CAMEROUN : Mobilisations populaires et répression

La dégradation actuelle de la situation politique…

…est décrite dans un autre rapport : En cette année électorale cruciale au Cameroun, prévue pour octobre 2025, le climat politique est marqué par une intensification des violations des droits humains et des restrictions des libertés fondamentales, notamment la liberté d’association, d’expression et de manifestation. Les autorités camerounaises ont adopté plusieurs mesures qui suscitent de vives inquiétudes quant au respect des principes démocratiques et des droits civils. Le 12 mars 2024, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a déclaré illégales deux coalitions de l’opposition, à savoir l’Alliance politique pour le changement (APC) et l’Alliance politique pour la transition (APT). Ces mouvements ont été qualifiés de « clandestins », notamment en raison de rencontres entre leurs leaders et des figures du mouvement séparatiste anglophone. Cette décision a été dénoncée par notre parti comme une tentative manifeste de museler l’opposition et de restreindre davantage l’espace démocratique à l’approche des élections présidentielles.

SITUATION DES FEMMES AU TOGO ET EN AFRIQUE

Le TOGO est l’un des pays de l’Afrique de l’ouest. La situation de la femme reste mitigée à cause du système patriarcal ; des efforts sont encore à faire pour beaucoup de femmes, surtout celles de la base : l’analphabétisation, la pauvreté, financière due au fait que les hommes s’approprient les terres et qu’elles sont obligées de travailler pour ces derniers est un autre paradoxe auquel vient s’ajouter les effets des changements climatiques. Les femmes subissent plus le poids de la famille chez nous et ceci les fragilisent plus encore. Malgré tous ces poids elles ne sont pas épargnées par les violences conjugales, sexiste et sociétales.

Les femmes dans la partie maritime abritant les mines de phosphate par exemple, sont exposées à ces fléaux sociaux. De façon arbitraire, les femmes et les enfants paient le lourd tribut car ils sont dépossédés de leurs terres aggravant ainsi la pauvreté avec tous ces maux ; exposés aux effets néfaste des extractions ils n’ont malheureusement pas de structures sanitaires adéquat pour une bonne prise en charge en matière de santé.

Dernièrement les attaques terroristes au nord ont occasionné des déplacés à cause de l’insécurité grandissant avec des attaques mortelles. Ces déplacements ont perturbé aussi la production agricole puisque c’est une zone agricole.

Défendez la révolution des femmes du Rojava !

Défendez la révolution des femmes du Rojava !

Ces jours-ci, le Rojava est menacé de toutes parts par des États et des milices fascistes, islamistes dominés par les hommes. Face à cette tempête, la révolution du Nord et de l’Est de la Syrie se dresse comme une montagne.

Au cœur du Moyen-Orient, nous, les peuples du Rojava, du Nord et de l’Est de la Syrie, luttons et résistons sur le front, dans les tranchées, dans les villes, les quartiers et aux postes-frontières pour défendre notre révolution démocratique, notre terre et la révolution des femmes. Les attaques des États coloniaux envahisseurs et des milices islamistes ne nous font pas peur. Nous ne connaissons pas la peur. Même sous les bombardements, nous ne cesserons jamais de défendre nos positions, nos villages, nos villes et nos terres.

Les milices fascistes islamistes contrôlent l’État syrien

Il y a environ deux mois, Hayat Tahrir al-Cham (HTC), avec l’accord du régime assassin et colonialiste d’Assad, a pris le contrôle de l’État bourgeois syrien. Soutenu par les puissances impérialistes et des États réactionnaires régionaux comme la Turquie et l’Israël, le HTC cherche à consolider sa position sous le masque de la démocratie.

C’est l’heure de la riposte internationale !

Samedi 16 et dimanche 17 novembre, des centaines de personnes venues de toute la Grande-Bretagne et d’au moins 15 pays, se sont réunies à Londres pour discuter de la construction d’une riposte internationale aux partis d’extrême droite et aux partis fascistes, ainsi qu’à l’islamophobie, à l’antisémitisme et à toutes les formes de racisme, de xénophobie et de haine à l’égard des immigré·e·s.
Le dimanche 17 novembre, des militant·e·s de mouvements du nord, du sud, de l’est et de l’ouest se sont réuni·e·s pour décliner ces discussions en propositions concrètes et pour renforcer et étendre le réseau mondial “World Against Racism and Fascism”.
L’heure est grave, il y a urgence : Ces rencontres se sont tenues quelques jours seulement après la victoire électorale de Donald Trump, dans un contexte mondial d’avancée des fascistes et de l’extrême droite à travers l’Europe, alors que le bilan des mort·e·s racistes aux frontières, en particulier de la forteresse Europe, ne cesse de s’alourdir. Mais aussi dans une ville, Londres, qui a vu à plusieurs reprises des dizaines de milliers de personnes se mobiliser contre l’extrême droite raciste et la repousser.

C’est l’heure de la riposte ! Le 22 mars tous dans la rue !

Le Front Uni international déclarait lors de sa fondation en septembre 2023 :« Une dangereuse tendance au fascisme s’est développée dans le monde entier. Le Front uni antifasciste fait un travail d’information pour lutter contre l’influence de la démagogie sociale-fasciste et les préjugés nationalistes et racistes. Face à la réaction le Front uni anti-impérialiste met donc à l’ordre du jour la lutte pour la préservation et l’extension des droits et libertés démocratiques ….
…Nous recherchons l’alliance avec tous les opprimés du monde – les prolétaires, les paysans pauvres, les peuples indigènes, les femmes, les jeunes, les réfugiés, les travailleurs migrants, les minorités, les peuples opprimés par le néocolonialisme et tous ceux qui luttent pour la démocratie et la liberté. Nous défendons le droit de se réfugier… » (extraits de la Déclaration)
C’est pourquoi nous serons dans les manifestations le 22 mars. A Paris, nous y serons à partir de 13h et nous formerons avec d’autres organisations et camarades un cortège anti-impérialiste.

Le Front Uni — United Front et la Marche des Solidarités

La MARCHE DES SOLIDARITÉS se bat contre le racisme et les discriminations sous toutes leurs formes, contre le colonialisme et combat le fascisme. Elle défend l’égalité des droits de toutes et tous sans différence d’origine, de nationalité ou de religion. Elle revendique la régularisation de tous et toutes les sans-papiers, la liberté de circulation et d’installation, l’accès sans condition à l’éducation, au logement et à la santé, la fermeture des centres de rétention, la fin des violences policières.
La MARCHE DES SOLIDARITÉS repose sur l’implication centrale des personnes immigré.es et racisé.es et de leurs formes d’auto-organisation (notamment les collectifs de sans-papiers et de mineur.e.s isolé.e.s en lutte). Elle cherche à construire l’unité de toutes et tous sur les lieux de travail, les lieux de vie et les quartiers, la lutte collective et la solidarité