19 avril 2024

Appel à la conférence stratégique pour l’environnement à Berlin les 20 et 21 avril 2024

Appel à la conférence stratégique pour l’environnement à Berlin les 20 et 21 avril 2024 :
L’évolution actuelle, avec la multiplication des catastrophes écologiques régionales ou la température moyenne la plus élevée jamais enregistrée en 2023, souligne que nous sommes dans une course contre la montre.

Jeunes de Belleville contre LA LOI DARMANIN

La loi immigration est passée et les préfectures exécutent les ordres de Darmanin pour « rendre la vie impossible aux migrant.e.s » Les Jeux Olympiques approchent et Macron envoie sa police vider les rues, vider les gymnases, vider les CROUS. Pas de place pour les migrant.e.s dans le sale monde de Macron : mineurs isolés, familles avec enfants à la rue. Toutes celles et ceux qui partagent ce constat se posent la même question : comment agir, que faire ? Nous lançons un avertissement à celles et ceux qui justifient de leur inaction en se répétant en boucle « qu’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde » : l’histoire se rappellera qu’à Paris, il aura été en revanche possible d’accueillir tous les flics du pays car en plus des milliers de places en CROUS, ce sont 40 gymnases qui seront réquisitionnés pour héberger policiers, gendarmes et soldats cet été! Les mineurs isolés du collectif du parc de Belleville en appellent à toutes celles et ceux qui ne veulent pas de cette société-là, toutes celles et ceux qui savent qu’on a tout à perdre si on ne résiste pas, toutes celles et ceux qui comprennent que l’heure est grave et qu’il s’agit désormais de ne plus reculer.!

8 Mars pour la défense et la libération des femmes

Les femmes se lèvent contre les guerres et les crises. Malgré des conditions de vie très difficiles et la répression, les mères, les sœurs et les partenaires des soldats en Ukraine protestent contre l’envoi des hommes au front. En Russie, l’interdiction de se réunir ne peut plus empêcher les femmes d’exiger publiquement le retour des soldats du front. Ce sont des signaux importants dans une situation de rivalité impérialiste croissante et de la menace de guerre mondiale qui en résulte et du risque de guerre aggravé qui l’accompagne dans de nombreux points chauds du monde.

Agriculture et élevage dans la tempête.

Entre ouvriers agricoles, d’une part, et agro-industriels, investisseurs, grands propriétaires, d’autre part, se trouve la masse des petits et moyens agriculteurs ou éleveurs qui cherchent à survivre en livrant leur production dont ils ne peuvent eux-mêmes fixer le prix. Ayant abandonné pour la plupart les pratiques de solidarité entre eux dans les années 70-80 au profit d’un illusoire développement en tant qu’entreprise valorisant un capital, ils subissent de plein fouet les lois du capitalisme : concurrence entre eux à l’échelle nationale et surtout internationale, surproduction qui fait baisser les prix, hausse du prix des terres accaparées par l’agrobusiness, hausse rapide du prix du matériel (tracteur + 40 % en quelque 5 ans), des engrais, des semences, des pesticides qui tuent les sols, encadrement du crédit qui pousse à la ruine et même au suicide nombre d’entre eux.

Profits, export et grandes cultures : les vraies raisons des mégabassines (1ère partie)

Les vraies raisons des mégabassines. La démarche devait proposer un modèle agricole plus respectueux des milieux et des habitants. Elle s’est muée en une « guerre de l’eau », avec la boue des Deux-Sèvres pour tranchées, des procès en série et une violence institutionnelle et politique culminant aux abords du chantier de Sainte-Soline, le 25 mars 2023 : le déploiement hors de proportion des forces de sécurité et l’usage indiscriminé d’armes de guerre avait blessé, parfois gravement, des centaines d’opposants et opposantes pacifiques. Mais quel projet agricole a-t-on ainsi défendu ?  Notre enquête met à mal les arguments des partisans des mégabassines qui disent défendre une agriculture locale visant à maintenir l’élevage. L’analyse de données administratives, agricoles et économiques montre un lien étroit entre les projets de bassines et une filière céréalière omniprésente dans la région, majoritairement tournée vers le marché international via le port céréalier de La Rochelle, en Charente-Maritime.

Agriculteurs et Gilets Jaunes — qui sont nos amis, qui sont nos ennemis ?

Selon le ministère de l’agriculture 25% des agriculteurs ont des revenus supérieurs à 100 000 € annuels, de l’ordre de 9000 € par mois qui est le seuil à partir duquel on fait partie des 1% les plus fortunés en France[1].  À l’autre extrême, 25% gagnent moins de 30 000 €, soit 2500 € mensuels, le seuil maximum définissant les classes populaires (18% sont même en dessous du seuil de pauvreté 1150 € par mois). Ce quart des agriculteurs constituent, avec les ouvriers et les employés,  les classes populaires qui en France regroupent 70% des actifs. Entre 2500 et 9000 € par mois, c’est le cas de 50% des agriculteurs, on fait partie des classes moyennes.