11 février 2025

Le séminaire Lénine en préparation ! (2ème partie)

100 ans après sa mort :« Qu’est-ce que Lénine nous dit encore aujourd’hui ?»

Nous avons déjà commencé à présenter le séminaire Lénine de septembre prochain dans un premier article (Partie 1). Le séminaire sera organisé par la Coordination internationale des organisations révolutionnaires (ICOR) et se déroulera en Thuringe/ Allemagne du 13 au 15 septembre 2024. Plusieurs centaines de révolutionnaires du monde entier sont attendus. Un programme-cadre politico-culturel international enrichira le séminaire et renforcera la solidarité internationale. Pour plus d’informations et l’inscription – voir www.icor.info 

Le séminaire est organisé en 8 blocs de discussion, dont 4 ont déjà été présentés sur notre site (voir plus bas). Voici les autres thèmes principaux :

… 4. Lénine et la lutte pour la libération nationale.

« Les enseignements de Lénine sont vivants » (partie 1)

« Les enseignements de Lénine sont vivants »

Les camarades népalais dans la Coordination révolutionnaire internationale ICOR ont organisé en mai dernier un séminaire à l’occasion du 100e anniversaire de la mort de Lénine. La Coordinatrice principale de l’ICOR, Monika Gärtner-Engel est intervenue sur ce thème pour présenter le séminaire international qui aura lieu du 13 au 15 septembre en Thuringe/Allemagne « Les enseignements de Lénine sont vivants », auquel l’ICOR invite toute personne intéressée. Voici la 1ère partie de son intervention. La 2ème partie suivra.

 

« Ce que Lénine a à nous dire encore aujourd’hui ?

Tout d’abord, il nous répond par toute sa vie de révolutionnaire professionnel. Vladimir Ilitch Lénine (1870 – 1924) a commencé son activité politique en écrivant des tracts sur la situation des ouvriers. Les ouvriers du grand centre industriel de Saint-Pétersbourg étaient alors exploités dans des conditions extrêmes. Ils représentaient alors un groupe très restreint dans la société russe. Malgré cela, Lénine a reconnu en eux la force dirigeante de la révolution et les futurs dirigeants de la construction socialiste.

Nouvelles de l’Oural (Russie)

Nous aimerions vous informer de la situation économique de notre pays afin de mieux montrer les perspectives qu’a la guerre impérialiste menée par la Russie et la probabilité de changements révolutionnaires. Jusqu’à une période relativement récente, les sanctions économiques fonctionnaient extrêmement mal. Tout était sur les rayons et arrivait régulièrement dans les entreprises industrielles à des fins diverses : civiles et militaires. En fait, les produits occidentaux interdits par les sanctions étaient importés en Russie depuis la Turquie et le Kazakhstan. Cela se produisait de manière extrêmement libre et sans problèmes sérieux. Cela concerne principalement l’électronique industrielle et un certain nombre de produits alimentaires. Ce qui ne pouvait pas être importé par leur intermédiaire est importé de Chine (produits industriels bon marché) ou avait été remplacé par la production russe. Cependant, ces derniers mois, en raison de la menace de sanctions contre les banques chinoises, il est devenu beaucoup plus difficile pour les entreprises russes d’acheter des produits en provenance de Chine. Les livraisons de nombreux types de marchandises en provenance de Chine sont fortement retardées. Cependant, nous ne pouvons pas encore affirmer que cela affecte d’une manière ou d’une autre l’industrie ou les consommateurs russes, et nous ne pouvons donc pas supposer que cela révolutionnarisera la société russe ou créera une grave crise de la production industrielle….

Réfléchir, débattre suite de la première partie.

Cette partie 2 de l’introduction du livre est, comme la première, une globalisation internationale de la situation et de son évolution probable. Ecrit à partir de l’Allemagne, les exemples donnés s’appuient sur ce pays ; mais l’on peut facilement s’y retrouver. Pour cela il vaut mieux lire ce livre polémique dans son intégralité. (à commander à notre adresse mail : contact-upml@riseup.net)

Partie 2 : « La lutte idéologique est une bataille préliminaire indispensable à la révolution socialiste internationale »

« Le revirement progressiste de l’état d’esprit parmi les masses se manifeste par des protestations spontanées, des manifestations, grèves, insurrections, des protestations de masses semblables à des soulèvements dans des points chauds changeants du monde entier. Le soulèvement spontané des masses contre la domination sans partage du capital financier international se trouve de plus en plus sous l’influence de forces révolutionnaires. C’est en particulier la social-démocratie qui est plongée dans une crise profonde et de longue durée depuis la banqueroute du gouvernement Schröder/Fischer en 2005, ce qui affaiblit sévèrement le réformisme qui émane d’elle. D’un côté, ceci favorise la voie vers l’offensive ouvrière surtout au sein du mouvement ouvrier et une influence croissante du socialisme scientifique.

Combattre Macron et le RN – mais comment ?

Premier constat : Macron et Bardella sont le même visage d’un capitalisme en crise. « Le Pen-Bardella c’est l’autre candidat des riches. » Nombres de lois Macron ont été votées à l’aide des députés RN ; en partie élus en 2022 grâce à des consignes de députés macronistes. Rappelons-nous : opposition à l’augmentation du Smic, refus de l’impôt sur la fortune, lois répressives sur l’immigration. Jour après jour, Bardella abandonne les promesses électorales – la soumission au capitalisme oblige. Le programme proposé du RN est de plus en plus un vulgaire programme néolibéral aux ordres.
La montée du RN… et des idées ultra-droite et fascistes, soutenues par les masses média, annoncent la continuation de la politique Macron EN PIRE. Bardella déclare la guerre aux travailleurs, diviser français et immigrés, les « assistés » et les « chanceux » pour mieux régner.
Avec le RN, les forces progressistes (associations, syndicats et gauches combatifs) seront encore plus stigmatisées, persécutées et leurs actions entravées : grèves interdites, réquisitions, licenciements de représentants syndicaux, protestations et manifestations réprimées…

Le débat est ouvert -2

Il existe aujourd’hui et notamment après le coup de Trafalgar de la dissolution de l’assemblée nationale, un débat parmi les révolutionnaires pour qualifier la situation actuelle. Il est en effet nécessaire de définir où nous en sommes des rapports de force dans la lutte des classes en France pour déterminer notre place face à la bourgeoisie. Face à la bourgeoisie, on est contre ! Bien sûr, mais de quelle bourgeoisie parle t-on aujourd’hui ? De l’électorat bourgeois des 20 % (*) qui veut maintenir son niveau de vie rivé au capitalisme et à son dernier stade, l’impérialisme, atteint dans tous les pays d’Europe ? Cette bourgeoisie qui vote un coup pour Macron, un coup pour Glucksmann et qui est en fait pour le statu quo en France et partout ailleurs, y compris en Palestine ? Ou bien de l’électorat des 40 %, encore plus à droite qui se retrouve dans l’orbite du RN et ne vise qu’à un Etat plus répressif, protectionniste et xénophobe ?