20 mai 2024

Conférence de l’ICOR-Afrique: 3 résolutions

La conférence continentale ICOR-Afrique a eu lieu. Lors de cette réunion, les partis et organisations révolutionnaires membres de l’ICOR Afrique ont discuté non seulement de la mainmise sur les ressources naturelles de l’Afrique par des trusts liés aux différents pôles impérialistes, mais aussi de la vague de coups d’État et des risques de guerre dans la zone sahélienne, notamment au Burkina. Faso, Mali, Guinée Conakry, Niger et récemment Gabon.
La Conférence Continentale de l’ICOR-Afrique, condamne fermement le rôle perfide de l’impérialisme international, notamment de l’impérialisme français, qui, à travers des accords d’assujettissement, continue de contrôler les États sahéliens afin d’exploiter leurs ressources naturelles telles que l’or et l’uranium, le pétrole, le manganèse, cuivre, gaz, etc.
Cette situation de surexploitation continue d’aggraver la crise du néocolonialisme en Afrique, en particulier dans les pays d’Afrique de l’Ouest, qui ont des taux de pauvreté très élevés. Malgré toutes les richesses précieuses disponibles dans ces pays, le système de brigandage mis en place par la France depuis les années 1960 freine non seulement le développement des États d’Afrique de l’Ouest, mais est également une source de super-profits pour l’impérialisme français et le capital financier international.

Situation au Sahel: les putschs et les putschistes / FM Togo-démocratie.

Les différents coups d’État militaires qui se sont succédés ces derniers temps sur notre continent, principalement dans la zone sahélienne, ne cessent de susciter des polémiques  jusque dans la communauté africaine en Europe et aux USA.

C’est ainsi que certains se déclarent résolument partisans de ces putschs, et en guise de justification,  évoquent  l’expérience de Rawlings et de Sankara  qu’ils caractérisent comme une révolution en Afrique et qu’ils nous invitent à suivre…

Cameroun : un exemple du déclin de l’impérialisme français

Selon le service économique de l’ambassade de France dans sa note économique du 21 novembre 2018, « les investissements directs étrangers (IDE) français au Cameroun s’élevaient à 695 M EUR en 2017, en baisse de 5,8% sur un an. Les IDE français déclinent depuis leur pic (1154 M EUR)atteint en 2012 et leur poids dans les investissements étrangers totaux –qui pour leur part connaissent une augmentation continue –se réduit. »