2 août 2025

Martinique: promesses et ordre colonial

Le pouvoir et les grandes enseignes tentent de nous endormir avec ces baisses de prix marginales, mais ils ne font que gratter la surface d’un problème systémique bien plus profond. La Martinique, comme tous les départements d’outre-mer, subit une exploitation économique coloniale. Les prix des biens de consommation courante sont exorbitants parce que ces îles sont transformées en marchés captifs, où les monopoles multinationaux imposent leur dictature. Ce n’est pas une coïncidence si les prix en Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion, ou en Guyane sont souvent bien supérieurs à ceux de la métropole. Nous sommes dans un rapport de domination : ce sont les mêmes groupes qui étranglent le peuple martiniquais et accumulent des profits indécents. Et là-dessus, on voudrait nous vendre un accord de moins 20 % sur une poignée de produits comme une solution ? Le Collectif à l’origine de la mobilisation a bien raison de rejeter ce simulacre d’accord ! Ce n’est pas une concession, c’est un pansement sur une plaie béante….

Salon du Mondial Auto à Paris : Les travailleurs de l’automobile se mobilisent

Contre les licenciements, la précarité, l’idée d’une nécessaire lutte internationale s’est imposée lors de la manifestation d’aujourd’hui à Paris. A la fin, l’Internationale a été chantée tous ensemble. 

La CGT appelait ce jeudi 17 octobre à une journée de grève nationale du secteur de l’automobile face aux attaques massives du groupe Stellantis (PSA-Opel- Fiat- etc  ) et d’autres contre les travailleurs de l’automobile en France.
Des centaines de travailleurs ont répondu à l’appel et se sont rendus à Paris pour un rassemblement combatif devant le Salon de l’automobile. Leurs préoccupations face à la situation étaient palpables. L’automobile est dans une crise profonde, des activités sont en berne. Un camarade se disait déçu car il n’y avait pas plus de monde. Le courage de se battre doit grandir, même si les ouvriers ont le couteau sous la gorge avec la vie chère, les petits salaires, la précarité, etc. L’avenir impose la lutte et si on regarde dans les différents pays, on peut constater que des luttes ouvrières se développent en France, en Allemagne, en Italie, en Belgique… 

Grève générale en Italie le vendredi 18 octobre et la grande manifestation à Rome le 19 octobre contre une nouvelle loi fasciste

Le vendredi 18 octobre, l’Italie sera le théâtre d’une grève générale organisée par les principaux syndicats du pays, CISL et CGIL, pour protester contre une nouvelle loi, perçue comme fasciste, actuellement en discussion au Parlement. Cette mobilisation est suivie d’une manifestation nationale à Rome le 19 octobre. Les syndicats appellent à la participation massive des travailleurs, notamment ceux de l’industrie, comme les employés de Stellantis, et ceux de la métallurgie. La CGIL, l’un des plus grands syndicats italiens avec 5,7 millions de membres, dont environ 2,7 millions actifs, a mobilisé ses adhérents pour cette grève. Dans les jours qui suivent, d’autres grèves seront déclenchées, notamment dans les services publics et les transports urbains, suivies par des journées de protestation pour les retraités.

Ni Macron-Barnier, ni RN ! Pour le véritable socialisme !

Dans un formidable élan, des millions ont manifesté et
voté cet été contre Macron et le Rassemblement
National (RN) fasciste. Nous nous sommes mobilisés
massivement contre l’augmentation de l’âge de la
retraite, pour une retraite à 60 ans, un SMIC à 2000
euros, pour l’écologie, pour taxer les riches, contre
l’augmentation des prix, les fermetures d’entreprises,
pour le droit d’asile, contre les guerres …pour une
politique de gauche promis par le Nouveau Front
Populaire.
Le RN fasciste n’a pas gagné, c’est un succès ! Mais
dans le gouvernement Barnier, Macron a réuni les
défenseurs les plus durs du système capitaliste
pourrissant, ses troupes bien sûr, mais aussi des ex PS
et Les Républicains.
Le gouvernement nous annonce : austérité pour les
couches populaires, retraites à 70 ans, racisme et course
à l’armement, militarisation de la jeunesse et
l’environnement serait sacrifié !

Jeux Olympiques : le grand Saccage 2024

Jeux Olympiques : le grand Saccage 2024
Nous sommes entré-e-s en résistance face aux saccages écologiques et sociaux que provoquent les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Nous, habitant-e-s de Seine-Saint-Denis et de ses alentours, associations et collectifs, sommes rassemblés pour défendre les espaces où l’on vit, où l’on habite, où l’on se rencontre, où l’on tisse des liens et ou l’on s’amuse, menacés par la préparation et la tenue de ces jeux.
Les chantiers des JO ont commencé malgré la crise sanitaire et les résistances locales, et les retards accumulés accélèrent leurs cadences et dégradent les conditions de travail.. Les conséquences sont nombreuses : quartiers irrespirables (accélération de la bétonisation et de la pollution), inabordables (spéculation immobilière, entraînant l’expulsion des pauvres et des modestes), policés (imposition des normes des investisseurs et du tourisme, surveillance et répression), implantation de grandes enseignes, réduction des espaces publics et des parcs, disparition d’espèces protégées, … et la liste est encore longue….

Pour la défense de la libération nationale kanake

En ouvrant le corps électoral de Nouvelle-Calédonie aux colons arrivés après 1998, cette loi menace non seulement d’étouffer électoralement le mouvement indépendantiste, mais surtout d’ouvrir la colonie au peuplement européen : une « recolonisation », pour reprendre les mots de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT).2
L’État bourgeois impérialiste n’hésite pas à changer les règles du jeu s’il n’en est plus le gagnant — par la force si nécessaire. Il ne reconnaît qu’une seule légitimité, celle de ses intérêts, et ne connaît qu’un langage, la contrainte.
La crise qui secoue actuellement la Nouvelle-Calédonie est révélatrice.
Dans les colonies se pose un problème universel : comment assurer l’hégémonie coloniale ? La réponse peut se résumer en une phrase : en transformant une minorité coloniale en majorité coloniale.
Ce n’est ni plus ni moins que ce problème — celui de l’hégémonie coloniale — qui se pose aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie. Derrière le problème du corps électoral provincial spécial, il y a le problème du colonialisme. L’enjeu, c’est de faire de la Nouvelle-Calédonie une simple partie de la nation française, aux dépens de la nation indigène.
Cela, personne ne l’exprime aussi clairement que Sonia Backès, présidente de la Province Sud et fer de lance du colonialisme en Nouvelle-Calédonie…