18 septembre 2025

Prolétaire, debout ! n° 39 : On bloque TOUT !

Bayrou, c’est fini ! Tant mieux !
La confiance est rejetée et avec elle, son budget qui voulait faire les poches des pauvres (44 Md d’euros), continuer à enrichir les très riches et monopoles (200 Md de subventions par an) et creuser
le trou de la Sécu (88 Md en moins de cotisations sociales par an). Par contre le budget militaire aura doublé en 10 ans (64 Md) ! RESISTANCE !
La mobilisation doit durer pour porter ses fruits..Des assemblées populaires un peu partout en France mobilisent des milliers de personnes, réfléchissent aux revendications, aux objectifs et aux moyens de lutte. Elles rassemblent les membres les plus progressistes des partis et autres organisations de gauche, des syndicalistes, des exgilets jaunes, des anti fascistes et
anti militaristes. Ce mouvement
oppose la démocratie à la dictature
de la bourgeoisie. Le mouvement
sera notre force, s’il s’organise dans la durée…

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Un exemple à suivre: des syndicalistes dénoncent l’impérialisme

Partout dans le monde, des guerres détruisent
des peuples. Ces guerres ne sont pas les nôtres,
elles servent les intérêts d’une poignée de milliardaires et de gouvernements qui organisent
le chaos pour mieux imposer leur domination
capitaliste.
Que ce soit en Palestine, en Ukraine, en Iran
ou en République Démocratique du Congo,
ce sont toujours les peuples qui paient le prix
fort : bombardements, déplacements de populations, famines, répressions, pillage des
ressources. Ce sont les civil·es, les enfants, les
travailleuses et les travailleurs qui meurent,
pendant que les grandes puissances vendent
des armes, exploitent les sols et tirent profit du
sang versé.
Nous, travailleuses et travailleurs de Roissy, refusons d’être complices. Nous refusons que nos
métiers, nos lieux de travail, nos infrastructures
soient utilisées pour transporter des armes ou
soutenir des États en guerre. Nous refusons que
notre travail serve à tuer.
Notre camp est celui des peuples. Notre solidarité va, à celles et ceux qui résistent à
l’occupation, à la colonisation, aux dictatures et
aux pillages.

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Mise en place de la Coordination européenne des travailleurs des mines

Le 1er novembre, juste après les élections en Géorgie, les mines de manganèse de Chiatura ont été fermées, tandis que l’exploitation à ciel ouvert de plusieurs coopératives n’a pas été arrêtée. Environ 3.000 mineurs et 2.000 métallurgistes du groupe « Georgian Managanese Ltd » ont été mis en lock-out afin qu’ils renoncent à 40-60% de leur salaire, ce qu’ils refusent à juste titre.

Ils sont censés accepter des réductions de salaire, les banques sont sur leur dos en raison de leur endettement élevé et les villageois doivent accepter les dégâts miniers sur leurs maisons sans compensation adéquate. La protestation justifiée des personnes concernées est criminalisée et l’on tente de la jouer contre les emplois des travailleurs des mines.

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PD n°38 Les frontières sont surtout entre ceux d’en haut et ceux d’en bas !

Nous sommes révoltés et mobilisés contre le racisme d’État, la chasse aux immigrés, les contrôles aux fasciés, les violences policières contre les jeunes !
Soutien à la lutte des coordinations des SSPP ! Vive la lutte des mineurs isolés à Paris ! Des papiers, un logement, une école, du travail pour toutes et tous ! Il ne s’agit pas que d’humanisme.

Au racisme, le monde du travail doit répondre par la solidarité de classe !
Retailleau, ministre de l’Intérieur dit « les immigrés ne sont pas une chance pour la France ». C’est hypocrite et mensonger. Car le patron du MEDEF, le syndicat des grands patrons, Patrick Martin, réclame 4 millions de travailleurs étrangers d’ici 2050. Des secteurs entiers ne fonctionnent que grâce à eux : bâtiment, hôpitaux, restauration, commerce…
De Darmanin à Retailleau leur racisme d’État n’a qu’un seul but : terroriser  et diviser ! Imposer encore plus de précarité, de bas salaires, de réduction de droits au séjour, …

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Il y a 100 ans, les ouvrières d’usines de sardines du Finistère étaient victorieuse

Leur lutte a été emblématique parce qu’elle a été organisée par des femmes qui ont mené une grève exemplaire et par leur action qui a marqué l’histoire du monde ouvrier.

Ces ouvrières d’usines de sardines du Finistère étaient surnommées les Penn sardin, tête de sardines en breton, en raison de leur coiffe si particulière qu’elles portaient pendant leur travail.

Elles vivaient dans une grande précarité avec des conditions de travail effroyables digne d’un livre de Zola, selon Charles Tillon. Leurs salaires étaient inférieurs à ceux des hommes et bien souvent la charge de la famille reposait sur leurs épaules. Les horaires de travail imposaient aux femmes d’être disponible à tout moment du jour et de la nuit.

Dès 4 heure du matin, résonnait le bruit des sabots des femmes courant dans les rues de Douarnenez pour se rendre à l’usine. En effet, dès qu’un navire sardinier revenait au port, les femmes devaient se rendre à l’usine, les sardines devant être préparées le plus vite possible. A cette époque la conservation par le froid industriel n’existait pas, les poissons devaient être travaillé dès leur arrivé.

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Prolétaire, debout ! N° 37. Contre le racisme et le fascisme

La classe dominante demande le respect des « valeurs de la république », s’agite soi-disant pour « l’intérêt général », le Rassemblement National (RN) « pour l’intérêt supérieur du pays » et les partisans du régime actuel prônent le « patriotisme économique » et « l’esprit de boîte ».
Cette propagande marche encore, mais les faits sont têtus : confrontée à une vague de licenciements, aux délocalisations, à la baisse des salaires, à l’inflation, à la précarité, au démantèlement des services au public, la classe ouvrière et ses alliés sont de plus en plus conscients que ces mots creux ne servent qu’à masquer le pourrissement du régime. Ils multiplient les luttes et les formes de contestation du parlementarisme bourgeois qui offre à un parti fasciste et raciste, le RN, la mise sous tutelle du parlement et du gouvernement minoritaire.
De son côté le syndicat patronal, le MEDEF, demande à l’État encore plus de subventions – déjà 200 milliards – et de récupérer 60 Md dans les budgets des services publics et de la Sécu.

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