26 décembre 2024

Le débat est ouvert -1

Débat:
Chers camarades,
je suis en partie d’accord avec votre analyse des résultats électorales des européennes. D’accord sur le vote « anti-Macron », sur le dégoût de la politique bourgeoise et sur le niveau de conscience de classe insuffisant pour voir que Macron/Renaissance et Bardella/RN servent les mêmes maîtres, le capital monopoliste. Enfin j’apprécie votre attitude critique par rapport au « Nouveau front populaire » qui crée des espoirs sans tirer les leçons négatifs du passé. Il se brisera très probablement aussi vite que le NUPES il y a deux ans. Et surtout qui ne ressoudera pas le problème ni du capitalisme ni du fascisme menaçant.
Mais je  ne suis pas d’accord avec le paragraphe qui me semble contradictoire et ambiguë…

Après les élections : Le début d’une nouvelle crise sociétale ?

Voici quelques réflexions sur la situation actuelle en France. Nous vous les soumettons et nous attendons vos commentaires, critiques et réflexions.

Après les élections :

Le début d’une nouvelle crise sociétale ?

Les résultats des élections de dimanche soir ont été un coup de tonnerre et encore plus l’annonce de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer des élections anticipées pour fin juin !

Le résultat des élections montre avant tout une crise et un large rejet des institutions et de la politique bourgeoise surtout au niveau national mais aussi européen. Ce qui peut se transformer en une nouvelle crise sociétale.

Environ 48,5 % des inscrits se sont abstenus, surtout dans les régions ouvrières où l’abstention a atteint 60 % voire plus. Depuis dimanche soir, des manifestations et des réunions publiques ont lieu quotidiennement dans les grandes villes, et le week-end prochain, la mobilisation sera massive – surtout contre l’ultra-droite du Rassemblement national (RN), mais aussi contre Macron !

Ces élections sont avant tout une défaite du gouvernement Macron avec ses innombrables crises, avec sa politique de droite, ses attaques contre les retraites, l’appauvrissement de la population, la défense du nucléaire, sa politique de guerre et de répression…

«Sacrifices» : Macron rêve de troisième guerre mondiale

Article agitatoire intéressant d’un lecteur, toutefois nous ne pensons pas que Macron soit « fou » ou « psychotrope ». Il est un représentant des intérêts de sa classe sociale, plus précisément de la fraction capitaliste monopoliste  de celle-ci. Il est un membre du capitalisme monopoliste d’État. Cette classe dominante voit de plus en plus la course à la guerre comme étant la solution à la profonde crise que nous traversons.(la rédaction du site)

«Sacrifices». Le mot est lâché, répété, comme un prélude mortifère à la guerre.

Le fameux «sacrifice» réclamé par les puissants, c’est celui des peuples qui sont envoyés dans les boucheries des guerres. Le «sacrifice» en 1914, en 1939, des millions de vies fauchées, des générations d’orphelins. Ce «sacrifice» a été prononcé trois fois ces deux derniers jours.

Par Macron d’abord. Mercredi, le président lançait les cérémonies du débarquement en déclarant : «Je sais notre pays fort d’une jeunesse audacieuse, vaillante, prête au même esprit de sacrifice que ses aînés». Puis il s’est tourné vers les militaires présents : «Vous rappelez que nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices pour défendre ce qui nous est le plus cher : notre terre de France et nos valeurs républicaines».

Appel du Mouvement des étudiants palestiniens de la bande de Gaza

Alors qu’Israël poursuit sa guerre génocidaire jusqu’au dernier refuge de Rafah, les étudiants palestiniens lancent un vibrant appel à celles et ceux qui manifestent sur les campus partout dans le monde. Ils saluent chaleureusement les manifestants comme partie prenante du mouvement de libération de la Palestine et les appellent à intensifier cette intifada mondiale des étudiants pour stopper la complicité des gouvernements occidentaux dans le massacre en cours.
Au mouvement mondial des étudiants cherchant à mettre un terme à la guerre génocidaire.
Il est temps de passer à une intensification du caractère révolutionnaire de l’intifada mondiale des étudiants en faveur de la Palestine
Nous rédigeons cet appel à partir de notre mouvement estudiantin dans la bande de Gaza, depuis le cœur de la Palestine occupée, sous l’extrême brutalité des bombardements sionistes, des explosions et des déflagrations du monstrueux cauchemar de mort…

Pour la défense de la libération nationale kanake

En ouvrant le corps électoral de Nouvelle-Calédonie aux colons arrivés après 1998, cette loi menace non seulement d’étouffer électoralement le mouvement indépendantiste, mais surtout d’ouvrir la colonie au peuplement européen : une « recolonisation », pour reprendre les mots de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT).2
L’État bourgeois impérialiste n’hésite pas à changer les règles du jeu s’il n’en est plus le gagnant — par la force si nécessaire. Il ne reconnaît qu’une seule légitimité, celle de ses intérêts, et ne connaît qu’un langage, la contrainte.
La crise qui secoue actuellement la Nouvelle-Calédonie est révélatrice.
Dans les colonies se pose un problème universel : comment assurer l’hégémonie coloniale ? La réponse peut se résumer en une phrase : en transformant une minorité coloniale en majorité coloniale.
Ce n’est ni plus ni moins que ce problème — celui de l’hégémonie coloniale — qui se pose aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie. Derrière le problème du corps électoral provincial spécial, il y a le problème du colonialisme. L’enjeu, c’est de faire de la Nouvelle-Calédonie une simple partie de la nation française, aux dépens de la nation indigène.
Cela, personne ne l’exprime aussi clairement que Sonia Backès, présidente de la Province Sud et fer de lance du colonialisme en Nouvelle-Calédonie…

Prolétaire debout no. 34, mai 2024

Journée mondiale de la Nakba (catastrophe) : Cessez-le-feu immédiat ! A bas la colonisation ! Liberté pour le peuple palestinien ! A côté du génocide à Gaza (39 000 morts, 250 humanitaires tués, la famine organisée), le mouvement réactionnaire des colons sionistes
a poursuivi sans relâche l’expulsion de la population palestinienne de Cisjordanie, avec le soutien armé total du régime Netanyahu. Les
villages palestiniens disparaissent les uns après les autres de la carte. Les agriculteurs, les bergers et de nombreuses autres personnes
sont dépossédés de leurs maisons, de leurs terres, chassés ou tués. Des camps de réfugiés sont attaqués et plus de 500 Palestiniens, dont beaucoup de jeunes, ont été assassinés de sang froid en Cisjordanie au cours des derniers
mois.