19 juillet 2024

La Garde Nationale, son histoire

Fin septembre 1870, la Garde nationale comptait 260 bataillons, composés de 300 000 hommes, issus à ce moment essentiellement des quartiers populaires. À Paris, un débat s’ouvre sur la question de l’élection des officiers et sous-officiers des bataillons de la Garde nationale. Cependant, les évènements s’accélèrent. La République est proclamée le 4 septembre et, quinze jours plus tard, les Prussiens organisent le siège de la capitale. De son côté, le tout nouveau gouvernement tente de reprendre la main sur la Garde nationale. Devant cette menace, la troupe n’est pas en reste. Un appel est lancé, sans succès, par des hommes du 186ème bataillon (10ème arrondissement de Paris) demandant à chaque compagnie de choisir un représentant pour se coordonner.

Vive la Commune de 1871 “Notre drapeau est le drapeau de la République universelle”

Menée sous le drapeau de la République universelle, l’insurrection dans la capitale a toujours résisté, en tant qu’événement et en tant qu’élément de la culture politique, à toute intégration fluide dans le récit national. Comme le dit des années après l’un de ses participants, la Commune fut avant tout « un acte audacieux d’internationalisme». Sous la Commune, Paris ne voulait pas être la capitale de la France mais une collectivité autonome au sein d’une fédération universelle des peuples

Appel au peuple,

Ouvrière, ouvrier, employé.e – révoltés contre votre patron, dans la crainte du chômage; jeune – mobilisé contre l’oppression de l’État, son racisme, ses violences policières; femme qui vit la double journée de travail et qui combat pour l’émancipation; personne âgée – isolée, malheureuse et indignée.

Vivent les 150 ans de la Commune (1871 – 2021) :Continuons le combat – pour une société socialiste !

L’actualité ne cesse de nous convaincre que nous sommes entrés dans une période de fascisation de l’appareil d’État : État d’urgence, démantèlement des conquêtes sociales et économiques, répression des oppositions légitimes, déploiement policier, … Mais nous n’ignorons pas que les « Forces de cet Ordre » sont au service d’un gouvernement gérant une société capitaliste en déclin qui multiplie les crises.