « dignité », « ancien chef d’État ».Vingt jours plus tard, il est dehors. Assigné à résidence, protégé, entouré — il retrouve ses avocats, ses micros, ses privilèges.Tout est rentré dans l’ordre : l’un des leurs est rentré au bercail.Car la bourgeoisie protège ses serviteurs. Sarkozy, c’est le produit pur de ce système :celui qui a servi le grand capital, bradé les services publics, mené des guerres impérialistes, écrasé les mouvements populaires. Mais attention : la bourgeoisie n’est pas stupide.Elle sait qu’elle doit parfois faire semblant de punir ses propres hommes, pour sauver la façade de sa « République exemplaire ». Alors, de temps à autre, elle jette un de ses politiciens en pâture, le temps de quelques jours ou de quelques mois, juste assez pour rassurer les naïfs, pour faire croire que la loi est la même pour tous.
En réalité, ce ne sont que des sacrifices symboliques : un théâtre bien huilé pour masquer la corruption d’un système tout entier. La prison n’est pas faite pour les maîtres, mais pour les dominés. Quand les opprimés résistent, la prison devient une forteresse
Et face à lui, Georges Ibrahim Abdallah.
Quarante ans de détention..Quarante ans de résistance.
Libérable depuis 1999, mais gardé enfermé parce qu’il n’a jamais renié son engagement révolutionnaire.
Parce qu’il a combattu l’impérialisme, l’occupation sioniste et les dominations coloniales.
Parce qu’il symbolisait ce que la bourgeoisie hait le plus : un homme debout, même derrière les murs.
Mais le 25 juillet 2025, Georges Abdallah est enfin sorti de prison.
Après quarante ans d’enfermement, il a regagné le Liban sous les applaudissements des militants, poing levé, fidèle à sa cause.
Ni repentir, ni reniement : la dignité intacte d’un combattant anti-impérialiste.
Cette libération n’est pas un cadeau de la justice : c’est une victoire politique, arrachée par quarante ans de lutte et de solidarité militante, face à l’hypocrisie d’un État qui l’a gardé captif au nom de ses alliances impérialistes avec Washington et Tel-Aviv.
La justice de classe n’a pas deux poids, elle a deux camps
Cette comparaison n’est pas un hasard : elle révèle la nature de classe de la justice.
  • D’un côté, les serviteurs du capital, protégés, blanchis, réhabilités.
  • De l’autre, les combattants anti-impérialistes, persécutés, emprisonnés, réduits au silence.
La justice bourgeoise n’est pas aveugle : elle a les yeux grands ouverts sur la hiérarchie sociale.
Elle caresse les puissants et frappe les révoltés.
Elle se montre clémente pour les voleurs de milliards et impitoyable pour ceux qui se battent pour la libération des peuples.

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