17 juillet 2024

Agriculture et élevage dans la tempête.

Entre ouvriers agricoles, d’une part, et agro-industriels, investisseurs, grands propriétaires, d’autre part, se trouve la masse des petits et moyens agriculteurs ou éleveurs qui cherchent à survivre en livrant leur production dont ils ne peuvent eux-mêmes fixer le prix. Ayant abandonné pour la plupart les pratiques de solidarité entre eux dans les années 70-80 au profit d’un illusoire développement en tant qu’entreprise valorisant un capital, ils subissent de plein fouet les lois du capitalisme : concurrence entre eux à l’échelle nationale et surtout internationale, surproduction qui fait baisser les prix, hausse du prix des terres accaparées par l’agrobusiness, hausse rapide du prix du matériel (tracteur + 40 % en quelque 5 ans), des engrais, des semences, des pesticides qui tuent les sols, encadrement du crédit qui pousse à la ruine et même au suicide nombre d’entre eux.

Mégabassines : l’État et les gros céréaliers (2ème partie)

Tout juste arrivée du cabinet du ministre de l’Intérieur, la représentante de l’État se justifiait à la presse : « J’ai bien compris que c’était un sujet de tension, d’intérêt majeur. Un protocole a été signé, soutenu par l’État. Des engagements ont été pris et mon but est en toute impartialité de faire respecter les termes de ce protocole. »
Les éléments que nous avons recueillis pour retracer les étapes de la signature et de la mise en application du protocole contredisent cette profession d’impartialité. Noyautée par les intérêts de l’agriculture industrielle, la démarche a été menée au pas de charge par la Coopérative de l’eau 79, maître d’ouvrage des bassines, et par les services de l’État. Quitte à piétiner décisions de justice et manquements manifestes aux engagements pris, pourtant garantis par la préfecture.

Profits, export et grandes cultures : les vraies raisons des mégabassines (1ère partie)

Les vraies raisons des mégabassines. La démarche devait proposer un modèle agricole plus respectueux des milieux et des habitants. Elle s’est muée en une « guerre de l’eau », avec la boue des Deux-Sèvres pour tranchées, des procès en série et une violence institutionnelle et politique culminant aux abords du chantier de Sainte-Soline, le 25 mars 2023 : le déploiement hors de proportion des forces de sécurité et l’usage indiscriminé d’armes de guerre avait blessé, parfois gravement, des centaines d’opposants et opposantes pacifiques. Mais quel projet agricole a-t-on ainsi défendu ?  Notre enquête met à mal les arguments des partisans des mégabassines qui disent défendre une agriculture locale visant à maintenir l’élevage. L’analyse de données administratives, agricoles et économiques montre un lien étroit entre les projets de bassines et une filière céréalière omniprésente dans la région, majoritairement tournée vers le marché international via le port céréalier de La Rochelle, en Charente-Maritime.

Travailleurs des mines appel à la solidarité avec les victimes des inondations au Congo

Le syndicat des travailleurs des mines FOSYCO (Force Syndicale du Congo) est, de par son secrétaire syndical, Eugène Badibanga, membre de la Coordination internationale des travailleurs des mines. La FOSYCO est une organisation combative des masses des travailleurs des mines. Elle assume une part de responsabilité dans le soutien de l’aide aux familles touchées par les inondations catastrophiques au Congo.
Au Congo, il a plu presque tous les jours : « Le fleuve a débordé. Tous les habitants de la région n’ont plus de maison. Dans une autre province, où le fleuve se jette dans l’océan, les champs sont inondés et les récoltes gâchées. »

Mouvement ouvrier et mouvement écologiste ensemble – dans le monde entier ! Appel à une conférence stratégique 2024 pour sauver les bases vitales de l’humanité

Appel à une conférence stratégique 2024 pour sauver les bases vitales de l’humanité
L’évolution actuelle, avec la multiplication des catastrophes écologiques régionales ou la température
moyenne la plus élevée jamais enregistrée en 2023, souligne que nous sommes engagés dans une course
contre la montre. Avec le dégel du permafrost ou la fonte des glaces polaires, des processus qui s’amplifient
d’eux-mêmes et qui ne sont plus réversibles sont apparus. La population prend de plus en plus conscience de
l’environnement, mais la situation est encore souvent sous-estimée. La négation effrontée de la crise
climatique par les forces de l’ultra-droite et les démagogues fascistes a également un effet paralysant,
désorientant et diviseur. Les nouveaux développements exigent que nous débattions dans le respect mutuel
et sur un pied d’égalité de la voie et des perspectives de la lutte pour l’environnement.

SNU : c’est reparti pour la généralisation !

L’infâme loi dite « sur l’immigration », les violences policières, le productivisme qui détruit l’environnement, la volonté d’imposer l’uniforme à l’école, les appels incessants aux « réarmements », entrent dans ce cadre. Sans doute faut-il une riposte unitaire pour imposer d’autres choix : le collectif Non au SNU ! est disponible pour cela. Dans un premier temps, nous contactons les fédérations syndicales de l’Éducation nationale et Jeunesse et Sports, les organisations lycéennes et la Fédération des conseils de parents d’élèves. C’est une première étape, nous sommes ouverts à d’autres propositions.
Les collectifs locaux constitués dans plusieurs villes et départements ont des contours variés : telle organisation présente ici ne l’est pas là-bas, pour telle autre c’est l’inverse, une troisième est impliquée dans plusieurs collectifs locaux mais pas (encore) signataire de notre appel national : travailler ensemble avec nos diversités est une de nos forces : Non au SNU !