19 avril 2024

Socialisme ou barbarie

L’humanité est plongée dans le capitalisme, ses contradictions et ses effets désastreux. Autrefois invisibles ou trop lointains, voilà que les pays “riches” se confrontent désormais à des incendies hors-norme[i] et des coupures d’eau[ii], pour ne citer que ça, jadis réservés aux pays “pauvres” ou en voie de développement. Pays pauvres qui eux, à la grande surprise des défenseurs du libéralisme (autre mot donné au capitalisme pour continuer à en exploiter le sens sans user du mot) voient le taux de famine augmenter, et encore plus vite qu’ailleurs, preuve que le ruissellement est un mythe. La production, la distribution et la commercialisation des denrées alimentaires, toutes régies par les mêmes lois capitalistes ne trouvent pas de rentabilité à nourrir dignement prêt d’un tiers de l’humanité[iii].

Un bilan des luttes et une polémique

L’article (intitulé : « Retraite : articuler unité et radicalité ») fort intéressant nous permet de revenir sur les luttes en France et d’en poursuivre le bilan. Nous citons en bonne partie son article (pour le lire en entier voir son Blog sur Médiapart) et nous rajoutons en italique nos remarques et interrogations polémiques.

Le fascisme et la classe ouvrière

Dans les conditions de la crise économique extrêmement profonde, de l’aggravation marquée de la crise générale du capitalisme…. La bourgeoisie dominante cherche de plus en plus le salut dans le fascisme, afin de prendre contre les travailleurs des mesures extraordinaires de spoliation, de préparer une guerre de brigandage impérialiste… et sur la base de tout cela de conjurer la révolution.

La question de la femme au Maroc

Le Code de la famille actuel, adopté en 2003, porte encore les effets de la domination masculine et de l’autorité patriarcale, notamment dans le domaine de l’héritage et dans le domaine de la tutelle des femmes dans de nombreuses transactions et comportements sociaux et économiques.

Le mode de production capitaliste exploite ce statut arriéré de la femme marocaine sur le plan législatif pour intensifier son oppression économique, notamment dans le domaine des disparités salariales.